BCG - La recette de Dias pour faire échouer les réformes programmées : Pour une jonction entre les députés de la Cpa, de Rewmi et du Pds

Le Bloc des centristes Gaïndé (Bcg) croit toujours à un possible renoncement du Président Wade à sa candidature. Mais, pour ce faire, les «centristes» en appellent une jonction entre les députés de la Cpa, de Rewmi et du Pds.

Le secrétariat exécutif du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg) appelle à la jonction entre les députés de la Cpa, de Rewmi et du Pds pour «faire échouer tous les projets de réformes, dont la suppression du quart bloquant». Ce qui amènera le Président Wade, selon les compagnons de Jean-Paul Dias, à renoncer à déposer sa candidature. Ils l’ont fait savoir à l’occasion de leur secrétariat exécutif tenu, hier. Ainsi, le Premier secrétaire du Bcg y va de sa déduction arithmétique : «Il faut 72 députés sur 120, soit les trois cinquièmes pour qu’une loi passe. Si nous avons 50 députés, soit un quart, la loi ne passera pas. Avec les vingt-cinq députés (de la Cpa), plus les quatorze de Rewmi et onze députés du Pds qui comptent rejoindre le parti de Idy en décembre, cela fera cinquante. C’est tout à fait possible !», démontre M. Dias. Et de lancer : «J’exhorte les députés pro-Idy à ne pas attendre le mois de décembre pour se manifester.» Selon les «centristes», cet acte donnera l’occasion aux députés dont «la présence illégitime au Parlement avait été décriée de prouver l’utilité de leur maintien à l’Assemblée nationale». Ce type de combat est plus urgent, aux yeux du Bcg, «que des entretiens-alibis avec le Président Wade».

Par ailleurs, les «centristes» déplorent la dissension annoncée entre le Rassemblement pour le peuple (Rp) et Rewmi. Ainsi, le Bcg souhaite que les deux partis se retrouvent dans les plus brefs délais pour lever toutes équivoques. Par la même occasion, le secrétariat exécutif demande à M. Dias de s’investir personnellement dans cette affaire.

Sur l’appel de Me Wade à l’endroit de l’opposition, le Bcg soutient que cette rencontre ne débouchera sur rien de concret. Selon les compagnons de Dias, cet appel est «discriminé», car s’adressant à une «opposition choisie avec laquelle certains montages gouvernementaux ou institutionnels sont planifiés pour arranger des gens qui ne sont intéressés que par leurs situation personnelle».