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Politique

Pds : 1 parti, 8 prétendants ?

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Pds : 1 parti, 8 prétendants ?

Après l’annonce faite par le leader du Sopi de se retirer avant 2013 de la direction du Parti démocratique sénégalais (Pds), suite à sa débâcle du 25 mars dernier, les appétits de ses potentiels successeurs continuent de s’aiguiser… Pour le moment, 8 candidats seraient dans les starting-blocks. Sans parler de ceux qui avaient déjà fini par quitter la barque libérale comme Pape Diop, Mamadou Seck et Ousmane Masseck Ndiaye. Un signe clair pour faire savoir au Président Wade que le temps du leadership unique qu’il incarnait est finalement révolu. Le Pds est en lambeaux. Chacun veut partir avec son morceau. Alors, c’est une nécessité absolue pour le Pds d’avoir un coordonnateur…, plus qu’un chef comme Wade l’a toujours été. Cela sera-t-il facile ? La réponse par les avantages et handicaps de chacun des 8 potentiels futurs patrons du Pds…



Ousmane Ngom : « Je veux être le continuateur de l’œuvre du Président Wade »

Récemment chef de la délégation libérale du Sénégal, Me Ousmane Ngom, a été élu vice-président de l’Internationale libérale à l’occasion de son 58e congrès. Me Ngom prend là une avance sur ses « frères », notamment ceux qui souhaitent succéder à Wade au prochain congrès. Toutefois, Ousmane Ngom et le Pds, ce n’est pas un compagnonnage parfait. Le « bras droit » de Wade a retrouvé les prairies bleues au lendemain de la première alternance, lorsque les herbes étaient grasses et tendres. Pour payer la dette à son mentor et faire oublier le soutien qu’il avait apporté à Abdou Diouf face à Wade en 2000, l’homme était devenu un zélé pour la mise à mort politique de Idrissa Seck et Macky Sall.

Bourreau de l’opposition sénégalaise, de 2003 jusqu’à la chute du Pds, le 25 mars dernier, quand il était dans l’opposition, a été pendant quatre ans, l’un des leaders du Parti démocratique sénégalais (PDS), en deuxième position après Abdoulaye Wade.
Lorsque le PDS s’est invité au pouvoir de Diouf, il a été ministre du Travail et de la Formation professionnelle d’avril 1991 à octobre 1992, puis ministre de la Santé et de l’Action sociale de mars 1995 à mars 1998.

Ayant pris goût aux ors du Palais, le 11 juin 1998, il a démissionné du PDS et créé son propre mouvement, le Parti libéral sénégalais (PLS). En 2000, Abdoulaye Wade a accédé à la présidence. Et en 2003, le PLS a fusionné avec le PDS.

Ousmane Ngom a été nommé ministre du Commerce en juillet 2004, puis ministre de l’Intérieur le 2 novembre 2004, en remplacement de Cheikh Sadibou Fall. À ce titre, c’est lui qui, le 30 décembre de la même année, a signé le cessez-le-feu avec l’abbé Diamacoune Senghor mettant fin (?) au conflit en Casamance.

Mais est-ce que son expérience seulement suffit à en faire un vrai continuateur de l’œuvre politique de Wade comme il le souhaite ?

Souleymane Ndéné Ndiaye : La Cpi, une rampe de lancement ?

Homme politique, responsable au Parti démocratique sénégalais (PDS), plusieurs fois ministre et Premier ministre du 30 avril 2009 au jeudi 29 mars 2012.

Il a été porte-parole du président Abdoulaye Wade, ministre, conseiller spécial du président de la République, puis ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles ; ministre d’État, directeur de Cabinet du président de la République, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, avant d’être nommé ministre de l’Économie maritime.

Le 30 avril 2009, il est nommé Premier ministre, succédant à Cheikh Hadjibou Soumaré démissionnaire.

