SOIREE AU PENCC-MI : Paco Jackson et deux talibés de « Baye Niasse » couvrent Titi d’une fortune

Tenir une soirée le 22 du mois, il faut vraiment être fou pour le faire. Mais quand on s’appelle Titi Tine, on n’hésite pas.
Femmes, jeunes, moins jeunes, l’âge importait peu. Titi, c’est tout ce qui compte pour eux. Et, c’est à juste raison. Au regard de la pub diffusée en boucle par les chaînes de télévision : « Titi en live, ce vendredi au Pencc-mi » avec la voix de Dj Boub’s suffisait.Six, dix ou vingt mille pour l’entrée n’a aucune importance. À 1 h30 déjà, elle était là. Assise sur l’un des fauteuils moelleux du salon réservé aux Vip (une boucle d’oreille, coiffure comme d’habitude dans un magnifique « haut »), elle était à l’instar des fans en train de se préparer au grand show.Et, pour cela, il lui fallait juste une bonne dose de concentration. Ce qu’elle fit jusqu’à 2h 5mn avant de prendre le micro pour entonner « Serigne Touba », « Dieng Salla » et « Titi Yé ». Le public est enfin là, pas celui des grands jours, mais assez fourni.Des applaudissements fusent de partout. « Titi-Titi », il n’en fallait pas plus pour requinquer l’artiste. L’ambiance monte d’un cran. Ceux qui se retenaient se déchaînent au rythme du tamas quand « Samaye wadiour », « Mbeuguel » ou encore « Dabakh » sont interprétés. Ndèye Guèye à Titi : « Si Serigne Bara et Youssou Ndour ne sont plus de ce monde, je n’ai plus rien à faire ici » Ndèye Guèye, chemise blanche, casquette sur la tête fait son apparition sur scène en compagnie de Mounass, sa sœur. Après son show, elle fera savoir micro en main que bien qu’elle ait mal au bras droit du fait d’un déboîtement, son devoir était de prendre place aux côtés de Titi. « C’est à la télévision que j’ai vu la pub. Et vu l’intérêt que tu accordes à ma modeste personne, je ne pouvais pas ne pas venir.Car, même si tu as à tes propres danseurs, la bienséance voudrait que je dise tout haut et devant ton public tout ce que tu fais de bien pour moi. Elle m’amène avec elle à chaque tournée internationale. Titi fait appel à moi à chaque fois. Parce que c’est moi qu’elle sent dans certains trucs ». Et, comme si cela ne suffisait, la danseuse d’ajouter : « Titi, barki Elhadj Fallou Mbacké, Serigne Bara momaye danél. Moom ak Youssou Ndour bougnou fi nékatoul yalla bouma fi dess » ( traduction : Titi, par la grâce de Elhadj Fallou Mbacké, c’est Elhadj Bara qui me fait tomber.Lui et Youssou Ndour, si jamais ils ne sont plus de ce monde, je n’aurai plus rien à faire ici ). Il était 3h 10 mn. Packo Jackson et deux talibés de Baye Niasse couvrent Titi de billets Et c’est juste après ( à 3h 20 mn, il a croisé Ndèye Guèye à la sortie ) que Packo Jackson sanglé dans un « kaftan » de couleur noire avec des lunettes noires fera son entrée en jeu. Toujours égal à lui-même, il gratifiera aussi bien les musiciens qui composent le groupe ainsi que l’artiste elle-même de billets.Pas n’importe desquels, cette fois-ci, ce ne sont pas des euros mais plutôt des dollars.Que Titi distribuera aussitôt après son départ à son groupe. Au grand étonnement du public qui n’en était pas au bout de ses surprises. En effet, quelques minutes après Paco Jackson, deux talibés de Baye Niasse feront leur entrée en matière. L’un à gauche, l’autre à droite de l’artiste pour dégainer pendant un bout de temps soit des billets de cinq ou dix mille pour repartir comme ils étaient venus avec une bonne dose de « Music », le dernier morceau d’une soirée bouclée à 4h 4mn.Irrésistible Titi.