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Shell se retire de 20 pays africains y compris le Sénégal

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Shell se retire de 20 pays africains y compris le Sénégal

ASI24 – (Dakar) Le groupe pétrolier anglo-néerlandais a annoncé sa décision de quitter le marché « aval » dans une vingtaine de pays africains, le Sénégal y compris, tout en conservant ses activités « amont » les plus rentables sur le continent. En mai 2009, ASI24 qui avait titré sur les conséquences lourdes de la restructuration prêchée par le directeur général du Groupe Shell, Peter Voser avant sa prise de fonction le 1er juillet en remplacement de Jeroen van der Veer.

Il avait annoncé des changements profonds dans la structure du groupe et le licenciement d’un grand nombre de cadres, dans un communiqué publié en mai, il est passé à l’acte en janvier 2010, selon RFI.

Dans l’une de ses premières déclarations, l’ancien directeur financier devenu numéro un du groupe : « A ce jour, notre base de coût mondial est beaucoup trop élevé. Il y a quatre ans, lorsque le baril oscillait entre 60 et 70 dollars, nos frais généraux globaux étaient de moitié plus bas » Secouant « le cocotier Shell », il a confirmé l’objectif de réduire les coûts du groupe.

Selon la Radio France Internationale, le dirigeant veut redonner confiance aux investisseurs qui doutent et qui considèrent désormais Shell comme une société statique. « Il faut dire que le géant pétrolier ne dispose plus d’énormes réserves. Dans son portefeuille actuel il n’y a que des projets dont la rentabilité ne sera effective que dans cinq voire dix ans. Au cœur de ces projets : les huiles très lourdes, autrement dit les sables bitumineux dont regorge l’Amérique du Nord, notamment le Canada. D’où ce changement radical de stratégie, car des délais d’exploitation trop longs n’ont jamais favorisé une rentabilité rapide », renseigne RFI.

Le groupe qui soutenait récemment qu’il ne « commente pas des rumeurs », a reconnu que la compagnie va se désengager en partie, cette année, du continent africain en cédant ses activités en aval, dont le raffinage, le stockage et la vente de divers produits tels le gaz, les lubrifiants dans la vingtaine de pays où le groupe continue d’opérer. En 2008, Shell avait déjà quitté une quinzaine de pays, assurant à l’époque vouloir se concentrer et développer ses activités dans ce dernier pré- carré. Le groupe conserve donc ses activités les plus lucratives : l’exploration et la production.

Selon RFI, l’information était restée confidentielle entre les quatre repreneurs potentiels avec lesquels le géant pétrolier négociait depuis quelques mois, mais aujourd’hui elle fait grincer les dents non seulement dans les plus hautes instances mais également chez les employés du groupe, car Shell cède toute son activité aval dans la vingtaine de pays où le groupe opère encore. L’anglo-néerlandais s’était déjà désengagé il y a à peine un an d’une quinzaine de pays.

Ayant décidé de faire ses offres à seulement quatre partenaires, la stratégie du groupe est de privilégier la cession de tout son patrimoine, en un seul lot. « Une mission bien difficile, car tous les géants pétroliers qui ont à la fois les moyens financiers, la vision stratégique, sont tous dans des positions inconfortables à commencer par Total-Elf-Fina dont la stratégie est plutôt de consolider ses récentes acquisitions sur le continent », dit la radio étrangère.

Sur le continent, plusieurs candidats sont déjà sur les rangs : le Libyen Oil Libya et le marocain Afriquia pour l’Afrique du Nord, les Sud-Africains Sasol et Engen intéressés par un développement de leur activité en Afrique Australe, les Indiens pour l’Afrique de l’Est, des sociétés locales telles Eltone au Sénégal, ainsi que les Portugais de Galp, tentés d’étoffer leur portefeuille d’actions en Afrique. Ou, encore, le Nigérian MRS qui vient de racheter les activités de Chevron-Texaco sur le continent et qui se verrait bien en géant africain.