À la suite de la victoire de Macky Sall à l’élection présidentielle des 26 février et 25 mars 2012, il présente la démission de son gouvernement au dernier conseil des ministres du président sortant Abdoulaye Wade le 29 mars 2012.

Souleymane Ndéné Ndiaye est également maire de Guinguinéo et premier vice-président du Conseil régional de Fatick.

Opposé à l’omerta qui semble rythmer la vie du Pds, Me Ndiaye s’est récemment illustré dans le refus de participer à la célébration d’un prix qu’il estime « bidon », décerné à Me Abdoulaye Wade…, beaucoup de libéraux s’opposent à ce qu’il succède à Wade à la tête du Pds.

Cette contestation n’est pas nouvelle, car on l’avait d’abord fait passer pour un « adversaire de Karim Wade ». Ensuite, nommé directeur de campagne du candidat Wade à la présidentielle 2012, le président sortant avait dissout le Directoire de campagne qu’il dirigeait pour créer sur ses cendres un Comité de pilotage devant mener à bien sa campagne électorale du second tour. Cette nouvelle structure était confiée, selon le porte-parole de la Cap 21, Mactar Guèye qui l’avait confié au sortir d’une rencontre de ce Comité de pilotage à la permanence Mamadou Lamine Badji.
Aujourd’hui, son admission au niveau de la Cour Pénale Internationale (CPI), lui donne un grade de plus.

Oumar Sarr : Le premier libéral à gagner une mairie…

Maire de Dagana depuis 1996, Oumar Sarr a un parcours ascensionnel, en raison de sa formation, de son expérience et de son engagement politique. Etudes militaires à Kadiogo au Burkina Faso, Mathématiques supérieures et spéciales en France, Ingénieur puis Docteur en Informatique, il a enseigné à l’Université Paris 12, à l’Institut africain d’informatique à Libreville et à l’Ecole supérieure Polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Intellectuel engagé et panafricaniste, il a été étudiant trotskiste en France. Il milite au Pds depuis les années 90. Sa victoire à Dagana contre le parti en place (Ps), avant l’alternance, en fait un homme de ressources peu commun et un des précurseurs du changement de régime politique. En 2000, en sa qualité de responsable Pds chargé des élections, il participe à la démystification du fichier électoral Ps, principal vecteur de fraude électorale, selon l’ancienne opposition et au démantèlement du réseau de fausses cartes d’identité nationale, ce qui a permis une certaine transparence pour les élections ayant amené l’alternance au Sénégal.

Dans la continuité, il est nommé ministre de la Pêche par le Président Wade, poste qu’il occupera une année avant de devenir le directeur général de la Sicap puis ministre de l’Habitat, de la Construction aujourd’hui renforcé avec l’Urbanisme et la centralisation de toutes les constructions des ministères. Cet homme, qui hisse le mérite au rang de culte, place son action sous le signe d’une double exigence : compétences techniques et fidélité politique. La mission politique et sociale qui est confiée à Oumar Sarr est assurément un gage de réussite pour cet homme discret mais néanmoins grand bâtisseur, conjuguant efficacité et loyauté.

Mais son handicap principal est son manque de charisme. Et pire, il est fragilisé dans ses projets par l’opposition que lui font de jeunes responsables libéraux comme Aliou Sow dans ses vestes de coordonnateur du Parti démocratique sénégalais.

Karim Wade : Génération du concret, du plomb dans les ailes du Pds ?

Cité parmi « les 100 personnalités qui feront l’Afrique en 2009 », selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, Karim Wade a été nommé ministre d’État, de la Coopération et des Transports en mai 2009.

Conseiller personnel de son père et président de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (ANOCI), dont le 11e sommet s’est tenu à Dakar en mars 2008, il a été battu aux municipales de Dakar où il est devenu conseiller municipal d’opposition, sa première fonction élective. Certains libéraux mettent la débâcle du candidat Wade à la présidentielle sur le compte de sa structure dénommée « Génération du Concret » accusée de tous les maux et mots d’oiseaux, l’ancien ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures que certains appellent aussi ministre du « ciel, de la terre et de la mer », Karim Wade n’a pas renoncé à ses ambitions politiques et des manoeuvres souterraines tentent de le remettre sur orbite.

