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ABDOU SALAM FALL, FONDATEUR DU NUMÉRO UN DES PORTAILS D’INFORMATION SÉNÉGALAIS

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ABDOU SALAM FALL, FONDATEUR DU NUMÉRO UN DES PORTAILS D’INFORMATION SÉNÉGALAIS

Abdou Salam Fall, 38 ans, est le fondateur de SeneWeb. Il jure ne courir "ni pour l’argent ni pour le pouvoir, mais juste pour satisfaire une passion pour l’informatique, née par hasard".

"Tête en l’air"

Le bureau du boss est un sacré bazar. Situé au premier étage d’une villa de Sicap Karack, la pièce n’a rien d’un refuge de déco addict. Divers objets jetés sur les canapés couleur crème. Ici un livre négligemment posé, là une télécommande et des stylos qui trainent. Sur la table de travail, une pile de documents et deux ordi (fixe et portable). Des cartons vides de jus de fruits, quelques noyaux asséchés de dattes et, soupçon de coquetterie, une bouteille d’eau de parfum Calvin Klein…

On se croirait dans la chambre d’un ado fâché avec l’ordre et la discipline ou dans le repaire d’un geek en rupture de ban. Et pourtant on est bien dans l’antre d’Abdou Salam Fall, le fondateur du portail d’information SeneWeb. "Désolé pour le désordre. Vous savez, je suis un peu tête en l’air", se justifie-t-il, visiblement gêné.

Ses employés l’appellent Salam. Il reçoit en bas de jogging cendre, polo noir et pieds nus. S’exprime en mixant wolof-français-anglais. Et, souvent, en moulinant l’air avec ses bras. Surtout connu pour sa discrétion, il mène sa vie en ermite. Loin des mondanités et des médias. Rares sont les Sénégalais qui le connaissent. Et beaucoup parmi ceux qui ont entendu parler de lui n’arrivent pas à mettre un visage sur son nom. "J’ai toujours préféré me mettre en retrait au profit du site. Il vaut mieux que les gens parlent de SeneWeb plutôt que de moi", s’excuse-t-il presque en se calant dans son fauteuil ergonomique.

Son oncle Ibrahima Samb a une autre explication de cette discrétion : "Salam est naturellement modeste. Il lui arrive par exemple de payer les études d’un membre de la famille sans qu’on le sache à moins que l’intéressé ne le révèle lui-même à la fin de son cursus. Et les gens sont souvent surpris lorsqu’ils découvrent qu’il fait partie des patrons de presse qui comptent au Sénégal. Il est tellement simple."

Et ça marche. SeneWeb est le portail sénégalais le plus cliqué. Il enregistre, selon une estimation de son patron, près d’un demi million de visites par jour. Il est le numéro un de sa catégorie, damant le pion en terme d’affluence, voire d’influence, à tous les médias traditionnels.

Mais malgré cette position dominante, Salam vise davantage de parts de marché. Histoire de maintenir à bonne distance la concurrence. Laquelle est de plus en plus rude depuis que les sites d’infos sénégalais ont essaimé sur la toile. La recette pour monter plus haut ? "Nous devons nous réinventer, être plus créatifs», indique le jeune patron de presse (38 ans le 3 décembre dernier). Nous avons mis en place notre propre rédaction ; nous produisons maintenant une bonne partie de nos contenus et travaillons également sur quelques innovations."

Il allume son ordi pour dévoiler, non sans fierté, la prochaine version du portail : "une plateforme plus vivante, plus dépouillée". Qui adopte le principe de la grande Une avec un gros titre. De nouvelles rubriques et davantage d’interactivité. Quant à l’Adn de site, le forum de discussions, un temps voué à la poubelle, il reste. "Merci de ne pas prendre de photo, nous demande-t-il gentiment en levant ses yeux de son ordi. Nous voulons réserver la primeur à nos visiteurs le jour du lancement de la nouvelle version du site."

