Le programme d’appui à l’élevage (PAPEL) a organisé ce jeudi à l’inspection régionale des services Vétérinaires de Kaolack un atelier de concertation sur la relance de la filière semences fourragères, qui a regroupé les organisations de producteurs, les services techniques partenaires, et l’équipe d’encadrement du Papel.
Il s’agissait de faire le bilan après quatre (4) années de tentative de mise en place d’une filière semences fourragères. Au cours de cet atelier, les participants ont relevé quelques contraintes sur l’approvisionnement en semences fourragères de qualité, mais aussi les difficultés liées à la commercialisation des semences. Faisant le bilan de la première phase du programme, le Docteur Algor Thiam se félicitera des nombreux acquis tels que la mise en place dès 2003 des semences fourragères avec, en 2004 ,une trentaine de multiplicateurs de semences formés. En plus des semences pré-base et des intrants, des produits phytosanitaires et des lots de matériels pour les pulvérisations ont été fournis. Le suivi a été confié aux directeurs régionaux du développement rural de Fatick et de Kaolack. Si bien que l’année 2005 a été une année faste en matière de productions fourragères. Ainsi, les multiplicateurs de semences ont pu écouler plus d’une tonne de semences fourragères. Cependant le Docteur Algor Thiam n’a pas manqué de souligner l’une des contraintes majeures auxquelles le programme s’est confronté. Il s’agit de l’approvisionnement en semences prébase, car le stock disponible doit être renouvelé tous les deux ou trois ans. Malheureusement, ce renouvellement n’est toujours pas bien planifié et le seul fournisseur qui est l’Isra est souvent confronté à un problème de semences pré-base pour renouveler ses stocks. Ainsi, pour Abdourahmane NDiaye du Papel / Kaolack, la réussite des cultures fourragères repose surtout sur les techniques culturales et l’approvisionnement régulier en semences fourragères. Pour cela, Monsieur NDiaye demande l’implication de tous les acteurs concernés (producteurs, structures d’encadrement). Le Docteur Algor Thiam et ses différents partenaires envisagent aussi de mettre en place un réseau des multiplicateurs de semences, d’augmenter le nombre de banques de semences et de renforcer les capacités des producteurs en collaboration avec les structures d’encadrement (Ancar, Drdr)
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