Lors de sa prestation de serment du 2 avril et dans son message à la nation, Macky Sall a annoncé que son nouveau quinquennat sera placé sous le sceau du «fast-track».
Mais, est-ce que les conditions de son opérationnalisation sont réunies ? Le journaliste Cheikh Diallo pense que non. «Le fast track n’est pas une réalité», a-t-il délcaré, ce dimanche, sur le plateau de Grand Jury de la Rfm.
Pour lui, l’efficacité encore moins l’efficience n’ont jamais été au rendez-vous.
Cheikh Diallo s’oppose, par ailleurs, à la suppression du poste de Premier ministre. «La suppression de ce poste a crée un encombrement administratif. On ne peut pas régler le management de l’administration en supprimant le poste de PM», a-t-il martelé
L’ancien chef de Desk politique du quotidien national «Le Soleil» se demande en quoi le poste de Premier ministre constitue un obstacle à l’efficacité gouvernementale.
À son avis, la suppression du poste de Premier ministre n’est rien d’autre qu’une volonté de renforcer un régime présidentialiste et devenir un super-président.
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