Mais à ce sujet, deux camps s’opposent. D’un côté, il y a ceux qui pensent que Karim a le profil. Mais ils doivent composer avec une frange puissante, regroupant de hauts responsables, qui soutient mordicus qu’il est le seul responsable de la débâcle libérale à la dernière présidentielle.

Modou Diagne Fada : Un loup aux dents longues

Plus jeune député de l’histoire politique du Sénégal, lors de la législature débutée en 1998 (29 ans) et plus jeune ministre de la République en 2000 (31 ans), Modou Diagne Fada, pur produit du Pds, est un militant accompli, qui n’a pas peur de ses idées, mais qui se réclame toujours du Libéralisme et de l’héritage de Me Abdoulaye Wade, auprès de qui il a fait ses humanités, depuis sa plus tendre jeunesse. Seulement, comme Me Ousmane Ngom, il a au à quitter le Pds pour voler de ses propres ailes et obtenir un poste de député sur la liste Waar wi.

Sa proximité avec Wade n’est d’ailleurs pas étrangère à son cursus universitaire inachevé, car il a été exclu de l’Université avant même de la fin de ses études en biologie animale. Premier secrétaire général du Meel et de l’Ujtl, cet enfant de Darou Mouhty revendique, dans son terroir, une popularité qu’aucune exclusion politique ne peut lui ôter. Dans la perspective de l’élection présidentiel de 2012, ce libéral jusque dans l’âme était d’avis que le Pds a encore les moyens de rebondir et de se maintenir au pouvoir, pendant au moins 50 ans. Mais il indique la voie à suivre, pour faire de cette formation un « Grand Parti », où toutes les sensibilités s’exprimeraient librement. 
Il aime rappeler avoir toujours été aux côtés de Me Wade, contrairement à Ousmane Ngom et Idrissa Seck, qui l’ont quitté un moment pour partir en Europe. C’est pourquoi, il prétend faire partie des Sénégalais qui connaissent le mieux Me Wade.

Quand il rentrait dans le gouvernement d’Abdou Diouf, de 1995-1997, il l’a choisi comme son attaché de Cabinet. En 1997, Fada a été élu Secrétaire général national de l‘Union des Jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl), à partir de la 4e Conférence nationale des jeunes. En tant que responsable des jeunes, on a pris des positions assez fermes vis-à-vis du régime de Diouf, notamment la demande des jeunesses du Pds de la sortie de Wade dans le gouvernement. En 1998, il l’a nommé chef de Cabinet et Me Ousmane Ngom avait déjà quitté le parti. En 98, d’ailleurs, Fada était le numéro 2 sur la liste nationale du Pds derrière Wade, aux élections législatives. Il a fait mon baptême du feu à l’Assemblée nationale, en 98 et en 99, en tant que Secrétaire élu, un poste que j’ai conservé jusqu’à l’avènement de l’alternance.

En 2000, en tant que responsable des jeunes, Fada a été le premier ministre de la Jeunesse, puis ministre de la Jeunesse de l’Environnement et de l’Hygiène public, plus tard ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature, ensuite ministre de l’Environnement et de l’Assainissement. Et, enfin, ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature. Il a fait cinq ans dans le gouvernement duquel, il est sorti en 2005.

Avant Aliou Sow, il détenait le record du plus jeune député (29 ans) et ministre (31 ans). Sur le plan politique, en dehors des fonctions ministérielles. Après 2000, il a été le porte-parole du gouvernement quatre ans durant. Un peu plus tard, les problèmes ont commencé quand il était encore dans le gouvernement, mais ces problèmes ont été encore plus aigus quand il en est sorti.