Initialement prévu début de janvier, ce lancement a été repoussé à la fin du mois. À cause des hackers d’Anonymous- SeneWeb a été touché pendant quelques heures par la vague de piratage dont 20 000 sites ont été victimes dans le monde-, mais surtout grâce au rédacteur en chef du portail, Daouda Mine. "Lorsqu’il a fini de travailler sur la nouvelle version, informe Mine, Salam nous a soumis le projet. Nous lui avons fait des suggestions, notamment au plan du contenu éditorial, et il en a tenu compte. D’où le report."

Salarié à SeneWeb

Pour réussir cette transition, le patron de SeneWeb n’a pas lésiné sur les moyens. Il a arraché àL’Observateur son rédacteur en chef- Daouda Mine donc-, puisé quelques éléments au Populaire et convaincu, notamment, le talentueux photographe de SenePlus, Boubacar Badji, de faire le grand écart entre les deux portails.

Sur le terrain du foot, on aurait dit qu’il a affolé le Mercato. Et que, pour réussir son coup, il a fait chauffer le chéquier, toutes proportions gardées, à la manière des Qatariens qui rudoient le fair-play financier sur le marché européen des transferts de footballeurs. Proposant des salaires qu’il qualifie de "juste décents", un cadre de travail "où il fait bon vivre", du "matériel de qualité" et quelques petits bonus comme offrir chaque jour à ses employés petit déjeuner et déjeuner.

"Franchement je ne sais pas exactement combien tout cela coûte, mais je sais que c’est un investissement utile, indique-t-il sans se mouiller sur le montant de la facture. L’important pour moi est que les gens soient dans de bonnes conditions pour travailler." Daouda Mine acquiesce : "Il a respecté tous ses engagements vis-à-vis de moi et de la rédaction. Il a mis à disposition les moyens de travail et m’a donné carte blanche pour procéder à un recrutement conséquent."

Mais si Salam dut casser sa tirelire pour lifter son portail, il lui a fallu aussi s’investir personnellement. À fond. Depuis janvier 2013, il a tout plaqué pour SeneWeb. Tenant les manettes à plein temps moyennant, "pour la première fois depuis la création du site", un salaire mensuel qu’il ne révèlera pas. "Je préfère garder ça pour moi", murmure-t-il. Cachotier.

Il concède néanmoins un indice : "Je me suis toujours dit que le jour où le site me permettra de gagner autant d’argent que je pourrais en gagner ailleurs, je laisserai tout tomber pour m’en occuper en full time." Sourire malicieux. En déduire  que, logiquement, il ne touche pas des miettes à SeneWeb, puisqu’il y a plus d’une dizaine d’années, Salam a émargé à 45 000 dollars annuels (plus de 22 millions de francs Cfa, soit près de 2 millions par mois) pour un contrat avec le gouvernement américain.

Le fondateur de SeneWeb s’échine à mériter sa paie. Il passe des heures dans son bureau qu’il rejoint souvent dès 9 heures du matin. Coordonne les activités de ses équipes, se consacre à la programmation (sa prédilection) et travaille sur de nouveaux projets. Et "quand le boulot l’exige", il passe la nuit dans ses locaux où il s’est aménagé "une petite chambre". Pour quelqu’un qui a "sacrifié" sa jeunesse pour "les études et le travail", ce n’est pas la mer à boire que de bûcher autant.

Sénégal-Côte d’Ivoire-Usa

Jeune garçon énergique et insouciant, Salam a grandi à Rufisque entre la maison de son oncle maternel et celle de son arrière grand-père maternel. Il fréquente l’école du coin, mais ses résultats scolaires sont catastrophiques. Son papa, Maodo Madior Fall, marchant ambulant de son État, n’a pas le temps de l’aider à faire ses devoirs. Sa maman, Fatoumata Samb, "une dame de fer", non plus. À l’époque, elle tenait un salon de coiffure en Côte d’Ivoire. Au cours de vacances au Sénégal, elle se rend compte que son fils n’est pas sur la bonne pente. Elle décide de l’emmener avec elle à Abidjan. Le résultat est immédiat, l’enfant brille à l’école. Termine son cycle primaire avec brio avant de revenir au Sénégal où il décroche son Bfem.

