Le quai de débarquement de Mboro, dont la première pierre a été posée mardi, dans la région de Thiès (ouest), devrait permettre, une fois les travaux achevés, d’améliorer les conditions de travail des acteurs et la qualité sanitaire des produits halieutiques commercialisés dans cette zone, a soutenu, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.
D’un coût de 200 millions de francs CFA, il sera doté d’un hangar de débarcadère, d’un laboratoire de contrôle sensoriel de produits halieutiques, d’une halle de débarquement et réception de produits frais, d’un bloc administratif, d’une infirmerie et d’un bloc vestiaires sanitaires, entre autres.
Cette infrastructure entièrement financé sur le Budget consolidé d’investissement (BCI), va "sensiblement contribuer à l’amélioration des conditions de travail des acteurs et de la qualité sanitaire des produits halieutiques commercialisés dans cette zone", a déclaré le ministre de la Pêche, lors de la cérémonie de pose de la première pierre.
S’adressant aux autorités locales, Oumar Guèye, cité dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS, leur a souligné que "la qualité des travaux ainsi que le délai d’exécution constituent un élément important dans l’atteinte des objectifs assignés à cet ouvrage".
"C’est pourquoi, je vous demande, en relation avec les services techniques compétents et le service régional des pêches, de veiller à la tenue de réunions hebdomadaires de chantier afin que nous puissions revenir ici l’inaugurer", a-t-il dit.
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime s’est réjoui de l’aménagement de ce quai de pêche qui, selon lui, "va satisfaire une vieille et légitime doléance des populations locales".
La commune Darou Khoudoss (Mboro), composé de plus 7000 pêcheurs, a débarqué en 2017 plus de 13 000 tonnes estimés à huit milliards 700 millions de francs CFA.
"Le secteur de la pêche occupe le premier poste d’exportation du Sénégal avec 244 milliards francs CFA, soit 19% des recettes d’exportations en 2016. Il participe à hauteur de 3,2% du Produit intérieur brut (PIB)", a rappelé le ministre.
Selon Oumar Guèye, ce secteur joue "un rôle clé dans la nutrition et la sécurité alimentaire en assurant près de 70% des apports protéiniques d’origine animale et une consommation per capita de 29kg/an (supérieure à la moyenne mondiale qui tourne autour de 20 kg/an)".
7 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (22:35 PM)Iso
En Mars, 2018 (23:44 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (02:56 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (10:55 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:26 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (12:21 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (12:26 PM)je les nomme :
- mary teuw niane : enseignement superieur
- pape abdoulaye seck : agriculture
- oumar gueye : peche
- mamadou talla : formation professionel
joker : j'ai un doute pour aminata mbengue ndiaye, elle m'a l'air travailleuse mais je doute un peu
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