Dénonçant les pratiques en cours avant qu'il ne soit installé à la tête de cette institution, Elhadj Ibrahima Sall a mis à l'index des administrateurs ‘qui ont détourné près d'un milliard de cotisations sociales’ de leurs entreprises. Selon lui, ces personnes-là comptent parmi ceux qui ont ourdi un complot pour le débarquer de son poste.
L'ancien directeur général de l'Ipres affirme avoir émis ‘des avis à tiers détenteurs’ pour bloquer les comptes de certains administrateurs qui ‘ont détourné plus d'un milliard avec des chèques sans provision’. ‘Cela a gêné tout le monde parce que les gens ne veulent pas cotiser’, a-t-il précisé. Il a également souligné que l'Etat était en règle et que le ministre d'Etat, ministre des Finances avait pris des mesures pour contraindre les entreprises publiques de l'Etat à payer leurs cotisations à temps. ‘Aujourd'hui l'Etat ne doit rien à l'Ipres’ et ‘a fait un très bon travail. Je voudrais rendre hommage au ministre des Finances Abdoulaye Diop qui est allé très loin en demandant que désormais, les primes de rémunérations et d'intéressement des entreprises publiques ne soient plus payés’ si celles-ci ne sont pas en règle avec l'Ipres, a-t-il indiqué. L'Ipres fonctionnait ‘dans l'illégalité’, a poursuivi M. Sall qui avait pris fonction le 26 mai 2005 à la suite d'un appel à candidature. Il a, à cet effet, donné l'exemple du budget 2005 de l'institution qui a été voté ‘le 15 décembre 2005, c'est-à-dire quand il restait quinze jours dans l'année’.
0 Commentaires
Participer à la Discussion