Ensuite, maman fait cap vers les États-Unis. Rebelote. Salam fait ses valises et la rejoint. On est en 1995. Après des cours d’anglais, il passe en prépa avant d’être reçu en collège. Son avenir semble tracé. Mais au moment des inscriptions, problème. Contrairement à ce que croyaient les responsables de l’administration de l’établissement, Salam n’a pas le Bac. Avec le Bfem, il n’est pas éligible. Dans un pays "talentophage", il aurait été sûrement ajourné direct. Mais aux États-Unis, chacun a droit à au moins une deuxième chance.

Le directeur du collège lui tend une perche : il a le droit de passer un test pour décrocher une équivalence. En cas de succès, il poursuit son rêve américain. En cas d’échec, l’école lui rembourse les frais déjà engagés, mais il devra en revanche perdre son visa étudiant et rentrer au bled. Une catastrophe. Le jeune homme jette toutes ses forces dans la bataille. Il bosse dur, passe des nuits blanches. Il décroche le sésame. "Vous vous rendez compte ? Mon avenir, toute ma vie, tenait à ce test ; je ne pouvais pas le manquer", s’enflamme-t-il aujourd’hui en arborant un grand sourire jubilatoire sous ses yeux bridés pétillants de malice.

Arrive l’heure du choix de l’orientation post-bac. Comptabilité, Gestion des entreprises ou Informatique ? La palette n’est pas large. "J’ai dit ‘Informatique’, sachant que c’est un choix par défaut, confie-t-il en fouillant dans ses souvenirs. Je ne savais vraiment pas sur quoi je me lançais ; l’essentiel pour moi était de choisir une filière où il n’y avait pas de gros bouquins à lire."

Erreur ! Pour la filière "Réseau", sa spécialité, il n’y avait que de gros bouquins au menu. Il se lève et tire de sa bibliothèque un volumineux manuel d’Informatique. "Voilà le genre de livre qu’on avait au programme, je n’en revenais pas", glisse-t-il, l’air amusé.

Malgré tout, le jeune homme prend très vite goût à la matière. Découvre ses secrets, ses subtilités et ses possibilités. Une passion est née. Un génie de l’informatique, dans la foulée. Il croise le chemin d’un Indonésien qui lui confie qu’à partir de sa chambre, il peut concevoir son propre site Web. Ensuite, il découvre Abidjan.Net, portail d’information ivoirien très réputé. Une révélation. Il tombe sous le charme et se dit : "Je veux avoir un site comme ça." Son rêve se réalise en 1999. SeneWeb voit le jour.

Lancé il y a seize ans aux États-Unis, le premier portail sénégalais était à l’origine un simple forum de discussions. "Exclusivement dédié aux Sénégalais de la diaspora, qui n’avaient pas de plateforme d’échanges sur les nouvelles du pays", précise son fondateur. Le contexte était favorable. C’était quelques mois avant la première alternance démocratique. Le Sénégal s’ébrouait. Le front politico-social était volcanique. Le pouvoir PS s’avançait inéluctablement vers le crépuscule, une nouvelle ère s’annonçait. Au milieu de cette déferlante démocratique, la liberté d’expression était devenue un navire insubmersible. Les médias privés tenaient le gouvernail. Et SeneWeb était au premier rang de l’aventure.

En se remémorant cette époque, Salam, qui n’avait pas encore 25 ans, cache mal sa fierté : "Le forum explosait. Les discussions étaient vives, les points de vue s’affrontaient sans restriction."

