Ibrahima Benjamin Diagne, Président du Cnp de Mbacké : " Nous N’avons Qu’un Souci, C’est Le Devenir Du Sénégal..."

A l’en croire : "Au-delà des tempéraments et des émotions, c’est le moment d’être réaliste, c’est là où réside la pertinence de ces assises qui ne sont rien d’autre que des rencontres scientifiques". Et Benjamin Diagne de soutenir : « Le Synpics, le syndicat des professionnels de l’information a montré la voie, et ces sommités du monde de la presse à savoir Cherif Elvalide Sèye et Abdou Latif Coulibaly ont marché sur ces sillons en devenant respectivement présidents des comités départementaux de Fatick et de Foundiougne. Et moi, leur cadet, c’est à mon honneur de dire « oui » à la proposition des initiateurs qui voulaient me voir à la tête du comité départemental de Mbacké. Je n’ai hésité un seul instant. Et je remercie au passage le comité de pilotage dirigé par Tamsir Diagne en compagnie de Mamadou Saliou Fall, Youga Fally Dieng, Morane Guèye, et Mamadou Moustapha Dieng et tous les membres du Fss, qui ont porté leur choix sur ma modeste personne ». A l’en croire : « Je m’en réjouis. Ils font confiance à moi mais, tout en sachant que ce qui nous réunit ici n’a aucun soubassement politique pour ne pas dire politicien. C’est le devoir patriotique qui nous interpelle ici, et nous devons apporter notre modeste contribution pour la construction de notre cher Sénégal qui, aujourd’hui, comme un malade chronique mérite d’être diagnostiqué. Car, toute société qui ne régule pas par le débat ouvre la voie à la violence. C’est cela qui motive les membres de la société civile à accepter de faire cette consultation. C’est pourquoi, à mon humble avis, je pense que nous sommes tous des consultants prêts à offrir gratuitement nos services aux initiateurs (Front Sigil Sénégal) qui n’ont pas démérité. Penser à élever le Sénégal, chercher des solutions, c’est déjà une vertu. Si on se met donc à réfléchir aujourd’hui sur le sort de notre département, c’est pour participer à son développement. C’est écœurant pour nous de constater qu’entre Mbacké et Touba, il n’y a n’aucune unité industrielle, les jeunes ont pris le chemin de l’exode parce qu’ils sont désoeuvrés dans leur propre ville. L’éducation est laissée en rade avec un taux de scolarisation très bas. Notre département a besoin d’écoles de formation professionnelle… La liste des maux est loin d’être exhaustive. Et nous pensons qu’à l’issue des consultations citoyennes qui démarrent ce dimanche, nous trouverons des esquisses de solutions ou même une cure définitive à ces maux qui gangrènent le département. Nous vous invitons à joindre à nous pour le bien de notre cité ».