BACAR DIA, MINISTRE DE L’INFORMATION : « LES ASSISES DE L’OPPOSITION SONT VOUÉES A L’ÉCHEC »

Venus pour une audience privée accordée par le ministre Bacar Dia à des photographes de presse nationale , quelques journalistes ont eu l’opportunité de poser des questions au porte parole du gouvernement qui s’est prononcé sur des questions d’actualités .

« J’ai une certitude, l’immensité des chantiers de l’Anoci dans le domaine des infrastructures, des réalisations, dans un temps relativement court. Je suis convaincu d’une chose, l’Anoci est une structure, une agence, du point de vue de ses méthodes de gestion, il a apporté beaucoup de choses ; nous avons un conseil de surveillance et la diversité de ses membres garantit la transparence.

Qu’il s’agisse de la Corniche, de la VDN etc , il est clair que cela va impacter positivement sur le panier de la ménagère. Lorsque que l’Etat parvient à lever des goulots d’étranglement pour faire gagner au pays 100 milliards, il faut saluer.

Du point de vue économique, l’absence d’infrastructure est un facteur limitant. Pour lever ce facteur limitant et ces goulots d’étranglement, il faudra demander au peuple d’accepter ces désagréments. La question des infrastructures est une option politique de développement. Il y a un programme national pour régler cette lancinante question. Le parti socialiste doit accepter que le président Wade est en train de corriger les erreurs qu’il a léguées au pays . J’ose croire que tous ces chantiers qu’il s’agisse de l’Anoci, des autres infrastructures à terme devront permettre aux générations futures de vivre dans des conditions beaucoup plus saines mais aussi de s’occuper d’autres questions. L’Anoci sera une réussite de toute façon parce que les conditions subjectives et objectives sont réunies. Elle sera un moment extrêmement fort au sein de la Ouma. C’est cette solidarité qui permettra au Sénégal de bénéficier des infrastructures.

Les Assises nationales

Je pense que les assises nationales ont une histoire. Nous avons entendu des leaders de l’opposition prôner la résistance populaire. Ils ont peut-être oublié un moment historique du trmps où le président Wade a dirigé l’opposition. Ils ont taxé cette jeunesse de malsaine. C’est d’ailleurs, une des raisons qui explique que les masses populaires ne suivent pas l’opposition. La deuxième chose, c’est que les populations sentent l’effort du gouvernement.

L’exemple, c’est la politique de désenclavement avec les infrastructures. Il y a aussi la carte Sésame que le président Wade a réglée. Il y a les bassins de rétentions qui sont construits pour réduire la période de soudure. Le président de la République a engagé les Sénégalais dans la construction du canal du Baol.

Il y a des projets fédérateurs qui intéressent plus les Sénégalais que l’agitation quotidienne d’une certaine opposition qui, pour la plupart, ont montré leur limite après plus de 20 ans de gestion de ce pays. Il n’y a pas une action plus anti-patriotique que d’écrire des documents, de faire le tour des ambassades, des institutions pour demander à ce que le Sénégal ne soit pas financé. Cette campagne n’a pas ternit l’image du Sénégal. Ils feront des assises autour de quoi ? Ils ne réussiront pas.

fluctuation SUR LE pain

Le gouvernement est en train de prendre à bras le corps la question de la fluctuation. Chaque fois que c’est possible. Pour le pain, il faut que les masses populaires comprennent que nous ne sommes pas producteurs de blé. Que l’augmentation du prix du blé très souvent ne dépend pas de nous. Il y a des solutions pour amortir, nous sommes en train d’amortir et il y a des perspectives historiques .

La libéralisation de l’audiovisuel

Le président de la République avait pris l’engagement d’aller vers la libéralisation de l’audiovisuel. Ce qu’on ne dit pas assez. Pendant tout le règne du parti socialiste, il n’y avait qu’une seule télévision nationale. Et, aujourd’hui, nous allons vers une diversification.

Nous avons 3 à 4 chaînes privées. Cela est un acte révolutionnaire. Le président Wade a respecté un engagement majeur, malgré la tentative de certains de voir partout du noir. J’ose croire par rapport à cette question, que le chef de l’Etat a engagé le Sénégal dans un pari audacieux. Il faudra tous ensemble que nous accompagnions ce processus de libéralisation.

Les correspondants régionaux

Je crois que l’installation des cybers-presses pour les correspondants régionaux d’abord et pour tous les journalistes et les non-journalistes qui auront besoin de travailler dans de bonnes conditions est une excellente idée. Il ne faut pas que les gens essayent de nous faire croire que ce n’est pas bien d’installer des cybers-presses .

Le président de la République a exprimé par cette aide , sa volonté d’accompagner la presse.

Je pense que c’est un acte à saluer avec tous les Sénégalais. Il y a des ordinateurs portables qui seront installés ainsi que des ordinateurs fixes. Cela fait que même le journaliste qui devra faire des reportages en dehors de la commune, aura un portable qu’il peut utiliser. En dehors des cybers-presses, ils auront un fonds de déroulement pour régler un certain nombre de problème.

Les gouverneurs seront des facilitateurs , ici ils n’ont pas seulement un rôle de contrôle. L’idée, c’est que les ordinateurs doivent servir dans les cybers-presses.

C’est par ce minimum que nous allons aider les journalistes à rester d’avantage libres parce que la liberté a besoin de conditions. J’ose croire que les correspondants bénéficieront chaque année d’un appui qui leur permettra de faire leur travail, d’atteindre leurs objectifs et de faire leur travail en toute liberté ».