L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, range dans le registre de l’affolement les sorties à travers la presse de ses détracteurs suite à la déclaration de sa candidature aux prochaines élections législatives et présidentielle. Lors d’une rencontre avec des membres des M6 du département de Linguère, le maire de Thiès, qui estime que son passage à la prison de Rebeuss est synonyme de bonnes vacances, se veut catégorique : « Autant mes adversaires peuvent se montrer volubiles, autant je me concentre davantage sur ma marche en direction du Palais », a-t-il déclaré. En outre, il invite ses militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales, car, dit-il, c’est le seul combat qui mérite d’être gagné.
Imperturbable ! L’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, demeure plus que jamais concentré sur son objectif de « précipiter le crépuscule du règne » du Président de la République, Me Abdoulaye Wade. Selon une source ayant participé à la rencontre tenue entre une délégation des membres des mouvements de soutien du département de Linguère, et l’ex-numéro 2 du Parti démocratique sénégalais, ce dernier affiche une sérénité inébranlable.
Et la source d’ajouter que « l’ex-fils » de Me Abdoulaye Wade a laissé entendre : « Autant mes détracteurs peuvent se montrer expansifs et volubiles, autant je range leurs états d’âme dans le registre de l’affolement ». Toujours, poursuit notre source, le maire de Thiès, qui a émis son désir de briguer les suffrages des Sénégalais lors des prochaines élections législatives et présidentielle, invite tous ses partisans à sensibiliser leurs proches pour une inscription massive sur les listes électorales.
De l’avis de l’édile de la cité du rail, « tous ceux qui tentent de l’intimider doivent savoir qu’ils crachent contre le vent parce que leur démarche est vouée à l’échec ». Refusant de vendanger ses chances lors des futures joutes électorales, l’ancien Premier ministre considère que depuis le 4 avril dernier (Ndlr : date de la déclaration de sa candidature) la vague de sorties intempestives de ses détracteurs est un non-événement. Selon l’ex-compagnon du secrétaire général national du Pds, ses adversaires politiques, qui avaient orchestré son séjour en prison, ont galopé dans le néant, car, les sept mois passés à la prison centrale de Rebeuss sont synonymes de vacances et de repos pour lui. « Mieux, ils m’ont balisé le chemin le plus court pour accéder au Palais », affirme Idrissa Seck selon notre source. Se disant convaincu que les prochaines élections ne manqueront pas de piquant, le maire de Thiès préfère consacrer ses énergies dans la planification des stratégies susceptibles de lui permettre de réussir sa longue marche vers le Palais. « Car, les chiens aboient, la caravane passe », conclut-il sur un air empreint d’humour.
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