Dakar, Seneweb.com - Menaces de mort proférés par le président Gambien: La coalition Gambienne pour les droits Humains demande la traduction de Yayah Jammeh devant la cour pénale internationale.
Que se passe-t-il avec nos dirigeants, tentons-nous de dire. Alors que la Guinée compte ses morts après la répression violente de la police sur des manifestants faisant état d'une centaine de morts selon les autorités de la croix-rouge guinéenne, tout prés de nous, le président Gambien en l'occurrence Yayah Jammeh profère, lui, des menaces de mort à l'endroit des défenseurs des droits de l'homme.
"Je tuerais quiconque voudrait déstabiliser ce pays. Si vous pensez que vous pouvez collaborer avec des soit-disant défenseurs des droits humains, en toute impunité et vous en tirer, alors vous vivez dans un monde de rêve. Je vous tuerais et rien n’arrivera", aurait déclaré le président gambien, Yayah Jammeh.
Une déclaration qui fait sortir certaines organisations de défense des droits de l'homme de leurs gonds. En effet,la Coalition Gambienne pour les Droits Humains basée à Dakar, demande la traduction devant la Cour Pénale Internationale (CPI) du président gambien.
Ainsi, soutient le président de cette coalition, Abubacar Baldé:« Yaya Jammeh doit être traduit devant la Cour Pénale Internationale, car «la société civile est muselée en Gambie et tous les instruments pour garantir la démocratie, la justice sont sous le magistère de Jammeh, il recrute des juges pour des tâches bien déterminées avant de les révoquer»affirme-t-il .L'ancien ministre Gambien se désole de l'impuissance de l'Assemblée Nationale à freiner les «actes dictatoriaux»du president.
Cependant,suite aux"intimidations et les morts mystérieuses innombrables",l'ancien ministre Abubacar Baldé estime que la Gambie est devenue «une prison en plein air».Le président de la coalition Gambienne des droits Humains basée à Dakar fait savoir que «Depuis 15ans , il n'existe pas de justice, ni démocratie, ni droits humains en Gambie».
Notons aussi que la presse Gambienne avait été victime de représailles et certains journalistes incarcérés pour avoir réclamé justice sur l'un des confrères assassiné.
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