K.D, marchande de profession, est certainement la première victime de la crise qui sévit ces derniers jours dans le secteur de la pêche avec la rareté du poisson. Elle qui n'a pas hésité à s'envoyer en l'air avec deux jeunes individus pour certainement compenser les recettes qu'elle aurait dû engranger s’il n'y avait pas cette crise. Hélas, la gendarmerie s'en est malheureusement mêlée pour K.D qui croupit depuis hier mardi 25 courant en prison. En effet, dans la nuit du 23 au 24 courant, les gendarmes de Keur-Massar décidés à traquer les malfaiteurs jusque dans leurs derniers retranchements initient, au cours de cette nuit-là, une vaste opération de sécurisation dans les secteurs de Malika, Keur-Massar, Jaxaay etc.
Au campement de Malika, situé au bord de la plage où les gendarmes dirigés par l'adjudant Boubacar Ndiaye sont arrivés tard dans la nuit, un calme plat régnait sur les lieux. Seules les vagues déferlantes de l'océan Atlantique brisaient par moments le silence de cathédrale qui régnait sur les lieux. Un calme trompeur car dans l'une des chambres du campement, la dame K.D âgée d'une quarantaine d'années subissait les assauts répétés de deux jeunes. Sans crier gare, les gendarmes se fiant à leur flair ciblent la chambre et font irruption à l'intérieur où ils surprennent la dame coincée par les deux jeunes. Sommée de s'expliquer, K.D, le corps ruisselant de sueur, balbutie quelques mots avant de se lancer dans des dénégations malgré la présence des deux jeunes individus. Elle est ainsi arrêtée puis conduite à la brigade en compagnie des deux jeunes individus. Dans les locaux de la gendarmerie de Keur-Massar, K.D s'est confiée en ces termes aux enquêteurs après avoir recouvré ses esprits : « Je suis marchande de profession et je suis venue sur les lieux à la demande d'une copine dont l'amant gère le site. Certes deux jeunes m'ont fait des propositions pour une partie de plaisir, mais comme je suis en état de menstrues, je ne pouvais le faire. Ils ont insisté pour juste des caresses, mais j'ai refusé. Je ne suis pas prostituée, d'ailleurs je n'ai pas de carnet pour cela ». Une déclaration battue en brèche par la confession des deux individus dont l'un d'eux, M.N, a confié ceci aux enquêteurs : « Nous étions à la recherche d'une compagne pour satisfaire notre libido. Cette dame dont nous ignorons l'identité, nous l’avons trouvée sur place. Après lui avoir payé chacun 200 francs nous sommes entrés dans la chambre où ...." Des déclarations qui ne laissent subsister aucun doute sur ce qui s'est déroulé dans la chambre. Aussi, au terme de sa garde-à-vue, K.D a été déférée au parquet hier pour non inscription au fichier sanitaire.
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