La quatrième journée de la campagne pour l’élection présidentielle sera marquée par les déplacements du président sortant, Macky Sall dans la région de Matam (nord), au moment où ses challengers seront au centre et à l’est du pays. Le candidat de la mouvance présidentielle Macky Sall va poursuivre sa caravane dans le Fouta. Après avoir passé la nuit à Ndioum, Macky Sall sera dans l’un de ses bastions, la région de Matam.
Le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) va faire l’axe Ndioum-Matam-Ourossogui. Il va animer un grand meeting dans la commune de Matam. La marche "Jamm ak xéewel" du candidat Madické Niang sera dans l’est du pays, avec plusieurs localités à visiter. Il s’agit de Kédougou, Médina Gounass, Vélingara, Kolda. Deux meetings sont au programme notamment à Kédougou et Kolda.
Le chef de la coalition "Sonko président" Ousmane Sonko va rester au Baol, dans le centre du pays. Sa caravane va sillonner les localités de Darou Mouhty, Touba et Mbacké. Un meeting est prévu à Mbacké. La caravane "Orange" d’Idrissa Seck est attendue à Kahone, Mbirkilane, Koumpetoum, Koussanar. Elle sera clôturée par un meeting à Tambacounda (est).
La caravane "Pur Sang" du candidat El Hadj Sall, est attendue dans la région de Fatick. Le chef du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), se rendra à Diakhao, Foundiougne, Djilor, Passy, Karang et Sokone. La caravane sera clôturée par un meeting à Médina Baye, à Kaolack. BHC/OID/ASB
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2019 (15:34 PM)Anonyme
En Février, 2019 (16:12 PM)les choses deviennent de plus en plus sérieuses dans cette campagne électorale. Nous avons finalement entendu un discours concret de la part d’un des candidats. Il s’agit du discours d’Ousmane Sonko, un discours économique digne de ce nom. Après avoir acquis le vote des jeunes, il est allé à la conquête du vote des plus âgés en tenant un discours très présidentiable. Il a su clairement expliquer sa vision économique pour le développement du Sénégal. Nous allons en revanche sermonner le candidat Macky Sall.
La vision économique de Sonko
Enfin un candidat qui ait compris que pour développer le Sénégal, il faut « oublier » Dakar pour développer les régions pour que le Sénégal puisse aller de l’avant. Il a choisi Kaolack pour commencer le développement du Sénégal, j’aurai dit Diourbel, mais l’essentiel est que cela commence du centre du Sénégal pour mieux se répandre à travers le pays. Il a proposé une zone franche à Kaolack et c’est une excellente idée et ce serait mieux encore pour les grands pôles de développement régionaux. Pour les lecteurs qui ne s’y connaissent pas trop en économie, une zone franche est une zone dans une zone géographique qui offre des avantages fiscaux comme les exonérations fiscales, de TVA, de droits de douane afin d’attirer les investisseurs. Dans le cas du Sénégal, pour que le programme du candit Sonko puisse voir le jour, il faut développer le secteur primaire d’abord de manière sérieuse et cela créera naturellement un effet d’entraînement sur les autres secteurs. La raison pour laquelle nous avons besoin d’un président avec cette vision économique est le fait que le Sénégal ait du pétrole. Une fois que la production du pétrole commencera, nous risquons de délaisser les autres secteurs au profit du pétrole. C’est ce qu’on appelle le syndrome hollandais, ou encore malédiction du pétrole. Avec la découverte du gisement de Gringue, les Pays-Bas avaient délaissé les autres secteurs au profit du gaz. Pour que le Sénégal évite ce scénario, il est impératif de développer notre secteur primaire pour la transformation de ces matières premières. Durant le temps que cela prendra, nous pouvons utiliser la rente pétrolière pour les infrastructures dans les régions dans le but d’accueillir les industries. Il sera impératif de doter de chaque département ou de chaque région d’un aéroport, ainsi que des écoles spécialisées. L’exode urbain prendra place et le développement suivra de manière naturelle sans avoir à nous couper du monde en nationalisant les contrats ou en les renégociant. Le Sénégal, est très mal parti et nous sommes dans l’obligation de négocier avec le paternalisme colonial jusqu’à ce que nous ne soyons plus dépendant de l’aide au développement. Cela nous évitera l’embargo économique, militaire, et surtout l’isolement. Sachons choisir nos batailles de manière intelligente comme le disent les anglophones.
Cheikh Yerim seck, dakaractu
Anonyme
En Février, 2019 (17:00 PM)Anonyme
En Février, 2019 (23:58 PM)Participer à la Discussion