« Sur 100 personnes, une seule est satisfaite par rapport aux paramètres de soins centrés sur le patient » a révélé à Sédhiou le Docteur Samba Kor Sarr, responsable de la recherche à la direction de la planification, de la recherche et des statistiques au niveau du ministère de la santé et de l’action sociale.
Un indicateur composite dit-il car il y a plusieurs éléments à prendre en charge comme l’absence de soins spécialisés comme la pédiatrie et la gynécologie. « Sur le plan de la couverture sanitaire en terme d’accès à tous les services de santé et de soins centrés sur le patient il y a encore du fil à retordre à Sédhiou » a-t-il indiqué avant de déclarer que « pour la couverture sanitaire universelle, la seule approche qui vaille, c’est l’approche soins de santé primaires (SSP).
Pour encourager les autorités administratives et sanitaires à relever les défis, liés au statut de la nouvelle région qui cherche à combler le gap sanitaire par rapport aux autres régions à en croire le gouverneur, un atelier de partage des résultats du rapport du profil des signes vitaux élaboré dans le cadre de la redynamisation des SSP, a réuni hier vendredi les acteurs.
« Sédhiou est dans une dynamique qui peut encourager le processus de densification de cette approche » a expliqué le docteur Sarr qui souligne que sur certains aspects, que Sédhiou présente des résultats intéressants en terme de disponibilité du personnel, de temps mis pour le patient et d’accès à un certain d’offre de service.
Le choix de la région s’explique selon le docteur Sarr par l’engagement des autorités administratives par rapport aux transformations opérées dans le système de santé, à l’effort consenti sans les moyens pour améliorer le système et au potentiel existant sur lequel on peut s’appuyer pour appliquer les engagement de l’Etat suite à la déclaration d’Astana.
3 Commentaires
Abdoun
En Juin, 2019 (21:07 PM)Lecteur
En Juin, 2019 (15:20 PM)Participer à la Discussion