C’est pourquoi, pour justifier la création de sa liste Waar wi en 2007, il souligne : « J’ai été combattu, écarté, marginalisé… dans la direction du parti, jusqu’à Darou Mouhty où on a cherché à nous affaiblir, à nous imposer un rival direct ». 
Après avoir obtenu un poste de député, il est retourné auprès de Wade jusqu’à sa chute en mars dernier.

Récemment, il déclarait : « Personnellement, je n’ai aucun problème avec l’existence de courants au sein du Pds. Je suis pour des courants d’idée, et la modernité ne l’exclut pas. Par contre, je suis à l’heure actuelle, contre la création de courants. Nous sommes dans une phase de reconstruction du Parti, de remobilisation de réflexion. Nous sommes en train de voir comment regrouper l’opposition, les syndicats, pour faire face au pouvoir ».

Aliou Sow : Délit d’amitié avec Macky ?

Aliou Sow est né le 8 mai 1975 à Kaffrine. Il a fait ses études primaires à Sikatroum (Kaolack) en 1981-82, Ségré Gatta (Mbirkilane) de 1982 à 1986 et à Haffé (Kaffrine) en 1986-1987. Il s’est classé autant de fois 1er de sa classe qu’il y’a eu de compositions pendant son cycle primaire (16 fois). Il a fait ensuite le CEM Babacar Cobar N’dao de Kaffrine (1987-1989 année blanche incluse) puis le CEM El Hadji Moustapha N’diaye de Kasnack Kaolack (1989-92 et y a été le President du Foyer des élèves pendant deux ans avant d’aller poursuivre ses études secondaires au lycée Valdiodio Ndaye de Kaolack ou il a été le Président du foyer des élèves en 1994. Il a obtenu son baccalauréat au Lycée Taiba-ICS de M’boro. Il faisait partie des quatre membres de l’équipe de Génies en herbe. Il a détrôné Modou Diagne Fada dans le record du plus jeune député (29 ans) et ministre (31 ans).

Journaliste de formation, il est titulaire de plusieurs diplômes universitaires décernés par le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Dr SOW est recruté Assistant stagiaire de Littérature et Civilisations africaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en novembre 2007 avec effet à compter du 1er janvier 2008. En mai 2009, il devient Assistant Titulaire. Depuis le 17 juillet 2010, il est inscrit sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Maitre- Assistant (LAFMA) à l’issue de la 32eme session du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Il a été élu plusieurs fois membres du Conseil de la Faculté des Lettres et Sciences Humaine de l’UCAD et Président de l’Amicale des Étudiants de la dite faculté. Il est auteur de plusieurs articles scientifiques sur les questions africaines (civilisations, littératures, langues africaines). Ses nouveaux centres d’intérêt en matière d’enseignement et de recherches sont l’histoire des idées et des idéologies africaines, la pensée post-coloniale et les questions identitaires en Afrique.

Il est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal en 2001 pour devenir quelques mois plus tard Vice-Président du Groupe parlementaire libéral et démocratique cumulativement a ses fonctions de Premier Secrétaire Parlementaire du CIP-UEMOA et devient ministre de la Jeunesse en 2002 sous le gouvernement d’Idrissa Seck, puis du 21 avril 2004 au 23 novembre 2006 sous le premier gouvernement de Macky Sall, enfin, du 23 novembre 2006 au 19 juin 2007, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi sous le second gouvernement de Macky Sall. Aliou SOW a occupé le poste de Vice-Président de la Fédération Internationale des Jeunesses Libérales et Radicales chargé de l’Afrique (2001-2003).

Insatisfait du poste qu’on lui propose en juin 2007, Aliou Sow refuse de participer au gouvernement de Cheikh Hadjibou Soumaré et Mamadou Lamine Keïta lui succède à la tête du Ministère de la Jeunesse. Il n’accepte pas non plus le poste de directeur de cabinet technique que lui propose le président Abdoulaye Wade.

