La Communauté sénégalaise vivant en Italie n'a pas du tout apprécié le faux bond de Wade lors de son passage en Italie. Un de leur responsable, Mame Thierno Birahim Mbacké Niang, joint au bout du fil d'Italie n'a pas manqué de s'insurger contre Wade, son épouse Viviane et sa fille Sindiély.
Nos compatriotes vivant au pays de Silvio Berlusconi sont à la fois très déçus et remontés contre le Chef de l'État, Me Abdoulaye Wade.
Et pour cause, le Président de la république qui effectuait un déplacement du côté de Milan n'a "pipé mot sur les difficultés aux quelles nous sommes confrontés, dont la dernière en date est l'assassinat de Ibrahima Mbodj" lâche Mame Thierno Birahim Mbacké Niang.
Ce dernier, responsable moral du Mouvement Sénégal "Dieum Kanaam", par ailleurs demi-frère de Serigne Modou Kara accuse :
"Wade n'était venu, en réalité, que pour la bamboula avec son épouse et leur fille". Très courroucé contre Wade, il fulmine : "au moment où nous attendions des mesures fermes du Chef de l'État, par rapport à nos maux, il nous fait part de son ambition de battre Macky Sall en 2012, ici en Italie".
"Personne parmi les responsables des mouvements venus l'accueillir, n'ont pu lui faire part des doléances" précise-t-il. Et ce, parce que, selon lui, "Wade n'a voulu s'entretenir qu'avec les autorités consulaires du Sénégal à Milan".
"D'ailleurs ces dernières ne sont jamais là quand on a besoin d'elles". Et pour preuve Mame Thierno Birahim avance : "un camarade souffre depuis, des problèmes de dialyse et aucune action de leur part.
N'eut été la prise en charge par les Chrétiens, il aurait pu rendre l'âme". Il ajoute également "qu'il y a beaucoup de Sénégalais qui n'assurent plus, avec l'avènement de la crise, les trois repas quotidiens.
Beaucoup d'entre nous dorment à la belle étoile". À l'en croire, le Chef de l'État aurait pu tenter de rassurer sa Communauté qui vit l'enfer actuellement dans cette partie de l'Europe.
Quid à ce qu'on nous "affrète un avion spécial pour que nos compatriotes qui inondent les rues puissent voir l'opportunité de regagner le bercail". En outre, le Marabout s'indigne contre l'attitude de "certains guides religieux qui courtisent le président pour des privilèges".
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