Dakar, 22 mars (APS) – La particularité du scrutin qui consiste à voter deux fois pour l’élection des conseillers municipaux et ruraux et celle des conseillers régionaux peut nourrir des craintes de confusion chez bon nombre d’électeurs qui ne sont pas toujours bien préparés et informés sur le mode de vote.
Beaucoup d’électeurs dans les bureaux de vote ne comprennent pas qu’il faut passer par deux fois devant les bulletins pour prendre un de chaque parti ou coalition avant de faire son choix dans l’isoloir.
Ces électeurs n’ont pas été assez sensibilisés sur le mode de vote, faisant craindre de forts risques de votes nuls en raison de l’ignorance de notre de citoyens militants de partis ou pas.
La plupart estiment que l’opération se déroule comme lors des législatives ou comme à la présidentielle où il fallait glisser une seule enveloppe dans l’urne.
Pour ces élections ci, où il y a deux urnes dans chaque bureau de vote, donc deux enveloppes à glisser pour chaque électeur.
D’où les explications répétées constatées des présidents de bureau ou d’un autre membre pour permettre à l’électeur d’accomplir convenablement son devoir citoyen.
Seulement, ces éclairages ne manquent pas d’avoir des incidences sur la durée du vote. Ils ont accentué le retard constaté dans le démarrage effectif des opérations dans beaucoup de lieux de vote qui n’ont pas commencé à l’heure indiquée soit 8 heures.
Beaucoup craignent de sérieuses lenteurs dans le déroulement du scrutin dont la clôture est prévue à 18 heures selon la loi électorale.
Près de cinq millions d’électeurs sont appelés à désigner les conseillers devant siéger dans les 543 collectivités locales du Sénégal : 14 conseils régionaux, 113 communes de ville, 46 communes d’arrondissement et 370 communautés rurales.
Quelsque 1.136 lieux et 11.682 bureaux de vote, soit un total de 13.305, sont ouverts dans les 14 régions du pays.
Côté vote, 900.000 nouvelles cartes d’électeur ont été confectionnées à la faveur du dernier redécoupage administratif qui a fait de Kaffrine, Kédougou et de Sédhiou de nouvelles régions.
Un record de participation a été battu avec la participation de 90 partis politiques et coalitions de partis dont quatre sortent du lot : les Coalitions Sopi 2009 (majorité), Bennoo Siggil Senegaal (rassemblement des partis de l’opposition dite significative qui avaient boycotté les législatives de 2007), Dekkal Ngor (le parti de Macky Sall et ses alliés) et And Ligeey Senegaal (Rewmi d’Idrissa Seck et ses alliés).
A elles quatre, ces coalitions focalisent 36 millions de bulletins imprimés contre 50 millions pour les reste des protagonistes.
L’organisation des élections a coûté à l’Etat plus de cinq milliards de FCFA.
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