Dakar, Seneweb.com - Leeral Askan Wi interpelle le Maire de la ville de Rufisque sur l’utilisation de deux cent seize (216) millions de dotation en carburant (181 millions dans le budget primitif et 35 millions du virement de crédit). Selon le président de Leeral Askan Wi, M. Omar Faye, Ndiawar Touré aurait consommé 56 millions de carburant en trois mois mais il restera 153 millions à la disposition de Badara Mamaya Sène qui les consommera en cinq mois soit estime-t-il «une moyenne de 30 millions de carburant par mois». Selon M. Faye, le pouvoir d’Abdoulaye Wade est un pouvoir maléfique porteur de mauvais augure et de misère.
Au cours de leur réunion hebdomadaire tenue ce jeudi 20 août 2009, Leeral Askan Wi s’est penché sur la situation nationale. Très inquiet de la mauvaise gestion de nos dirigeants, Leeral Askan Wi interpelle le Maire de la ville de Rufisque sur l’utilisation de deux cent seize (216) millions de dotation en carburant (181 millions dans le budget primitif et 35 millions du virement de crédit). Selon Omar Faye, le président de Leeral Askan Wi, Ndiawar Touré aurait consommé 56 millions de carburant en trois mois. Mais, informe-t-il, il restera 153 millions à la disposition de Badara Mamaya Sène qui les consommera en cinq mois soit une moyenne estime-t-il «de 30 millions de carburant par mois». Pis, il en est de même de 98 millions de fourniture de bureau, 24 millions d’honoraires d’avocats au moment ou la ville croupit dans la pauvreté, l’insalubrité, la dégradation des routes, l’inondation de certaines zones, la vétusté des canaux à ciel ouvert
Coupures : Le départ de Samuel Sarr exigé
Concernant les coupures intempestives d’électricité que nous connaissons actuellement, les camarades d’Omar Faye demandent immédiatement et sans conditions le départ de Samuel Sarr qui est le premier «Malakal Mawty »du pays. A les en croire, «le Sénégal est entrain de vivre les affres de la deuxième guerre mondiale ou l’électricité était ravitaillée à compte goutte. De l’avis d’Omar Faye, le pouvoir d’Abdoulaye Wade est un pouvoir maléfique porteur de mauvais augure et de misère. «A chaque période correspond un programme prémédité d’oppression du peuple : Hier c’était le gaz, aujourd’hui c’est l’électricité, demain ce sera le riz, le carburant etc…», fulmine-t-il. Selon lui, Wade rappelle cet empereur romain qui disait «Après moi, le déluge!» Il est prévu avec d’autres forces sociales d’organiser une grande marche de protestation contre les dérives du pouvoir.
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