Ce groupe présent dans une centaine de pays avec plus de cent mille employés est également au Sénégal. En mai, Royal Dutch Shell plc (Shell) avait annoncé une série de changements à la haute direction des rôles et des responsabilités, visant à concentrer davantage sur le rendement de l’exploitation et de la technologie.

Selon le nouveau patron du groupe, cette nouvelle structure devait permettre d’accroître la responsabilité dans l’entreprise, et améliorer la performance de Shell sur la prestation de nouveaux projets et le développement de nouvelles technologies.

Jeroen van der Veer, alors en place, soutenait que : « ces changements vont améliorer notre concentration, d’accélérer nos plans visant à réduire la complexité, les frais généraux et frais d’entreprise, et aboutir à la prise de décision plus rapide et la livraison. » Les activités en amont étaient gérées par trois organisations distinctes – Exploration & Production, Gaz & Power, et les sables bitumineux.

Désormais ces activités seront composées de deux entreprises : en amont des Amériques couvrant l’Amérique du Nord et du Sud, en amont et internationale couvrant le reste du monde. Marvin Odum, actuellement Shell Executive Vice-president pour le PE, Amériques, devait devenir directeur de l’amont Amériques. Malcolm Brinded, actuellement directeur exécutif de Shell Exploration & Production, deviendra directeur exécutif de l’amont International.

Il était également annoncé des changements en Aval. En plus du raffinage, du marketing et des produits chimiques les entreprises, le secteur Aval portefeuille devant être élargi pour inclure de commerce et d’énergies de remplacement dans les activités de Shell, à l’exception du vent, qui fera partie de l’amont. En aval continuera d’être dirigée par Mark Williams comme directeur.

Une nouvelle entreprise - Projets & Technology - combine toutes les Shell de grand projet de livraison, des services techniques et la capacité technologique couvrant à la fois en amont et en aval. Il supervisera également Shell performance de sécurité et d’environnement. Matthias Bichsel, qui est actuellement de Shell Executive Vice President pour l’Exploration & Production Technology, sera le directeur de cette entreprise.

Les fonctions de l’entreprise seront recentrées, avec des activités directement réaffectés dans les entreprises, ou consolidés dans les portefeuilles de la chef des finances, Henry Simon, et le directeur des ressources humaines (à ré-intitulé Chief Human Resources & Corporate Officer), Hugh Mitchell. Beat Hess continue Conseil général, et complète la ré-forme du Comité exécutif.

S’expliquant, le directeur général sortant avait dit : « Nous avons fait de bons progrès sur la simplification et l’amélioration de l’efficacité au cours des dernières années, mais la concurrence n’est pas encore debout, ni de Shell."

Cependant, d’après le Times, qui citait des sources proches du dossier, cette restructuration impliquerait le départ de près de 30% de ses cadres. Le journal donnait le chiffre de 24 000 emplois menacés avant de citer un porte-parole de la Royal Dutch Shell qui aurait précisé que « des milliers de personnes seront touchées », notaient des analystes financier. Shell serait en fait confronté à des « défis considérables, de coûts élevés, la volatilité des prix de l’énergie et la concurrence pour de nouveaux projets ».

Des réalités qui faisaient dire que le groupe veut bâtir sur ses « dernières dynamique » afin , d’améliorer sa performance d’exploitation et d’augmenter le rythme de la stratégie d’exécution, dans le but d’accroître notre position concurrentielle.

Ces changements annoncés ont finalement un impact majeur sur l’organisation et devront faciliter les prises de décision et la responsabilité personne.

Il existe un certain nombre de facteurs qui pourraient influer sur l’avenir des opérations de Royal Dutch Shell et pourrait entraîner des résultats sensiblement différents de ceux exprimés dans les déclarations prospectives.

Il s’agit des fluctuations de prix dans pétrole brut et du gaz naturel ; les changements de la demande pour les produits du Groupe ; les fluctuations monétaires ; les résultats de forage et de production ; les estimations des réserves ; la perte de part de marché et la concurrence dans l’industrie ; l’environnement et les risques physiques etc.



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