Dans le camp de l'ancien Premier ministre, on a horreur de l’improvisation. Ainsi, même le Mouvement de soutien à Idrissa Seck (Msis) tient une sorte de feuille de route. A en croire son leader, Serigne Mor Mbaye, cette structure est loin de rendre l'âme malgré la création de Rewmi. Selon le psychologue, à côté de ce parti, le Msis continuera à s'offrir en « vivier électoral ». Et ensuite, quant le maire de Thiès prendre le pouvoir, le mouvement se transformera en un contre-pouvoir, pour veiller au grain.
Même au-delà de la prise du pouvoir de Idrissa Seck, le Msis va demeurer". Cette garantie est de Serigne Mor Mbaye. Il nous la fait comprendre, devant la villa du point E de M. Seck. Et dans l'entretien que le leader du Msis nous a accordé, il a parlé de l'avenir de son mouvement. Ce, dès lors que l'ancien Premier ministre à créer Rewmi, son parti. Le psychologue a confié que, "le Msis poursuivra son chemin. Il continuera à être ce vivier où Rewmi pourra puiser de la matière électorale par exemple".
À en croire M. Mbaye, sa structure est forte de, "plus de 1 million 800 mille adhérants au Sénégal comme dans la diaspora". Et ce n'est pas en si bon chemin que sa marche va s'arrêter. Selon lui, "le travail de sensibilisation, de conscientisation, afin de rassembler large autour de Idy, va continuer de plus bel". Cependant, le Msis recommande vivement à ses membres, d'aller s'inscrire au Rewmi. Et Serigne Mor Mbaye de dire : "Nous appelons nos militants à militer individuellement au Rewmi". Tout compte fait, le Msis dit maintenir le cap.
Son leader a rappelé ce pourquoi la structure a été mise sur pied. Il dira : "Notre objectif en mettant sur pied, il y a un an le Msis, est de rassembler, ce qu'il y a de meilleur de notre peuple autour d'un pacte de valeurs, que nous partageons avec Idrissa Seck, pour amener celui-ci au pouvoir". C'est pourquoi selon M. Mbaye, "après la prise de pouvoir de Idy, notre mouvement pourrait prendre la forme d'un contre-pouvoir". Le psychologue a dit puiser son inspiration dans la gestion actuelle des libéraux. Ainsi, "son contre-pouvoir" servira, à l'en croire à veiller sur "des valeurs d'intégrité, d'honnêteté"..., de ceux qui sont mis à l'exercice du pouvoir.
Il a ajouté que ces valeurs seront centrées sur le choix des hommes, "intègres, humbles, et le tout sur des bases de mérite, de probité intellectuelle et morale".
Révolution du peuple
Le compagnon du maire de Thiès a déploré le fait que, autour du président Abdoulaye Wade, ces valeurs brillent par leur absence. Le professeur s'est désolé de ce qui est devenu à ses yeux notre pays sous le magistère des libéraux. Il s'est écrié que, "notre pays n'a jamais vu autant de gens médiocres s'accaparer les devants".
À l’en croire, ce sont des gens avec "un curriculum vitae douteux et un cheminement politique des plus empreints de tortuosité". Il les a aussi reprochés de "s'être emparés de la révolution du peuple. Parce que l'alternance a été une véritable révolution", a-t-il fait observer.
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