« Dakar, l’insoumise » de Fabrice HervieU-Wane : Un regard introspectif sur l’Afrique qui bouge

Pour montrer son attachement au Sénégal où il vit depuis 3 ans, le journaliste Fabrice Hervieu-Wane a passé à la loupe vingt six personnes sénégalaises qui excellent dans les domaines où elles évoluent. Ce livre est pour lui aussi un moyen utilisé pour montrer un autre visage du Sénégal qui compte des femmes et des hommes qui ont foi à tout ce qu’ils font.

Contrairement à certaines idées préconçues, négatives, sur l’Afrique, « Dakar, l’insoumise » de Fabrice Hervieu-Wane éclaire la lanterne du lecteur sur toutes ces personnes qui font bouger les choses par leur engagement quotidien.

Ce travail initié par la collection « Villes en mouvement », doit permettre de connaître toutes ces personnes connues ou anonymes appartenant à divers secteurs qui travaillent et innovent dans le sens de montrer que le continent africain regorge de gens qui ont foi en leur engagement. Pour l’auteur, la motivation première de ce travail « c’est de rompre à travers l’afro pessimisme et à travers ces vingt six portraits, montrer cette Afrique qui bouge ». L’auteur, un journaliste depuis 18 ans se dit amoureux de Dakar où il réside depuis 3 ans.

A travers cet ouvrage, le lecteur pourra se familiariser avec le romancier Boubacar Boris Diop, esquiver des pas de danse avec la chorégraphe Germaine Acogny, comprendre le dévouement du professeur Aboubacry Lam pour l’Egypte. Aussi, on peut également retrouver entre autres Penda Mbow la militante citoyenne, Haïdar El Ali l’écologiste ou encore Eugénie Aw directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) et bien d’autres encore.

Ce travail qui s’étend sur 220 pages est réalisé avec des personnes dont la tranche d’âge est comprise entre 40 et 50 ans et allie les photos des intéressés suivis de textes pour illustrer leur engagement sur des questions précises.

De l’avis de la directrice du Cesti, « ce travail montre qu’il y’a des gens qui font chaque jour des choses extraordinaires et qui par la même occasion disent tout haut ce qu’ils pensent ».

Tandis que pour Penda Mbow, « il est toujours bon de savoir comment vous êtes jugés par les autres et cela nous permet de redoubler d’efforts dans le travail que nous faisons au quotidien ».