Le meilleur était devant. La plateforme de discussions passe portail d’information. L’essentiel des contenus des journaux et autres supports du paysage médiatique sénégalais y est repris. En un laps de temps très court, elle devint incontournable. Mais si SeneWeb tient une bonne part de sa notoriété de sa légitimité des "premiers venus", il surfa surtout sur la vague de l’histoire. "Certains événements ont été du pain béni pour nous, avoue son fondateur. D’abord, il y a eu l’alternance de 2000, qui nous a propulsés. Ensuite, successivement les exploits des Lions du foot au Mondial 2002, les déboires d’Idrissa Seck avec l’affaire des Chantiers de Thiès, les Locales de 2009, les manifestations du 23-Juin et, plus récemment, la chute de Wade en 2012."

Plus d’un demi milliard

Avec un tel succès, SeneWeb attire les convoitises. Un jour, le téléphone de son boss retentit. À l’autre bout du fil, un homme qui, sous couvert d’anonymat, se présente en émissaire du Palais sous l’ancien Président Abdoulaye Wade. Il met 600 millions sur la table pour le rachat du portail. "Je décline l’offre, confie Salam. Il revient plusieurs fois à la charge, sans succès. Plus tard, j’appris que l’offre était fixée à un milliard de francs Cfa par Wade ou Karim. De toute façon, même pour des centaines de milliards, je n’aurais pas vendu. Je n’ai jamais eu l’intention de vendre le site. J’ai accepté de discuter à l’époque juste pour avoir une idée de la valeur du portail."

Les représailles tombent. SeneWeb est soumis à un redressement fiscal. Sans effet. "Nos comptes étaient en règle, clame Salam. Ensuite, ils nous ont reproché d’avoir changé d’adresse sans le déclarer. Aussi, lorsque nous avons diffusé des photos d’une marche de l’opposition, la Dic est venue saisir nos machines croyant pouvoir bloquer le site." Peine perdue. Le portail poursuit son bonhomme de chemin, fidèle à sa ligne : "l’information au service des populations".

Aujourd’hui, c’est le calme après la tempête des années Wade. Mais Salam reçoit toujours des coups de fil de décideurs politiques, religieux ou économiques soit pour se plaindre du ton d’un article soit pour solliciter tout autre traitement de faveur. "Je demande presque systématiquement à mes interlocuteurs de s’adresser aux responsables de la rédaction parce que c’est eux qui décident. Mais si quelqu’un, quelle que soit sa position et sa condition, me dit qu’une information parue sur le site risque de ternir son image, je peux demander qu’on l’enlève. Sans aucune contrepartie et si ce n’est pas un détournement de l’argent public ou un crime ou délit avérés."

Cette position d’influence ne fait pas rêver Salam. Il assure ne courir "ni pour l’argent ni pour le pouvoir, mais juste pour satisfaire une passion née par hasard". Revendique une "indépendance" qu’il n’entend "brader pour rien au monde". Et rejette toute idée "d’ouverture de capital à des investisseurs ou de recourir à des parrainages" pour renflouer ses caisses. "SeneWeb ne roule que sur fonds propres grâce à la publicité et à ce que nous verse Google. Contrairement à ce que beaucoup pensent, nous connaissons parfois des difficultés financières. Mais, ce n’est pas pour autant que je vais solliciter des financements extérieurs. Tant que nos recettes pourront supporter nos dépenses, je suis l’homme le plus heureux."

Les chosent semblent aller pour le mieux, même si Salam refuse d’évoquer ses finances. À preuve, il ne regrette pas d’avoir quitté les États-Unis, avec sa famille, et toutes les opportunités de ramasser une fortune, pour venir s’installer au Sénégal. Ses enfants (2 filles et un garçon) vont dans une école bilingue dakaroise et sa femme, une coiffeuse comme sa maman, est en train de monter ses propres affaires. Il veille sur eux comme il veille sur SeneWeb. En bon père de famille.

Sa mère, restée à Washington où elle gère son propre salon de coiffure, peut être fière de son enfant. Son papa, décédé en 2005, tout autant. Les patrons de la presse papier sénégalaise, dont il prédit la disparition imminente, tiennent peut-être un modèle. Voire une muse.

