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Un recteur appelle à lutter contre l’hégémonie des filières littéraires

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Un recteur appelle à lutter contre l’hégémonie des filières littéraires

Le système éducatif sénégalais doit de plus en plus lutter contre ‘’l’hégémonie’’ des filières littéraires, a estimé, mardi à Dakar, le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Pr. Saliou Ndiaye. Présidant l’ouverture de la 36ème Chaire UNESCO en éducation scientifique et technologique et formation des enseignants, M. Ndiaye a plaidé pour que ‘’l’enseignement professionnel prenne le pas sur l’enseignement général’’. ‘’De plus en plus, notre enseignement doit aller vers la lutte contre l’hégémonie des filières littéraires que nous constatons et faire en sorte que, chaque année, nous puissions fermer une classe de série littéraire au profit de classe de sciences techniques et de gestion, ou d’une classe consacrée à enseignement professionnel’’, a-t-il dit. Selon lui, le système éducatif a encore besoin d’enseignants’’, surtout dans certaines contrées’’. Toutefois, ce qu’il faut, ‘’ce n’est pas d’offrir des enseignants, mais des enseignants bien formés et, surtout, qui pourront demain mettre en place des formations professionnelles qui prennent le pas sur enseignement général’’. ‘’La pénurie d’enseignants formés, que ce soit pour l’école primaire, ou l’enseignement secondaire, est un obstacle particulièrement prégnant pour les nombreux pays en développement qui cherchent à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développent (OMD)’’, a-t-il relevé. D’après lui, la formation des enseignants ne saurait se résumer ‘’à la simple transmission de recettes pédagogiques plus au moins conventionnelles’’. ‘’Elle doit plutôt reposer sur des organisations de recherche et d’enseignement et les dispositifs didactiques à mettre en œuvre afin d’offrir à tous les enfants un enseignement de qualité, adapté aux conditions locales’’. L’Etat du Sénégal, a-t-il souligné, "a très bien perçu ces enjeux en engageant depuis plus d’une décennie une profonde réforme dans son dispositif d’enseignement et de formation, qui devrait créer de nouveau type d’établissement qui vont répondre au mieux à l’exigence de partenariat et à la volonté de faire jouer le secteur privé dans l’exécution de la politique gouvernementale’’. ‘’L'ENSETP (Ecole normale supérieure d'enseignement technique et professionnelle), qui a abrité ce séminaire, en tant que maillon essentielle de la nouvelle politique de formation professionnelles est, selon le recteur, au cœur de ce dispositif qui, à terme, fera de ce secteur un espace régi par la compétitivité et la performance''. Pour lui, ''le développement d'une chaire UNESCO par l'ENSETP arrive à son heure, puisqu'elle va efficacement contribuer à l’atteinte de nos objectifs, notamment grâce à sa dimension transversale, sur des questions essentielles, comme la qualité, la gestion et l'éducation pour tous, à tous les niveaux d'éducation''. D’une durée de deux jours, la 36ème Chaire UNESCO est axée sur le thème : ‘’Professionnalisation de la formation et des métiers de l’éducation et de la formation : pour quelle professionnalité ?’’. MF/ASG/DND



14 Commentaires

  1. Auteur

    Ama

    En Février, 2013 (15:47 PM)
    le senegalais confond l intectualisme et la francophilie

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  2. Auteur

    Anonymouse

    En Février, 2013 (15:49 PM)
    Si on ne parle pas de Bethio, Karim, d'homosexualité ou de miss Diongoma, personne ne lit ou ne commente...
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    Auteur

