Longtemps confinées dans un huis clos familial, les disputes parent-enfant finissent de plus en plus devant le juge. Hier encore, une affaire de violence à ascendant a été inscrite au rôle d’audience des flagrants délits. « Je n’ai pas violenté mon père ». Cette phrase, sortie du bout des lèvres d'un prévenu attrait pour violences à ascendant, est assez révélatrice d’un malaise sociétal. Âgé de 60 ans, Monsieur Pouye a nourri, logé, vêtu, soigné, éduqué pendant plus de vingt ans, son fils.
En retour, le bonhomme préfère stresser son paternel en passant son temps à proférer des menaces contre lui et lui mener la vie dure … sous son propre toit. Loin du huis clos familial, cette étouffante relation père-fils, a dérapé jusque dans les travées du Palais de Justice de Dakar. Le prévenu Charles Pierre Pouye et son géniteur sont debout au premier rang de la salle d’audience. Le père a porté plainte contre son propre fils pour violence à ascendant, dommage à la propriété mobilière d’autrui et détention et usage de chanvre indien. Arrêté et placé sous mandat de dépôt jusqu’à sa comparution à la barre du tribunal des Flagrants délits de Dakar, il a étalé ses regrets. (Texte : Le Quotidien)
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