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31 Commentaires

  1. Auteur

    Osez

    En Janvier, 2015 (16:24 PM)
    Salam entre nous , ton site c'est de la merde ! Il suffit d'aller dans les sites d'information français pour s'en rendre compte , souvent le contenu c'est de la merde ,et pour ce qui est des paramètres pour faciliter l'internaute de naviguer facilement et avec plaisir rien n'est fait sur seneweb , je ne vous parle pas des images qui choquent quand on rentre dans ce portail comme des bites sur les pages Facebook etc.. de la pure pornographie !



    Tu sais si tu n'essaies pas d’évoluer comme les sites d'informations françaises ou américaines , walakhi tu nous perdras un jour !
  2. Auteur

    Imhotep-sn

    En Janvier, 2015 (16:25 PM)
     :love:  Fall   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">   :love:  :sn: 

    Congratulations man.

    Quand je t'ai interpellé sur mon bannissement , vous aviez délié mon IP et tous les autres banis  :-D  :love:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Fonds De La Honte

    En Janvier, 2015 (16:33 PM)
    FONDS COMMUNS OU FONDS DE LA HONTE ?

    Au Ministère des finances il se passe des choses ignobles, les agents se partagent tous les trois mois des montants faramineux qui à la limite frisent l’indécence. Parce qu’ils recouvrent les deniers publics ils s’arrogent le droit de s’octroyer sur l’argent qui appartient à tous les sénégalais des montants astronomiques. A titres d’exemple, aux services des impôts et domaine un simple contrôleur peut avoir jusqu’à 3 millions par trimestre, un inspecteur 5 millions, un simple agent d’assiette 1.5 millions. C’est pareil au Trésor et aux douanes. Pendant ce temps les enseignants, les médecins, les ingénieurs n’ont que leur salaire pour vivre. Il est temps que le Président de la république mette fin à cette injustice qui déséquilibre dangereusement l’administration sénégalaise. Tous les sénégalais sont égaux devant les deniers publics et tous les fonctionnaires sont d’égal dignité

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    Auteur

    Astuce

    En Janvier, 2015 (16:34 PM)
    DU COURAGE BRO SO GAYI DOUNION COMMENTAIRE KI WARAL COMMENTAIRE YI MDR BIG UP
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    Dave

    En Janvier, 2015 (16:35 PM)
    J'apprècie beaucoup votre site,bonne continuation.
    Auteur

    Tchatche

    En Janvier, 2015 (16:39 PM)
    Qui disait que Seneweb appartient à EL MALICK SECK?
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    Auteur

    Benawaay

    En Janvier, 2015 (16:40 PM)
    bravo abdou salam fall,un grand bravo jeune homme que dieu vous garde.
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    Auteur

    Iso

    En Janvier, 2015 (16:43 PM)
    Le connaissant personnellement... je puis vous dire que ce gosse est un vrai battant et down to earth (tres simple effectivement) té amoul benn jott.

    SeneWeb a fait du chemin et il lui reste beaucoup a faire. Mais je comprend qu'il soit difficile de satisfaire tout le monde et surtout les puristes d'entre nous. Je conseillerai a la redaction de faire un peu plus attention à certaines images postées et d'éviter au maximum les articles d'un paragraphe ou de 4 lignes que l'on voit des fois.



    Ce qui est drole c'est d'entendre les gens se plaindre le contenu de topics chauds (sexe, buzz people etc...) et pourtant ce sont les plus lus (hahaha) donc juste pour dire qu'il faut du tout pour faire un monde. Néanmoins je pense qu'il serait judicieux de poster des images plus décentes meme si le sujet traite sur des faits sexuels. il y a des jours ou personnellement je ne peux pas me permettre d'ouvrir seneweb a cause des fotos qui y sont postées sur la page principale. Un collegue, un enfant qui jette un coup d'oeil au dessus de l'épaule pourrait se poser des questions sur le site qu'on est entrain de visiter...



