Dans le village de Thiar, situé dans la communauté rurale de Sagatta Djoloff, la consternation est toujours vive à la suite du viol, il y a quelques jours, d’une fillette de 7 ans par un élève de première du lycée de Dahra. L’émotion suscitée par le scandale est d’autant plus profonde que la victime n’est autre que la fille de la co-épouse de la mère de l’auteur des faits, autrement dit sa soeur adoptive. Ainsi habité par des desseins sordides, l’adolescent a saisi l’occasion d’une participation des membres de sa famille à un mariage célébré dans une localité voisine pour entraîner la gamine dans une maison abandonnée. Consentante ou non, l’aventure du lycéen n’a pas été une partie de plaisir pour la fillette, puisque ce sont ses cris de douleur qui ont ameuté une co-habitante qui a accouru pour venir à sa rescousse. De retour de la cérémonie évoquée, les parents ne sont pas revenus de ce qui s’est passé. C’est finalement la mort dans l’âme que les deux co-épouses acceptent d’étouffer le scandale en dépit de la gravité du forfait. Ce qui n’a pas été du goût d’un membre de la famille qui, par le biais d’un coup de fil anonyme, informe la brigade de gendarmerie dont les éléments effectuent une descente sur les lieux. Le lycéen est cueilli et la victime acheminée au centre de santé de Dahra Mbayène dont le médecin chef établi une défloraison totale de la gamine après consultation. Le mis en cause, admis en classe terminale, voit hélas son avenir compromis eu égard aux dispositions de la loi pour viol sur mineure de moins de treize ans. Il a dès lors été déféré au parquet de Louga en attendant son procès.
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