UGB: un officiel annonce des programmes d'insertion pour les diplômés

Des programmes en phase de finalisation pourraient bien prendre en charge les projets des sortants de l’Unité de formation et de recherches (UFR) en sciences et technologies alimentaires de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a affirmé Jean-Pierre Senghor, directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques.

Après avoir suivi quelques présentations faites par ces sortants de leurs projets, mercredi à Saint-Louis, M. Senghor a indiqué le Programme d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes (PAPEJF) ainsi que le Programme d’appui des domaines agricoles communautaires cadrent bien avec les projets présentés.

Le premier signé la semaine dernière est financé par la Banque africaine de développement (BAD), à hauteur de 18,8 milliards de francs CFA, et le second par la Banque islamique de développement (BID), pour 200 milliards dont 60 milliards affectés à l’accompagnement pour ces genres de projets.

Il devra démarrer en début 2014, a dit M. Senghor promettant de reprendre bientôt contact avec ces sortants de l’UGB, car ‘’les projets épousent les attentes des autorités (lesquelles sont) préoccupées par l’urgence de booster la production agricole et de créer des emplois’’.

‘’A les écouter, on sent une passion et une volonté manifeste de réussir’’, a déclaré le directeur de cabinet qui dit fonder beaucoup d’espoir quant à la capacité managériale de ces étudiants à tenir le pari.

Il a mis l’accent sur la nécessité, avant toute aventure, de s'entourer de garanties par rapport à la pertinence sociale, la faisabilité technique et la rentabilité des projets.

M. Senghor s'est félicité déjà du fait que certains parmi ces étudiants ont commencé à dérouler leurs projets dans le milieu estudiantin et espèrent des fonds pour élargir leur marché.

Il ne se fait pas de doute quant à la capacité de ces jeunes à devenir les leaders d’un monde agricole pour pousser au développement économique du Sénégal, où le potentiel naturel et humain est présent.

Les étudiants ont présenté des projets dans les domaines de l’agriculture, de l’aviculture, de l’élevage qu’ils comptent démarrer pour l’essentiel dans leur région d’origine et attendent un appui financier pour étendre leurs activités déjà en cours.