Le feuilleton Yavuz Selim semble être loin de connaitre son épilogue. Après l’échec de la rencontre de ce lundi, l’Etat veut encore dialoguer avec les responsables de l’Ecole. C’est ce qu’a révélé Madiambal Diagne, le Président du Conseil d’administration de Yavuz Selim Sa.
«Il y a de cela 10 minutes, le gouvernement a pris contact avec moi. Ils m’ont dit qu’ils veulent discuter encore. Je leur ai répondu que nous sommes toujours ouverts aux discussions et au dialogue. Quel que soit le moment ou le lieu nous allons répondre», a révélé Madiambal Diagne, qui était face à la presse ce 10 octobre avec les parents d’élèves dudit groupe.
13 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (21:24 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:31 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:32 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:43 PM)Apres avoir fini de faire le tour de la question Yavuz Selim Vs Etat du Sénégal, il faut passer maintenant à une décision qui sauvegarde les intérêts supérieurs de tous.
D’abord, ceux de l’Etat, qui invoque des raisons supérieures. C’est leur droit et leur devoir, quoique d’autres puissent être en désaccord avec la nature de ces raisons. Ensuite, ceux des ayant-droits, Yavuz Selim SA, les parents d’élèves et leurs enfants.
Dans cet ordre s’il vous plait. C’est le temps du compromis.
C’est déjà bien que l’Etat a décidé de retirer sa plainte, qui d’ailleurs, n’aurait pas forcément été à son avantage. Le ministère a aussi exclu de confier l’administration de l’école à une autre entité, notamment Maarif. C’est tout à fait responsable et cohérent de sortir de cette impasse juridique. C’est aussi bien que les administrateurs de Yavuz Selim aient décidé d’accepter la sénégalisation entière de l’actionnariat, et même trouvé des repreneurs connus du milieu.
Des lors, un compromis est possible. Pourquoi pas une administration conjointe avec un tuteur désigné par l’Etat et le directeur de l’école désigné par les nouveaux repreneurs. Il suffirait d’un procès-verbal pour établir que l’Etat du Sénégal assurera la tutelle administrative de l’Ecole pendant l’année scolaire courante. Et qu’un tuteur sera désigné par le ministre pour être informé de toute décision relative à l’école, sur les aspects pédagogiques, financiers et administratifs, avec droit de véto.
Durant cette période, les repreneurs désigneront un nouveau déclarant responsable et travailleront avec l’Etat dans le cadrage des orientations de leur projet de reprise.
Mais alors, ces orientations devraient vraiment aller dans le sens d’une école d’excellence modèle pour ne pas dire pilote, avec ses exigences et privilèges. Oui, l’école d’excellence est une dénomination qu’il faut mériter par la mise en place de ressources matérielles, moyens humains et méthodes pédagogiques spécifiques et non juste par effet de sélection d’élèves brillants. On pourrait faire de cette ambition d’excellence de Yavuz Selim une opportunité de donner du contenu à cette excellence revendiquée sans vraiment être une distinction maitrisée par les acteurs du système. Une telle dynamique a besoin d’alliance et non d’adversité entre protagonistes.
C’est pourquoi, il faut respecter l’image du ministre et ne pas l’attaquer personnellement. C’est pourquoi aussi, Madiambal Diagne, fera surement plaisir aux parents en laissant la communication de Yavuz Selim à ces nouveaux repreneurs, pour éviter la personnalisation d’un débat qui dépasse sa propre personne même si on reconnait son implication légitime dans ce projet scolaire. Il ne doit plus se positionner comme un résistant aux raisons d’Etat invoquées. Il a mené un combat justifié. Il faut maintenant passer à une solution juste. Nous avons tant d’autres choses à résoudre.
Anonyme
En Octobre, 2017 (00:53 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (01:19 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (01:27 AM)Ok
En Octobre, 2017 (06:56 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (07:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (12:26 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (13:18 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (16:54 PM)Quant à Macky il est faible devant cet Erdogan qui lui impose ce qu'il doit faire foulant au pied les intérêts des enfants Sénégalais et la dignité de tous les Sénégalais.
Sékou Touré avait dit à De Gaul " nous préférons la dignité dans la pauvreté à l'opulence dans l'esclavage"
2019 c'est dans 18 mois et ce sont les Sénégalais qui vont voter ce ne seront pas les turcs, les français ou les saoudiens. Alors à vos cartes à tous pour restaurer la dignité du Sénégal
Anonyme
En Octobre, 2017 (17:31 PM)n’est pas victime !
IL EST COMPLICE.
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