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Immigration

Georges Fayez CHOUCAIR, consul honoraire du Sénégal : « Chaque semaine, deux à trois Sénégalais sont rapatriés d’Angola »

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Georges Fayez CHOUCAIR, consul honoraire du Sénégal : « Chaque semaine, deux à trois Sénégalais sont rapatriés d’Angola »

L’Angola est un pays  où l’accès au visa de séjour est quasi impossible. Malgré cette situation, des Sénégalais se rendent dans ce pays très riche. Le Consul général honoraire du Sénégal en Angola, Georges Fayez Choucair, est ainsi très sollicité, notamment pour les rapatriements des Sénégalais en situation irrégulière. 

 

Monsieur le Consul honoraire, peut-on avoir une idée des conditions de vie des Sénégalais en Angola ?   

« Le match Angola-Sénégal a permis à la communauté sénégalaise basée en Angola d’être plus proche du Sénégal. Je dois d’abord féliciter tous nos compatriotes qui sont ici à Luanda parce qu’ils ont du mérite. L’Angola n’est pas un pays facile d’accès, et malgré tout, cela ne décourage pas les immigrants à tenter l’aventure. Ils sont des gens qui travaillent et qui ne créent pas des problèmes. Au contraire, ils participent au développement du pays, et par rapport à toute la communauté africaine, les ressortissants sénégalais ont quand même une attitude très responsable et très citoyenne. Je voudrais donc les en remercier. La communauté sénégalaise n’est pas très importante en termes de quantité. Elle représente à peu près 300 personnes en situation régulière. Malheureusement, l’Angola est un pays très organisé, l’accès au titre de séjour est très difficile. Même pour les sociétés bien établies ici, l’accès au visa de travail est très compliqué. Ils sont compliqués parce que, généralement, la bureaucratie ne répond pas à la demande des sociétés tant angolaises qu’étrangères et c’est ce qui fait que les démarches administratives sont très difficiles. Les Sénégalais en souffrent particulièrement, mais arrivent tant bien que mal à survivre et aider leur famille au Sénégal. »

 

Ils sont combien de Sénégalais en situation irrégulière et qui attendent leur régularisation ?   

« On n’a aucun chiffre concernant les Sénégalais en situation irrégulière parce qu’ils vivent dans la clandestinité. Et dans ces conditions, on n’est pas en mesure de les connaître. Nous les connaissons que quand ils sont arrêtés, et grâce au secrétaire général du Consulat, Marcel Niang à qui je rends hommage parce qu’il est très disponible, on essaie chaque semaine de rapatrier le maximum de personnes possible. Je peux dire qu’au niveau diplomatique, avec l’ensemble de tous les pays qui ont des personnes en situation irrégulière, nous sommes quand même les mieux respectés, les plus efficaces et cela je tiens à remercier M. Niang (Marcel) mais aussi notre attachée, une Angolaise qui s’appelle Sandra Mariana Bento. Ces deux collaborateurs font un travail excellent pour que chaque semaine on puisse rapatrier le maximum de Sénégalais en situation irrégulière. »

 

Comment appréciez-vous le comportement des Sénégalais en Angola ?

« Ils ont un comportement responsable. Ils sont très disciplinés, pacifiques, disponibles. Bref, les Sénégalais sont acceptés par la population locale. L’amalgame que les Angolais font, c’est qu’ils considèrent les Maliens, les Guinéens, les Mauritaniens comme des Sénégalais à tel point qu’on les appelle des « Senegalese ». Et cela remonte aux années 1980, 1990 lorsque l’exode de tous les Africains de la République démocratique du Congo, l’ancien Zaïre, qui sont arrivés en Angola dans les années 90. En réalité, les Sénégalais représentent 10% de la communauté ouest africaine. Ce sont des hommes d’affaires, des éleveurs, des cadres, des commerçants etc. Ils travaillent en toute sérénité. »

 

Ils sont combien les Ouest Africains en situation irrégulière et qui sont en voie d’être rapatriés ? 

« C’est difficile à savoir parce qu’on n’a pas de communication entre les représentations diplomatiques. Chaque consulat et chaque ambassade travaille avec ses propres moyens. Nous, nous avons la chance d’être très actif. Et encore une fois, je loue les efforts de Marcel Niang très disponible. Son téléphone ne cesse de sonner. Même tard dans la nuit, les Sénégalais qui sont à Dakar, voire ceux qui sont en prison l’appellent pour pouvoir lui soumettre leur situation. Il fait le lien entre le Sénégal et leurs familles pour qu’on puisse les rapatrier. Mon rôle, c’est de faciliter, sur le plan politique, toutes les démarches entre le service d’immigration et notre service pour qu’on puisse les rapatrier le plus rapidement possible. »

 

Est-ce que vous faites des démarches administratives pour aider ceux qui sont en situation irrégulière ? 

« (Il coupe). Régulariser, ce n’est pas possible ! (Il se répète). Parce que l’Angola est un pays  très compliqué en matière de textes. Et ses textes, il faut les respecter. Je tiens à souligner quand même que l’Etat angolais est, tant bien que mal, tolérant parce que les conditions de détention de nos détenus sont à un niveau plus élevé de la moyenne en Afrique. Ils respectent les droits de l’Homme. En tout cas, je peux vous confirmer que nos concitoyens ne sont pas maltraités même dans les prisons (…). Parmi les représentations diplomatiques, le Sénégal a l’un des rares consulats qui parvient à rapatrier ses concitoyens en situation irrégulière le plus rapidement possible. On a peu de Sénégalais aujourd’hui en situation carcérale. »

 

La fréquence du rapatriement se fait à quel rythme ?       

