«La problématique de l’Emigration est très complexe en soi, car ayant des facettes à équations multiples à résoudre, tant sur le plan social, financier et économique. La cherté des coûts d’envois, combinée à l’utilisation des fonds convoyés au Sénégal, aux trois quarts pour des actions ponctuelles, prouve que l’Etat du Sénégal n’a pas encore trouvé la solution à ce problème, et cela depuis plus d’une décennie».
C’est en ces termes que Lamine Gueye, représentant des Sénégalais de l’extérieur s'est exprimé en marge d’un symposium sur la problématique des Sénégalais de l’extérieur, tenu ce 09 mai 2016 à Dakar. Selon lui, «les experts de la direction de la monnaie et du crédit du ministère de l’économie, avouent que ce secteur est incontrôlable à l’heure actuelle, donc toute statistique portant sur le volume de transfert, provenant même, de la Banque mondiale est approximative pour ne pas dire fausse».
Au sortir d'une rencontre tenue avec les experts de la Direction de la Monnaie et du Crédit, il indique avoir déposé un projet déposé portant sur la création d’une agence de contrôle et de gestion du transfert d’argent et des bureaux de change, «afin d’assainir d’abord le secteur, sans que l’Etat n’y mette un budget et qui permettrait la fiabilité, le rabais des coûts d’envoi, la sécurité par la lutte anti-blanchiment. Pour toute réponse, dit-il, je m’entends dire que le Sénégal, est lié à la convention de l’Uemoa, gérée par la Bceao.
Si tel est le cas, la Bceao pour ne pas dire le Sénégal accuse un retard de 10 ans par rapport à l’évolution actuelle du système de transfert d’argent au plan international, car ce secteur n’est plus l’exclusivité des institutions financières, mais plutôt, transversal. Vivement une mise à jour de la politique de la Bceao pour ne pas dire du Sénégal, en matière de transfert d’argent», a souhaité le directeur général de MG Informatica Africa sarl.
2 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (18:15 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (19:41 PM)Participer à la Discussion