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Politique

REACTION - Malgré les violences de Fatick : Serigne Mamoune Niasse promet de continuer son combat

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REACTION - Malgré les violences de Fatick : Serigne Mamoune Niasse promet de continuer son combat

Le leader du Rassemblement pour le peuple se veut confiant devant les progrès résultats de son parti et ne veut pas se laisser freiner par les incidents comme celui du week-end à Fatick, qu’il met sur le compte de la provocation politicienne. Il promet de revenir à Fatick et dénonce le système de deux poids deux mesures que subissent ses partisans arrêtés. Des plaintes ont été déposées auprès de la Justice et un pool de trois avocats constitués pour faire face à Me Ousmane Sèye qui est chargé de défendre les intérêts de la famille de Macky Sall.

Aujourd’hui, plus que jamais, le Rassemblement du peuple (Rp) est déterminé, selon ses plus hauts responsables, à aller jusqu’au bout de son objectif, suite aux recommandations de son congrès tenu à Kaolack, c’est-à-dire, «la massification du parti», sanctionné par une tournée de 20 jours avec le Premier serviteur, Serigne Mamoune Niasse et son staff. Et ils considèrent que cela se fera en dépit des évènements du week-end à Fatick, émaillés par des échauffourées entre partisans de Mamoune Niasse et ceux du Premier ministre Macky Sall.

«Les évènements de Fatick ont été savamment perpétrés par des politiciens en mal de popularité. Nous entendons défendre la cause du peuple sénégalais et nous ne céderons pas à l’intoxication», tonne le porte-parole du jour, Ibrahima Thiam dit Baye, le responsable régional du Rp à Kaolack. Revenant sur ces évènements, lors de la conférence de presse organisée hier à Kaolack, au lendemain de ces incidents, le Premier serviteur du Rp, Serigne Mamoune Niasse, s’est dit à la fois excédé et outré. Après la distinction du Sénégal par le Prix Houphouët-Boigny pour la paix décerné au président de la République, Me Wade, et que le Rp a salué, à la différence d’autres partis de l’opposition, Serigne Mamoune Niasse avoue qu’il n’aurait jamais cru voir Me Wade permettre de tels actes, «aussi anti-démocratiques» dans son pays, surtout perpétrés par des militants du Pds.

Pire, a ajouté le Premier serviteur du peuple au cours de cette conférence de presse, il a révélé détenir des informations selon lesquelles les jeunes de l’Union des jeunes travaillistes et libéraux (Ujtl) proches de Macky Sall, impliqués dans les évènements du week-end, ont été libérés, alors que les jeunes du Rp, arrêtés pour les mêmes motifs, restent toujours derrière les grilles du cachot du commissariat de police de Fatick. Sous ce rapport, trois plaintes ont été déposées, notamment celle du parti, le Rp, celle du responsable de ce parti à Fatick, Habib Dia, et celle des blessés, dont certains sont internés dans une clinique de Kaolack. Et pour l’instant, le Rp a constitué trois avocats pour défendre ses intérêts en justice.

Qualifiant ces incidents de «tentative d’empêcher le Rp d’enregistrer des ralliements massifs à Fatick où le Pds n’a jamais gagné», Serigne Mamoune Niasse lance un défi aux libéraux et leur affirme que «ce n’est que partie remise ; le Rp reviendra tenir son meeting à Fatick afin de bouter le Pds hors de la région». Auparavant, pour apporter les preuves de sa légitime défense et étayer ses accusations contre le Parti démocratique sénégalais, accusé d’avoir orchestré les troubles de Fatick, le parti de Mamoune Niasse a entamé sa conférence de presse par le visionnage d’une cassette vidéo sur le meeting de Sokone, organisé la veille de celui qui devait se tenir à Fatick, et au cours duquel Serigne Mamoune Niasse demandait aux autorités de Fatick de prendre toutes leurs dispositions pour éviter d’éventuelles confrontations.

Car, révélait-il, des sources lui ont soufflé à l’oreille que les libéraux de Fatick ont menacé de saboter son meeting dans la ville.

Par ailleurs, la conférence de presse a fait le point de la situation du pays, après une tournée de 20 jours organisée par les dirigeants du parti dans les zones rurale. Les conférenciers ont dénoncé la situation sur les inscriptions sur les listes électorales dans le monde rurale, lesquelles se feraient au compte-goutte car, affirment-ils, «le régime a peur d’inscrire nos parents paysans pour éviter des votes-sanctions. Quand on parle de trois millions d’inscrits, cela fait sourire, car le pouvoir prépare une mascarade électorale dans le monde rural», considèrent les partisans de Serigne Mamoune Niasse.

 



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