‘’En dépit des dysfonctionnements et autres irrégularités constatées dans la période préélectorale, la campagne et le scrutin’’ de dimanche dernier ont été ‘’un véritable bol d’oxygène qui permet de redémarrer sur une nouvelle base. Cette évaluation impliquant tous les acteurs, permettra de voir les forces et faiblesses du système électoral et de dégager des critères de certification de ce que l’on considère comme des élections transparentes et apaisées. Cette évaluation est indispensable pour aborder les prochaines échéances qui constituent des enjeux majeurs », souligne la Raddho dans un communiqué.
Prônant l’évaluation du processus électoral, du travail des mécanismes de régulation des élections et du comportement des acteurs politiques comme des organisations de la société civile, la Rencontre africaine des droits de l’homme appelle les autorités chargées de veiller au bon déroulement du processus électoral de ’bannir tout changement des règles du jeu, de façon unilatérale dans le processus électoral en cours.
Appelant l’opposition à rompre avec sa logique contestataire, la Raddho juge qu’ il est temps de rompre avec la logique qui consiste à dénoncer le fichier quand on perd les élections et à s’en accommoder en cas de victoire.
« Globalement, les élections municipales, régionales et rurales de dimanche dernier se sont déroulées de façon libre, transparente et démocratique, même si le scrutin a enregistré de nombreux dysfonctionnements qu’on croyait totalement dépassés, après les élections de 1996 », conclut la Raddho qui a déployé 500 observateurs pour superviser les élections du 22 mars.
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