Les syndicats des travailleurs n’oublieront pas de sitôt la fête du travail de cette année. En effet, ceux qui étaient au palais hier pour la remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat ont eu droit à un cadeau ‘’spécial’’. Macky Sall a, dans son discours, fait savoir que c’est impossible d’augmenter les salaires. Il estime en outre que l’alignement n’est pas la solution au risque de se retrouver avec une grande masse salariale.
Des déclarations qui n’ont pas tardé à faire réagir les enseignants. En effet, le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen/secondaire (Cusems) estime que cette sortie du chef de l’Etat est inquiétante et tue l’espoir.
A l’en croire, ces déclarations de Macky Sall sont contraires aux engagements pris à la veille des élections. ‘’Le Président s’était engagé au mois d’avril 2019 à régler ce problème. S’il dit aujourd’hui qu’il ne peut pas le faire, c’est une contradiction’’, fait savoir Abdoulaye Ndoye.
Son collègue, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels /Authentique), se dit pour sa part surpris. Pour Abdou Faty, avant sa réélection, Macky Sall avait donné des instructions fermes relativement au systéme de rémunération pour aller dans le sens d’augmenter et de gérer la grille salariale de manière équitable pour régler la question du logement. ‘’Il a gagné des élections, il se sent poussé des ailes et fait dans la menace. De manière organisée et par rapport à la législation en vigueur, on va se battre avec nos moyens’’, indique le Sg du Sels/A.
Seulement, dans son speech, le chef de l’Etat semble dire que les grèves ne le feront pas changer d’avis. A cette déclaration ; Abdou Faty rappelle : ‘’ A une date récente, il avait dit que la question des grèves ne va rien régler mais aujourd’hui, les enseignants sont dans une dynamique d’augmentation de l’indemnité de logement, c’est la grève qui a réglé aussi la validation’’, explique Faty. Qui renseigne que des dispositions sont prises pour fédérer leurs forces et faire face à cette situation. ‘’Nous n’accepterons pas qu’une petite classe se partage les richesses de ce pays. Ce n’est pas ambitieux pour un chef d’Etat de pousser à la diète ses fonctionnaires’’ ; fait savoir Abdou Faty.
Pour les enseignants, leur corps ne consomme que 30 % de la masse salariale contrairement aux ‘’fonctionnaires privilégiés’’ qui sont dans le secteur des finances et l’administration, renseigne Abdou Faty. Mieux, Abdoulaye Ndoye déclare que, la masse salariale du Sénégal est absorbée par des institutions budgétivores comme le Hcct et le Cese.
Le syndicaliste pense par ailleurs que la déclaration du chef de l’Etat remet en cause la célébration de la fête du travail. ‘’On n’a pas besoin de déposer des cahiers de doléances dans la mesure où le président dit : ‘’je ne fais rien’’.
12 Commentaires
Samba
En Mai, 2019 (18:36 PM)Dailleurs qu'il reste 2 mandats de plus et quand il aura terminé , que Alioune Sall son frère vienne puis son fils Amadou ...
ça ira pour vos grandes gueules
Anonyme
En Mai, 2019 (19:26 PM)Anonyme
En Mai, 2019 (19:26 PM)Baross
En Mai, 2019 (19:28 PM)Senegal Rek
En Mai, 2019 (19:43 PM)Iba
En Mai, 2019 (19:50 PM)un président qui a une caisse dans son palais de presque 10 milliards
des ministres et conseillés pléthoriques
des institutions vides, budgétivores, des agences en pagaille. ben c'est normal au finish il ne va rester rien à donner aux pauvres sénégalais avec un SMIC de 50.000 f.
Pobre diablo
President
En Mai, 2019 (20:41 PM)Khaarlènereek
En Mai, 2019 (20:45 PM)on doit supprimer la caisse noire 9000 000 000 fcfa c est du gaspillase
Slay
En Mai, 2019 (00:14 AM)Participer à la Discussion