    Eisenheim

    En Février, 2013 (17:39 PM)
    Saliou Ndiaye a sans doute pensé qu'en tant que littéraire, de surcroit recteur de la première université du pays, il a une légitimité pour pondre des inepties pareilles. Son analyse est tronquée. La proportion d'élèves dans une filière ne se décrète pas. Il ne suffit pas de fermer une classe littéraire pour transformer les élèves qui doivent y être en scientifiques! Le vrai problème de l'éducation au Sénégal relève surtout d'un manque de vision globale des différents gouvernements successives qui n'ont pas su prévoir la croissance démographique de notre pays. Wade s'en est rendu compte et au lieu de mettre en oeuvre un véritable plan de formation des enseignants, a institutionnalisé la politique de volontariat (avec des vacataires recrutés par milliers) qui a fini par asphyxier un secteur déjà moribond. Loin de moi l'idée de dénigrer ces vacataires, mais ils ont été affectés dans les contrées du pays sans formation digne de ce nom. Mettre en place des formations professionnalisantes est une idée longtemps évoquée qu'il serait intéressant à développer; mais pas au détriment d'un enseignement général en sciences ou littérature;
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    Auteur

    Il

    En Février, 2013 (17:58 PM)
    Ill faut motiver les éléves et étudiants des séries scientifiques en leur donnant des bourses plus importantes que dans les autres filieres.

    18000 pour les litteraires mention inférieur à ABien

    36000 pour les scientifiques mention inférieur à ABien



    Pour les autres mentions supérieurs à Bien pas de différence entre littéraires et scientifiques 45000
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    Auteur

    Sam

    En Février, 2013 (18:45 PM)
    Je voudrais qu'il me dise ce que les 'scientifiques senegalais' ont cree avant de verser sa bile sur les litteraires. Les livres et les recherches de nos plus eminents professeurs sont couverts de poussiere.Personne ne s'en occupe.Il faut financer la recherche comme cela se fait dans les grandes universites americaines,l'opposition des filieres litteraires aux filireres scientifiques n'est pas pertinente, car il n'existe pas une frontiere rigide entre les deux. La " peur de la marmite eteinte" comme dirait Ousmane Sembene a force bon nombre de nos professeurs a deserter les amphitheatres et les laboratoires pour un poste de ministre ou de recteur
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    Auteur

    Carnage

    En Février, 2013 (20:57 PM)
    Contrairement à ce que beaucoup de commentaires ici, je dois dire qu'il a raison. Le problème des littéraires sénégalais c'est de se sentir dévalorisés à chaque fois que ce débat est lancé. Il ne s'agit nullement d'opposer littéraires et scientifiques mais de regarder objectivement ce qui se passent. Dans tous les pays développés la proportion des élèves et étudiants littéraires n'est pas supérieure à celle des sciences et techniques. Et la réalité, aujourd'hui dans tout le monde est qu'il est plus facile de trouver du travail après des études en sciences et techniques.

    Loin de moi l'idée de dire qu'on n 'a pas besoin des littéraires mais il faut reconnaitre que dans la plupart du temps les postes qu'il prétendent ce sont des postes d'accompagnement quand les autres sont à la production. Les pays asiatiques qui commencent à sortir du lot aussi l'ont compris, il est de notre intérêt de favoriser les sciences et techniques pour le bien de tous
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    Auteur

    Alimata

    En Février, 2013 (22:38 PM)
    La, Recteur, tu viens de faire une tres grosse bourde! Comment tu peux dire ça? C'est irresponsable: l'enseignement general est indispensable pour les premieres annees de la vie, jusqu'à la fin de l'adolescence. Apres les plus brillants de l'espritcontinuent à developper leur esprit, les plus adroits dans les techniques choisissent les professions techniques
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    Auteur

    Kit

    En Février, 2013 (23:35 PM)
    Pourquoi opposer les filières là où il est possible d'être syncrétique?
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    Auteur

    Dewey

    En Février, 2013 (06:45 AM)
    Le Recteur a parfaitement raison. Le Senegal est l'un des pays qui forment trop de littéraires et de juristes Il faut d'urgence mettre fin a cela.

