Le lancement de la plateforme des actions de la société civile pour l'indépendance de la justice tenu samedi dernier, a servi de tribune au défenseur des droits de l'homme Me Assane Dioma Ndiaye pour plaider en faveur de l'indépendance de la justice au Sénégal.
"Il faut crédibiliser les institutions de la justice qui est instrumentalisée, comme c'est le cas dans l'affaire Khalifa Sall. Entre l'instruction, le jugement de première instance, le jugement de la cour d'appel et le pourvoi, tout s'est déroulé en un an. Pendant ce temps, nous avons des dossiers qui durent, 3 à 4 ans. On a agi avec célérité comme si nous étions devant un ordinateur paramétré, programmé", déplore-t-il dans l'As quotidien de ce lundi.
Assane Dioma Ndiaye dit également son inquiétude devant l'exactitude des informations judiciaires livrées dans la presse. "Quand la presse dit qu'on arrête Khalifa Sall ou que le juge va rendre une audience, cela s'est avéré. Quand la presse annonce les dates et les décisions, cela se vérifie exactement à la minute. On n'est plus dans le cadre de la justice", peste la robe noire.
7 Commentaires
Soigneur De Fous
En Janvier, 2019 (11:52 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:05 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:07 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:07 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:08 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:58 PM)Celà tient aux valeurs individuels que chaque magistrat tient en considération pour faire son travail dignement, en évitant d'être corrompu, en recherchant son indépendance vis-à-vis des lobby religieux et familiaux.
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