En mai 2009, Aliou Sow intègre l’équipe gouvernementale conduite par Souleymane N’déné N’diaye en devenant Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de la Décentralisation, Cheikh Tidiane SY, chargé des Collectivités Locales avant d’être confirmé en octobre de la même année Ministre de la Décentralisation et des Collectivités Locales. Après avoir conduit victorieusement les listes rurale de N’diognick et départementale de Mbirkilane de la Coalition SOPI, il est élu Président de Conseil rural et Conseiller régional de Kaffrine.
Secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL), il en est exclu en novembre 2007.

Son handicap semble être par son instabilité, certains considèrent qu’il est un proche de Macky Sall à l’affût et craignent de le voir remettre le Pds sur un tableau d’or au leader de l’Apr.

Farba Senghor : La témérité à l’état pur

Homme politique sénégalais, ancien conseiller spécial du président Abdoulaye Wade, Farba Senghor a occupé plusieurs fonctions ministérielles.

Conseiller spécial du chef de l’État, puis ministre délégué à la Solidarité nationale, Farba Senghor est ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique rurale et de la Sécurité alimentaire sous le premier gouvernement de Macky Sall et ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire sous le second gouvernement de Macky Sall.

Ministre de l’Artisanat et des Transports aériens dans le gouvernement de Cheikh Hadjibou Soumaré, également chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais (PDS), il est relevé de ses fonctions le 28 août 2008, suite à l’évocation de son nom dans le saccage des locaux de deux organes de presse, les quotidiens L’As et 24 Heures Chrono, le 16 août 2008 — dans un contexte général de dégradation des relations entre le pouvoir et la presse privée. Il a été remercié par le chef de l’État, Abdoulaye Wade, « pour faciliter le travail de la justice en toute indépendance et en toute liberté », selon le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Abdou Aziz Sow, et a été entendu par le procureur de la République le 1er septembre 2008.

Les attributions de Farba Senghor sont désormais réparties entre Habib Sy qui prend en charge les Transports aériens, en plus de ses responsabilités de ministre des Infrastructures, des transports terrestres, des télécoms et des TIC, et Aminata Lô, déjà ministre des Sénégalais de l’extérieur et du Tourisme, en ce qui concerne les charges liées à l’Artisanat.

Le chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais (Pds), Farba Senghor, dans un communiqué, a soutenu que « Wade a toujours été trahi et floué. Il pourrait cette fois-ci, avant qu’il ne soit trop tard, éviter de léguer son œuvre à des individus avides de privilèges qui n’hésiteraient à sacrifier celle-ci pour leurs propres intérêts ou à gâcher l’immense trésor de Wade en quelques mois à cause de leur incompétences ».

« En bâtissant un socle qui a émerveillé le monde et dessiné les contours d’une démocratie magistrale, Me Wade a balisé, à ceux qui comprennent, la voie royale pour conduire les destinées de notre peuple », relève le communiqué du chargé de la propagande du Pds dans les colonnes du journal « L’Observateur ».

Plus loin, il (Farba Senghor) laisse entendre que « La ruse et la capacité de manœuvre et de complot de la direction actuelle du parti sont insoupçonnées, car elles montrent un profil bas devant le Secrétaire général national pour mieux s’emparer des reines du parti qui risque de se disloquer entre leurs mains quelque temps après ».

Fidèle parmi les fidèles, Farba Senghor est craint pour sa témérité. Il s’en prend à tous, sans gants. Ses ripostes sont le plus souvent à l’aune des attaques dont il fait l’objet. Même s’il est contesté par les responsables du Pds, il a l’avantage de connaître les militants de base, de 1978 à nos jours. Son handicap, il a une très mauvaise presse. Le point culminant de sa diabolisation réside dans la mention « hors du commun » qu’il dit avoir obtenue dans une université italienne.

Serigne Mbacké : De ldewa à la succession de Wade !

