Saisis d’un vol commis devant la station Mobil de Rufisque, les limiers qui ont mis la main sur une bande de malfaiteurs, se retrouveront à la fin de l’enquête, avec deux dossiers réglés. Faisant du coup, d’une pierre deux coups. Dans la nuit du 9 au 10 mars dernier, revenu de son travail, le sieur Pape Dieng, agent commercial, gare sa voiture devant la station Mobil de Rufisque et regagne sa maison. Le lendemain, il aura la surprise de constater que le coffre de sa voiture a été forcé. Il constate en outre, la disparition de sa caisse contenant des produits comestiques. Il s’en ouvre au gardien de la station. Ce dernier ayant assisté de loin à la scène, lui dresse le portrait-robot des malfaiteurs. Il ira se plaindre à la police.
Sans difficulté, les limiers vont mettre la main sur les nommés Babacar Bass et Mouhamadou Moustapha Sy. Interpellés, ces derniers seront trouvés porteurs d’une partie de la marchandise volée. Ils diront aux policiers que le reste du butin se trouve dans la chambre de Alioune Ndoye. La descente effectuée par les policiers dans la chambre permettra de trouver la caisse en question et le reste des produits volés. En plus de cette marchandise, les policiers ont découvert dans la chambre 500 grammes de chanvre indien et diverses marchandises. Cette découverte attirera l’attention des policiers sur un autre délit non encore élucidé. Quelques semaines auparavant, une boutique avait été cambriolée au quai des pêches de Rufisque. Et, le commissariat urbain de Rufisque chargé de cette enquête n’avait jusque-là pas pu élucider cette affaire. Mis devant cette autre affaire, Babacar Bass et M.Moustapha Sy avaient nié connaître cet autre dossier bien que reconnaissant le premier. Ils seront déférés le 12 mars dernier.
Présenté comme le cerveau de la bande, Alioune Ndoye avait pu se faufiler entre les mailles du filet de la police. Mais à force d’abnégation, les limiers ont fini par lui mettre la main dessus, le 13 avril dernier. Au moment de son interpellation, il a été une fois de plus, trouvé porteur de 9 cornets de chanvre indien. «Cuisiné», il a reconnu être le propriétaire de la drogue. Mais, à l’en croire, les 500 grammes de la drogue et les produits retrouvés dans sa chambre ne lui appartiennent pas. C’est ainsi que passant à table, il donnera les noms de Bassirou Sy et Malick Diagne. Connus tous des services du commissaire Mamadou Lamine Niang, les policiers sont directement allés les cueillir. Ils ont tous été envoyés devant le procureur de la République.
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