« On essaie de faire cela par semaine. Nous sommes aujourd’hui à deux, trois rapatriements par semaine. De nos jours, on a de moins en moins de personnes, ce qui est une bonne chose. Nous avons des pics, et c’est notamment des gens arrêtés dans les provinces. La difficulté c’est lorsqu’ils sont dans les provinces et pour qu’ils viennent à Luanda, c’est un temps que nous ne parvenons pas à contrôler. Mais dès qu’ils sont à Luanda, nous avons l’information et nous arrivons au bout d’une semaine, voire deux à les rapatrier si nous sommes en contact avec leurs familles. »



12 Commentaires

  1. Auteur

    Message

    En Juin, 2013 (05:47 AM)
    Le vrai message de cet article est: une propagende libanaise!
  2. Auteur

    Diop

    En Juin, 2013 (11:59 AM)
    peut importe qu'il soit libanais ou autre. Peut etre meme que c'est un sénégalais d'origine libanaise. l'essentiel c'est qu'il est disposé à servir ses compatriotes et pour cela , respect.

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    Auteur

    Senegalostupide

    En Juin, 2013 (12:16 PM)
    Le monde entier est sénégalais, vive la téranga sénégalaise.

    On n'a qu'à imprimer 7 milliards de cartes d'identité sénégalaise et les distribuer au monde entier, comme sa on est tranquille

    Vive l'hospitalité sénégalaise
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    Auteur

    Bill

    En Juin, 2013 (13:23 PM)
    Voilà le pays arc-en-ciel où tout le monde se revendique une appartenace à une entité du puzzle, qu'est cet espace disparate. Au sud, une frontière poreuse, à la limite du Non-droit. au Nord, un fleuve qui se deverse sur un pont (Faidherbe) apuré. Cette partie, longtemps entremêlée de conflit et d'apaisement, rabatte son contentieux historique entre communanutés indigènes et apatrides. Si ce n'est l'Ouest, au firmament des murmures de vagues entrelacées d'émotion de nègres dans des soutes, l'Est est l'ambition non assumée, voire le refus d'un état de droit. Cette fenêtre Est, est l'entrée principale au/du continent dont on veut d'être le porte-étendard. Comment s'étonner d'être martyrisé pour peu que l'on soit de ce creuset multiconfessionnel, multiculturel, multiethnique etc, sans un tronc commun identitaire. L'état-nation, au demeurant inclusif, est incontournable dans le procès de l'Afrique confédérée. Tout le monde ne peut s'approprier le même sésame au nom de cette unité africaine qui va dans tout les sens. On fabrique une case avant la concession. On construit un village avant la ville donc une entité nationale avant une union convergente. O combien une Union, étriquée de ses succeptibilités, ses méfiances, ses avancées et ses reculades, peut être une utopie générationnelle....
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    Auteur

    Detectiv

    En Juin, 2013 (13:36 PM)
    j'ai mon frère qui vit à luanda mais vraiment c'est un pays totalement fermé.C'est désolant de voir un pays africain refusé ces frères africains. ON ne peut même pas avoir de papiers car ils ont aucune politique de l'imigration. Sachez que les étrangers sont mieux traités en Europe qu'en Angola.
    Auteur

    Baollbaoll

    En Juin, 2013 (15:09 PM)
    ils ne veulent pas etre envahi de baol baol ,de vendeur ambulant ;de gens sans autre competence
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    Auteur

    Deug

    En Juin, 2013 (15:30 PM)
    OH, MERCI BAOL BAOL , POSTE No 6 . C'EST UNE BELLE REPONSE .
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    Auteur

    Kenen

    En Juin, 2013 (19:22 PM)
    les senegalais sont de braves gens et tout ça pour aider la famille. Laisser tranquille les baol baol car ils ne savent que travailler pas comme vous complexés et bavards.
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    Auteur

    Toth Toth

    En Juin, 2013 (22:46 PM)
    Se diferen tu dit europ y afric les europeo son gente normal les africano son sunormales soko wede diaral ak auto au depui madrid ba frontier y de maroc pasar por mauritania asta rosso humanos no tene derecho nugun
    Auteur

    Kokok

    En Juin, 2013 (10:23 AM)
    C'est bien fait pour la gueule des Sénégalais ils reçoivent les niaks et les niaks les rapatrient aux Senegal. Vive la Teranga!
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    Auteur

    Jnkjn

    En Juin, 2013 (10:28 AM)
    Vive l'Angola! Eux au moins ne sont pas un pays marche, et contrôlent leur immigration. Eux au moins ne dénigre pas leur nationalité en la vendant a 25,000CFA.
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    Auteur

    Said

    En Mai, 2014 (06:57 AM)
    des personne comme les CHOUCAIR,que ce soit el hadj FOUAD que dieu ait son ame ou ses fils ,l Afrique en a grand beson ;au lieu de verser dans les insultes prenez en de la graine et,le continent se developpera!
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