Le président Lamine Diack n'écarte toujours pas l'idée de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Il a commis à un moment donné l'excellent journaliste Alioune Fall pour voir les modalités politiques et la stratégie à mettre pour bâtir sa candidature en vue de cette élection. Poussé par de nombreux amis et sympathisants, le président de la Fédération internationale d'athlétisme n'a pas encore dit son dernier mot. Même s'il reste nuancé devant la plupart de ses interlocuteurs qui ne cessent de lui demander de s'impliquer dans le jeu politique. Il faut dire que le président Diack n'hésite jamais à pourfendre le régime de l'alternance dénonçant souvent les dérapages. Dans les mémoires, il reste cette émission Grand Jury de la Rfm au cours de laquelle il avait précisé que leur « génération n'accepterait jamais une succession de père en fils ». Sa prise de position dans l'affaire du stade Assane Diouf, même s'il a évolué après, était aussi perçue par les observateurs comme un « défi au régime de l'alterance ».
Après avoir été un athlète pratiquant le saut en longueur, il occupe différentes fonctions au sein des organisations sportives. Il est tout d'abord joueur de football évoluant au sein du club dakarois du Foyer France Sénégal (FFS), fin années 1950 début année 1960, club qu'il entraîna ensuite y introduisant le fameux système de la défense en ligne, puis directeur technique national pour l'équipe du Sénégal de football de 1964 à 1968.
Membre du comité national olympique du Sénégal depuis 1974, il en devient président en 1985, poste qu'il occupe jusqu'en 2002. Durant cette période, il occupe également des responsabilités politiques avec le poste de maire de Dakar de 1978 à 1980. Il fait aussi partie du parlement sénégalais de 1978 à 1993.
Il occupe également des responsabilités au sein de l'International Association of Athletics Federations (IAAF), organisme qui gère le monde de l'athlétisme. Vice-président de Primo Nebiolo, il est élu président lors d'une séance extraordinaire en décembre 1999 à la suite de la mort de son prédécesseur.
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