    Si nous voulons nous developer il va falloir renverser cette tendance et former les gens dans les disciplines de développement comme l'économie, la gestion, la technologie, la médecine, le développement local, la mécanique, la sociologie, l'agriculture etc....
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    Auteur

    Le Parménide

    En Février, 2013 (07:42 AM)
    Dans tous les pays du monde se pose ce débat. Mais si ailleurs on tente de trouver des solutions, au Sénégal on se contente de parler sans établir un diagnostic sérieux et avancer dans la voie du changement. Que veut-on changer ? Le rapport enseignement général-enseignement professionnel ? Le rapport disciplinaires littéraires-disciplines scientifiques ? Les deux questions ne sont pas les mêmes. Donc si on n'a pas les idées claires là-dessus, on risque de se fourvoyer. La première question relève du problème de l'orientation scolaire et de la rigidité des infrastructures. Il est beaucoup moins coûteux de construire un lycée ou un collège d'enseignement général, un institut polytechnique qu'une école secondaire ou supérieure ne nécessitant pas des équipements pour l'apprentissage de métiers. Par contre si le problème est l'insuffisance du nombre d'élèves dans les séries scientifiques, il faut revoir la pédagogie de ces matières dans les écoles. Mais dans un système où il n'existe pas un contrôle de la qualité, il faut s'attendre à toutes les anomalies. En tout état de cause, les bons mathématiciens, physiciens, chimistes ou biologistes auront toujours besoin d'une bonne culture générale tout comme un bon littéraire ne doit pas être fermé aux sciences dures (cf Descartes, Pascal, Teilhard de Chardin...). La science d'aujourd'hui est celle de la complexité qui ne s'accommode plus de la construction de frontières hermétiques.
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    Auteur

    Le Scientifique

    En Février, 2013 (08:48 AM)
    N'importe quoi...



    Il faut savoir une chose : les bons littéraires étaient des bons élèves au collège comme la plupart des scientifiques. les jeux sont faussés en 3éme. L'orientation au lycée se fait sur des bases pas trés claires. le problème n'est pas d'avoir des scientiques ou des littéraires mais d'abord des professeurs sérieux , une façon claire et simple d'évaluer les élèves ( les faire réfléchir au lieu d'essayer de les faire redoubler de classes avec des évaluations fausées depuis les cours). L'important est d'être bon. Si le littéarire se sent bien dans ce qu'il apprend c'est que du bénéfice pour le pays. idem pour le scientifique. Pour information , je suis un mathématicien (devenu informaticien). Merci UGB
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    Auteur

    Aroseur

    En Février, 2013 (08:54 AM)
    thiey certains enseignants

    calmes et silencieux comme des aras

    braves comme des canards

    et pas du tout avards.





    Le recteur peut mal exprimer son idée.

    Mais l'hégémonie en question doit être corrigée.

    Le développement fait avec les sciences et techniques.
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    Auteur

    Salero

    En Février, 2013 (09:58 AM)
    Ce recteur a raison. Moi j ai fait litterature durant 3 annees au fac lettre. Une fois en europe j ai choisi informatic et me voila travaillant ds des domaines tres pointus. Au senegal, jamais je n aurais eu le droit de faire math ou infom. Mon Bac est un Bac A. En Inde on forme bcp bcp d informaticiens, trop meme. Ds mon domaine, je crois que ce sont les plus niombreux et toutes les entreprises ont soit des succursales la bas ou vont la bas former les nouveaux employers. Arretons de selection a l orientation, formons tout le monde et que les nouveaux sortants ne se limitent pas a chercher du boulot ds le public, qu ils cherchent a creer des entreprises. Les idees ne manquent pas.
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    Auteur

    Bld

    En Février, 2013 (10:57 AM)
    Comment ose-t-on parler de littéraires et de scientifiques dans un pays où l'Enseignement Supérieur est à bout de souffle. Une année universitaire 2011/2012 qui est toujours en cours, empêchant ainsi la nouvelle de démarrer. Que c'est grave!!! plus grave on en parle même pas, et pourtant on est conscient que les cours en juillet, août et septembre ne sont pas propices au Sénégal. Comment atteindre la performance du CDP ?
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