LES PARTISANS DE KARIM WADE NE S'ENTENDENT PLUS : Ça se déchire dans les rangs de la « Génération du concret»

Quelques jours après la sortie de certains jeunes de la «Génération du concret», le 8 février dernier, sous la houlette de Ndiaga Diaw qui s'était présenté comme étant leur responsable à Thiès, d'autres voix se sont élevées pour se porter en faux contre de telles déclarations.

À en croire Ndiaga Fall et Pape Codé Ndiaye qui ont tenu une conférence de presse avant-hier à Thiès, les jeunes qui soutiennent parler au nom de Karim Wade dans la capitale du rail œuvrent plutôt pour d'autres personnes qui se trouvent dans l'entourage du leader de la «Génération du concret». Face à la presse hier, Ndiaga Fall et Pape Codé Ndiaye soutiennent qu'«ils (Ndlr : les jeunes conduits par Ndiaga Diaw) n'ont jamais vu Karim. Au contraire, ils divisent pour avoir quelque chose. Et ceux qui les couvrent sèment la zizanie à la base pour diriger le sommet. Ce qui n'arrange pas notre leader, car ce dernier nous conforte à nous unir et travailler pour le triomphe du parti et non pour la division.» Aussi, la tenue du point de presse d'avant-hier au niveau de leur siège basé à l'avenue Aynina Fall, non loin de la grande commune, se voudra une occasion, pour eux, «de tirer les choses au clair et de faire savoir à l'opinion publique que la Gc à Thiès n'a encore nommé aucun jeune comme responsable à la tête de leur structure.». « Déjà qu'avec les adultes, on peine à élire un leader, à plus forte raison nous les jeunes. Personne n'a été mandaté par Karim Wade pour nous diriger. Ce qu'il y a lieu de faire à notre niveau, c'est de nous retrouver, tous et travailler ensemble», confient-ils. Dans la même veine, ils fustigent l'attitude d'Aboubackry Sarr, le président du Conseil d'administration de la Mutuelle des volontaires et maîtres contractuels, qui soutient Ndiaga Fall et ses camarades.

En outre, s'agissant de Bachir Diawara, chef de cabinet de leur leader Karim Wade, ces jeunes soutiennent qu'ils ont comme l'impression que ce dernier ne maîtrise pas bien le poste auquel il a été promu. A les en croire, il n'a de cesse de répéter des erreurs. «Pis, il favorise de nouvelles personnes au détriment de ses ex­-camarades que nous sommes et qui, pourtant, ont beaucoup œuvré pour sa réussite durant la campagne», a accusé Ndiaga Fall.

R. SARR
Source Walf Grand Place