Le Mouvement de soutien à Idrissa Seck (Msis) se rappelle le premier anniversaire de l’arrestation de Idrissa Seck survenue le 15 juillet 2005. Et pour cela, les camarades de Chérif Talibouya Aïdara ont rendu public un communiqué hier à Ziguinchor, pour témoigner encore une fois leur gratitude au maire de Thiès. Ils en ont profité pour tirer à boulets rouges sur Wade et son régime.
Dans le communiqué, Chérif Talibouya n’est pas passé par quatre chemins pour laisser entendre « le 15 juillet 2005, les Sénégalais ont été amèrement surpris d’apprendre que Abdoulaye Wade avait envoyé sa police arrêter le frère Idrissa Seck et l’emprisonner à Rebeuss en se référant à un pré rapport des inspecteurs d’Etat concernant les chantiers de Thiès. » Selon lui, cette arrestation avait manifestement un arrière-goût de règlement politique, d’insulte à la démocratie, mais surtout d’ingratitude envers un homme qui a été l’artisan principal de l’élection de Me Wade en mars 2000. Les partisans de Idrissa Seck se réjouissent de la carrière politique de leur leader car pour eux, « en trente ans de carrière politique, son nom n’a jamais été associé aux nombreux scandales politiques du Pds et du Sénégal. » C’est ainsi, que pour le porte-parole du Msis, Idy avait « un sens élevé des relations humaines, généreux, patriote. Sa forte personnalité impose le respect, le travail bien fait, la transparence dans la gestion des affaires publiques et le sacrifice pour l’intérêt supérieur de la nation. Autant de qualités qui ont gêné Wade. » Le Msis et le Copsis (Comité de prière et de soutien à Idrissa Seck) sont plus que jamais convaincus que « le départ de Idrissa Seck du Parti démocratique sénégalais a fait de ce parti et de l’Etat une véritable Cour du Roi Pétaud. En quittant le Palais où il avait conduit Abdoulaye Wade, l’instabilité politique s’est installée, les milliards circulent à flots alors que les paysans sont dans le désarroi. Quant à la presse et la justice, elles sont menacées et agressées, et la santé et l’éducation sont devenues malades. » En guise de comparaison, Chérif Talibouya Aïdara s’est rabattu sur le Parti socialiste d’alors car, dira-t-il, « en refusant de se débarrasser de Ousmane Tanor Dieng, Abdou Diouf créait les conditions de sa propre chute. En se séparant du frère Idrissa Seck, Abdoulaye Wade a creusé le fossé entre le peuple et lui et précipite également son départ du pouvoir. »
1 Commentaires
Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:36 PM)Participer à la Discussion