Amadou Lamine Faye qui vient de publier son nouveau livre intitulé «Les mercenaires de la nouvelle mission civilisatrice» a encore attaqué le journaliste écrivain Abdoulatif Coulibaly, qu’il accuse de «chercher à se faire un nom en attaquant des hommes célèbres comme Me Wade», et Mody Niang d’«un petit écolier qui découvre la grammaire, mais qui éprouve des difficultés dans l’interprétation du contenu des livres qui le dépasse».
Après la cérémonie de dédicace de son nouveau livre intitulé «Les mercenaires de la nouvelle mission civilisatrice», Lamine Faye a fait face à la presse, hier, pour répondre aux attaques d’Abdoulatif Coulibaly. Il a encore accusé le directeur de l’Issic et Mody Niang de «tueurs à gages politiques». Pour lui, «le Sénégal est poussé dans des formes de querelles inutiles et qu’on n’arrive plus à prendre conscience des enjeux importants pour le continent noir».
Récemment, Abdoulatif Coulibaly, qui était à Bordeaux où il présentait son dernier ouvrage «Contes et Mécomptes de l’Anoci», a réagi aux propos de Lamine Faye qu’il qualifiait d’un «énergumène». Pour le patron de «La Gazette», la qualité d’écriture de M. Faye fait défaut et qu’il produit des textes truffés de fautes. «Il écrit des livres remplis de fautes qu’un étudiant de première année n’allait jamais produire.» À ce propos, Lamine Faye a tenu à faire comprendre, qu’un «intellectuel qui se respecte ne réagit pas comme ça». Pour lui, les vrais intellectuels doivent sortir l’Afrique des pièges de faux enjeux».
S’agissant toujours de l’écriture, M. Faye montre que «les textes de Latif sont indigestes au plan intellectuel, avec des phrases stéréotypes qui dénotent une paresse dans la recherche et tuent l’envie de terminer le premier paragraphe. Pour s’en convaincre, il dira : «Lisez ses livres et les miens, vous saurez également que ses ouvrages sont truffés de fautes.» L’auteur du livre intitulé «Les mercenaires de la nouvelle mission civilisatrice» a aussi accusé Mody Niang d’«un petit écolier qui découvre la grammaire, mais qui éprouve des difficultés dans l’interprétation du contenu des livres qui le dépasse». M. Faye appelle les lecteurs à jeter un coup d’œil sur son livre intitulé «Comprendre l’alternative Wadienne». Ce «minuscule» livre, révèle Lamine Faye, «où il s’est pitoyablement embourbé en montrant son incapacité à relever le défi de l’écriture sans fautes de français a, néanmoins, subi une sévère correction de la part des internautes. J’ai souligné presque toutes les fautes».
Lamine Faye veut recadrer le débat en tant qu’intellectuel et invite Latif à repenser la politique d’une autre manière. «Vous ne verrez jamais Latif Coulibaly dans un débat. Il n’aime pas du tout la discussion.» M. Faye s’est dit prêt à rencontrer Latif dans un débat assez ouvert. Dans un autre sillage, Cheikh Tidiane Gadio avait manifesté son étonnement par rapport à la déclaration de Wade attribuant le concept de la Renaissance africaine à Thabo Mbéki. Selon lui, la Renaissance africaine est un concept «tellement sérieux qu’il ne faudrait pas aussi tout ramener à une statue ou un monument». Ainsi, Lamine Faye a répondu à l’ancien ministre des Affaires étrangères en disant : «Gadio n’a jamais porté le leadership d’Abdoulaye Wade au niveau international, mais juste sa personne.»
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