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Les principes fondamentaux du journalisme rappelés aux stagiaires du CESTI

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Les principes fondamentaux du journalisme rappelés aux stagiaires du CESTI

Les principes fondamentaux de l'exercice du journalisme, dont le respect de l'éthique et de la déontologie, ont été rappelés aux stagiaires bénéficiaires du Fonds d’aide à la presse, qui recevaient mercredi des attestations de fin de formation."L’éthique et la déontologie sont les valeurs qui conditionnent votre carrière. L’intégrité, c’est la pierre angulaire du métier. L’exercice du métier exige la prudence, la sensibilité et l’équilibre. Le journalisme, c’est à la fois le contact et la distance", a dit aux récipiendaires le Directeur de la communication, au ministère de la Communication et de l'Economie numérique, Alioune Dramé.

 La cérémonie de remise des attestations s’est déroulée à la case-foyer du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Cinquante stagiaires - 40 journalistes et 10 reporters-photographes - répartis entre deux promotions ont suivi une formation d'une durée de neuf mois, dans des modules d'enseignement professionnel et d'enseignement général. Quarante-sept stagiaires ont reçu des attestations, trois ont été recalés. Depuis 2005, le CESTI assure la formation continue des journalistes professionnels sénégalais, en partenariat avec le ministère de la Communication et de l'Économie numérique, le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) et le Comité des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS). "Les citoyens ne peuvent exercer leur citoyenneté, ni en jouir, s’ils ne disposent pas des informations et connaissances cruciales, que des journalistes bien formés sont à même de leur fournir", a souligné Alioune Dramé. 

 "L’Etat du Sénégal fait en sorte que les futurs professionnels de l’information aient les compétences pour collecter, interpréter l’information, et posséder aussi le jugement et l’intégrité indispensables pour la transmettre objectivement", a-t-il affirmé. Le porte-parole des récipiendaires a transmis les doléances de ses camarades au ministère de tutelle représenté par le Directeur de la communication, au SYNPICS, aux éditeurs de presse et au directeur du CESTI, Ibrahima Sarr. "Nous invitons les patrons de presse à être plus souples avec leurs agents, qui ont besoin de suivre cette formation. Il faut repenser les conditions d’organisation de cette formation en allouant une bourse aux stagiaires venant de l’intérieur du pays, durant la formation", leur a-t-il dit. "Nous demandons au comité pédagogique du CESTI d’ajouter certains modules à la formation, comme la diction et la décentralisation", a-t-il ajouté, plaidant encore pour "plus de temps pour la partie pratique, en particulier la session intensive" jugée "assez courte" par les stagiaires. Les "photographes veulent suivre le cours de web journalisme, la conservation et le stockage des images, qui constituent un véritable problème", a-t-il encore dit.

 Le porte-parole des stagiaires a aussi plaidé pour la revalorisation de leur statut dans les entreprises de presse où plusieurs reporters restent pigistes, d’autres étant sans contrat de travail où encore "de simples collaborateurs". "Nous demandons à l’Etat tout l’appui nécessaire, afin que notre situation soit reconsidérée dans nos rédactions respectives", a-t-il insisté. Le directeur du CESTI a rappelé que l’essence du journalisme "réside dans l’exigence de vérification". "Toute information doit être vérifiée avant d’être transmise au public", a insisté Ibrahima Sarr. "Le journaliste doit à son public les exigences de vérification et d’indépendance. La +redevabilité+ envers le public nécessite l’observation stricte des principes éthiques et des règles déontologiques", a ajouté M. Sarr. Il a promis d’examiner les doléances des stagiaires, "avec la plus grande attention". 

En ce qui concerne l’accès à une formation diplômante des stagiaires au CESTI, il soutient avoir "toujours défendu la nécessité pour (l’établissement) de faire preuve de solidarité, en s’orientant vers une formation continue dans les domaines de l’information et de la communication". "Mais, nous en sommes au stade de la réflexion parce que les enjeux liés à cette question sont énormes pour notre institution", a souligné le directeur du CESTI. "L’obtention du diplôme spécialisé en journalisme et en communication est conditionné par la réussite au concours d’entrée au CESTI", a-t-il rappelé.AGD/SAB/OID/ESF



6 Commentaires

  1. Auteur

    Loti

    En Novembre, 2013 (20:09 PM)
    Ce métier naguère sublimé est devenu le job le plus parasité, sinon facile à exercer.Dans chaque coin de rue , des journalistes comédiens pillullent et on ne les reconnait plus car les affairistes sont passée par là.
  2. Auteur

    Lokosso

    En Novembre, 2013 (20:16 PM)
    YOUSSOU TOURE FUTUR MINISTRE DE L EDUCATION NATIONALE!!!! LE CHOIX EST FAIT
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    Auteur

    Girl Leboue

    En Novembre, 2013 (22:22 PM)
    Senewebiens cotisons pour renvoyer nos journaleux qu'on s'astreint ç lire à ces principes
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    Auteur

    Ebaolbaoll

    En Novembre, 2013 (10:11 AM)
    CESTI on ne le reconnait plus ! les journalistes qu il forme n'ont aucun niveau intelectuel......On se demande comment ils font pour obtenir leur diplome............Ils ne savent absolument rien.......rien ......

    EST IL POSSIBLE D 'AUDITER CESTI ?....
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    Auteur

    Défenseur De La Presse

    En Novembre, 2013 (13:07 PM)
    Il faut assainir la Presse sinon elle devient dangereuse pour la démocratie et le Sénégal. Les entreprises de presse doivent veiller à l'éthique et à la déontologie de leurs employés. Elles doivent insister sur leur formation. En côte d'ivoire, la presse a été responsable des malheurs de ce pays. Je me suis amusé à regarder ceux qui dirigent la presse au Sénégal, les directeurs de publication n'ont aucune formation. Madiambal Diagne, du quotidien ancien greffier, Yaxam Mbaye, de libération,cartouchard, Thierno Tall de l'As ancien agent de contrôle des prix, Bougane Gueye dany, même pas le Bfem, Alioune Babara Fall, de l'obs, aucune formation, Barka Ba de TFM, instituteur. Mbagnick DIOP souche,escroc international, Sidy Lamine Niasse, maître-chanteur, Youssou Ndour, chanteur et maître-chanteur, thierno birame Fall, directeur Aps, aucune formation, Cheikh Thiam Soleil, pas journaliste. Voilà les dangers pour pour le pays!!!
    Auteur

    Orts

    En Novembre, 2013 (19:04 PM)
    ca ne serait pas mal d octoyer une bourse d etudes a ses reporters de zik fm dont ameth aidara qui nous triture les meneges lui qui n a rien compris de ses principes avec ses envolees sataniques un gachis de la com merci
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