    Anyways, congratulations a l'equipe de Seneweb, ses Leaders Salam et Daouda. Il y a faire, et c'est bon signe un travail parfait n'est jamais achevé. Tout n'est pas toujours rose mais vous avez quand meme revolutionné l'espace mediatique du Senegal. en passant je pense que l'article aurait pu mentionner le Metissacana qui fut le premier portail de la diaspora senegalaise (si je ne m'abuse) avant seneweb. Les pionniers c'est eux mais Seneweb a su porter le temoin la ou il est. Et sur ce, je dis JARAMA!
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    Auteur

    Suite

    En Janvier, 2015 (16:46 PM)
    ...en passant je pense que l'article aurait pu mentionner le Metissacana qui fut le premier portail de la diaspora senegalaise (si je ne m'abuse) avant seneweb. Les pionniers c'est eux mais Seneweb a su porter le temoin la ou il est. Et sur ce, je dis JARAMA!
    Auteur

    Zerohedge

    En Janvier, 2015 (17:11 PM)
    Good Job. Vous etes certainement un exemple a suivre.Le developpement economique du Senegal se fera a travers des initiatives idividuelles de la part des senegalais et non des plans de l'Etat.
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    Auteur

    Mimi

    En Janvier, 2015 (17:28 PM)
    We love you Salam. You make us proud.

    Let the haters hate and do your thang.



    Personally I started coming to seneweb back in 01. I was only 15years old, frequenting the chat room, discussion threads. So many good memories. This was my Facebook to say the least. :)



    Salam was always pleasant, down to earth, respectful and never cocky.

    Kou fi wakh lenene sa khol mo bone, or you have major jealousy issues.



    Donc, all I can say is Salam is a real genuine person and many people can attest to that,





    LOVE YOU bro
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    Auteur

    Mimi

    En Janvier, 2015 (17:31 PM)
    I was only 13 in 01 but was pretending to be 18. Gotta love those teenage years. LOL
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    Auteur

    En Tout Cas

    En Janvier, 2015 (17:34 PM)
    En tout cas bravo Salam, Paix, Pace, Peace, Jamm
    Auteur

    Lyalou

    En Janvier, 2015 (17:45 PM)
    Félicitations à Salam et bonne continuation, j'ose espérer que ces gens qui critiquent ton travail seront à mesure de nous proposer quelque chose de meilleur.

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    Auteur

    Lapino

    En Janvier, 2015 (17:58 PM)
    kou begoul thi li rek dangua sokhor bilay walay any mecontants yiii nieuw lene wakh

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    Auteur

    @mef75

    En Janvier, 2015 (18:01 PM)
    Félicitation salam !



    Je me permets de vous suggérer de rendre responsive votre site afin qu on puisse en profiter plus avec nos devices mobiles.

    Vous êtes un exemple á suivre !



    Je vous souhaite une très bonne continuation !



    salam sur toi !
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    Auteur

    Vive La Presse Papier !

    En Janvier, 2015 (19:14 PM)
    Je suis surpris que les éditeurs de presse papier n'aient pas interdit la réutilisation de leurs articles. En Espagne, récemment, Google a du interrompre un portail équivalent à celui de Seneweb, car les éditeurs de journaux réclamaient des droits trop élevés. Quand Seneweb aura tué la presse papier sénégalaise tout juste rentable (parce que les Sénégalais préfèrent lire Seneweb gratuitement), Seneweb deviendra très pauvre en informations. Je ne suis pas convaincu que les journalistes de Seneweb arriveront à compenser le travail de leurs collègues.

    J'attends néanmoins la nouvelle version : j'espère qu'il y aura une hiérarchie de l'information en la regroupant par thème et qu'elle incitera davantage à se connecter aux sites web des fournisseurs d'infos de Seneweb.
    Auteur

    Bakin' Soda

    En Janvier, 2015 (19:16 PM)
    Truth be told tho, Seneweb is no longer number 1, Senego is (based on Alexa and others).