Ancien du PS et du PR, fondateur de « Initiative pour le départ de Wade (IDEWA) », Serigne Mbacké Ndiaye a conquis le cœur de Wade au point devenir un de ses plus fidèles et ardents défenseurs. Le responsable libéral à Khombole a réaffirmé son ancrage au PDS. Mais chose anachronique, celui qui a créé le courant ’’Kolëré’’ (reconnaissance en wolof) – ça ne s’invente pas – aurait mobilisé des jeunes qui ont donné un avant-goût de la bataille pour le contrôle du parti libéral. Ils se sont présentés à ladite permanence, vêtus de t-shirts sur lesquels était inscrits : ’’Karim, président 2017’’. Mieux ou pire, pour en rajouter au caractère flou de son action politique, Serigne Mbacké Ndiaye, dans une interview accordée à nos confrères de l’As, « n’écarte pas d’être candidat au poste de chef de file du Pds » face à des candidats comme le coordonnateur du Pds, Omar, l’ancien ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom…



13 Commentaires

  1. Auteur

    K;

    En Octobre, 2012 (15:07 PM)
    Excellent PUBLIEZ VOS ANNONCES GRATUITEMENT SUR maketbi.com
  2. Auteur

    Sopargni

    En Octobre, 2012 (15:13 PM)
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    léppe sopargnikou

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    Auteur

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    Auteur

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    Auteur

    Boy Kebemer

    En Octobre, 2012 (15:45 PM)
    Voila les huit parmi les quarantes voleurs de Ali Baba Wade.De vrai phacocheres destructeurs de leur pays.Ne vous fatiguez pas votre groupepuscule ne reviendra jamais au pouvoir.le peuole n'a pas oublié l'arnaque du siecle que vous avez commis sur son dos.
    Auteur

    Hertgory

    En Octobre, 2012 (16:23 PM)
    A VRAI DIRE MAITRE OUSMANE NGOM A LE MEILLEUR PROFIL
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    Auteur

    Guerdiyui

    En Octobre, 2012 (16:27 PM)
    no ya pas photo kan méme ce ni ds le parcour, ni ds le baground, ni dans l'engagement. Oussou bébé peut sans contestation conduire les destinés du libéralisme social au sénégal.
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    Auteur

    Mrtyuneb

    En Octobre, 2012 (16:31 PM)
    Ousmane NGOM et jules ndéné sont bon, mais tout le reste c'est des tocar et des nullar reconnus. il faut une cogestion entre jules ndéné et ousmane si on veut aider le parti.
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    Auteur

    Solutions Canada Afrique

    En Octobre, 2012 (16:42 PM)
    Solutions Canada Afrique pour les sénégalais et africains du Canada . Visitez nous sur solutionscanadaafrique. com
    Auteur

    Packojazz

    En Octobre, 2012 (20:02 PM)
    A fond Modou Diagne Fada
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    Auteur

    L'illustre Laye Diop Diatta

    En Octobre, 2012 (13:22 PM)
    juste pour vous remercier de la précision, Monsieur BOOD... Il faut seulement déplorer aujourdhui l'oubli de cet illustre militant qu' a été feu Laye DIOP DIATTA... le département d'Oussouye est le département le moins considéré par les autorités de ce pays, malgré tout ce qu'il a fourni comme ressources humaines à notre Etat. Aussi, cet article revèle surtout l'ignorance de nos chers journalistes, et de leur manque d'humilité, car le sage est celui qui demande quand il ne connait pas... sage aussi est celui-là qui ne se contente pas de la première info...



    Cordialement Saac Aèmbénil
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    Auteur

    Amsatou Lo Touba

    En Octobre, 2012 (13:37 PM)
    le vrai successeur du parti démocratique sénégalais doit être 1 homme de capacité comme celui de karim meissa wade .
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    Auteur

    Exsopiste

    En Octobre, 2012 (13:42 PM)
    le PDS basta pour l'éternité !

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