    #MenLieWomenLieNumbersDont #DontPanic
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    Auteur

    Asf, Futur Directeur De L'adie

    En Janvier, 2015 (19:17 PM)
    A voir le nombre d'articles sur le fondateur de Seneweb paru sur ce portail depuis un mois, on dirait que Abdou Salam Fall vise un poste à haute responsabilité au Sénégal, comme par exemple... directeur de l'ADIE.



      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  
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    Auteur

    Lotty

    En Janvier, 2015 (20:05 PM)
    les jaloux fermez la vous ne savez rien de luii c'est un gar decent, honete, toute cette reussite est partie de lui avec beaucoup de courage et de patience peut etre qu'il est temp pour qu'il se montre, pape salam enjoy it is your time wasalam koudos to you once again
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    Auteur

    Thé

    En Janvier, 2015 (20:42 PM)
    Salam thia kaw,Thia kaname et les rivaux et méchants vont mourir.Wasalam
    Auteur

    Pr Macky Sall

    En Janvier, 2015 (20:49 PM)
    Salam do nou dimbalé rappeler ton employé SJD.
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    Auteur

    Doxandem

    En Janvier, 2015 (21:20 PM)
    Conçu par un senegalais et gèrè par des senegalais tout gagnant du terrain sur la toile ,Seneweb serait vraiment un joyau.Bonne continuation.
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    Auteur

    Patience

    En Janvier, 2015 (22:11 PM)
    Bravo Salam !



    Qu'Allah te donne la paix comme ton prénom...



    Tu as compris la vie...



    Tu auras nos prières tous les jours...



    Courage !
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    Auteur

    Lvs

    En Janvier, 2015 (22:14 PM)
    Très bon entretient qui nous permettra de bien rêver debout et de croire en nous même. Merci à Seneplus et chapeau à Salam Fall.

    Que Dieu continue d'éclairer votre chemin. Nous sommes avec vous

    Bonne continuation
    Auteur

    Anonumous001

    En Janvier, 2015 (22:49 PM)
    Felicitations Salam. On peut contribuer pour le developpement de son pays sans tambours ni trompettes, dans l'entreprenariat prive. Bonne continuation.
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    Auteur

    Salam

    En Janvier, 2015 (01:16 AM)
    je m'aime, je m'admire, je m'étonne, si je n'étais pas déjà marié je m'épouserais
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    Auteur

    Boydkr

    En Janvier, 2015 (04:33 AM)
    Faut reconnaitre le boulot que Salam a fait.

    A l'epoque quand le metissaca a ferme, Seneweb a pris le relais pour beaucoup de Senegalais de l'exterieur.



    Felicitation et bon succes.



    Nous allons toujours soutenir Seneweb. :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Boydkr

    En Janvier, 2015 (04:34 AM)
    Faut reconnaitre le boulot que Salam a fait. A l'epoque quand le metissacana a ferme, Seneweb a pris le relais pour beaucoup de Senegalais de l'exterieur. Felicitation et bon succes. Nous allons toujours soutenir Seneweb. :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 
    Auteur

    Mr Sonko

    En Janvier, 2015 (12:02 PM)
    bravo! M. Fall

    La jeunesse senegalaise peut être fier de Vous.

    Bonne continuation.
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    Auteur

    Amymous

    En Janvier, 2015 (21:59 PM)
    Mon cher Salam,

    le droit à l'information, ne signifie pas l'insulte. Vous devez surveiller votre site dont vous êtes seul responsable des insultes et divers proférer à l'encontre des politiciens, participants et autres ... Cette liberté d'expression doit se faire dans le respect. Faites de votre maison un endroit respectable pour permettre aux intellectuels de participer à l'édifice de la construction. Je vous félicite du travail accompli. :tala-sylla:  :haha: 
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