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ADJIA BOUSSO DIEYE, FILLE DU MAITRE CORANIQUE DE WADE : « Un oncle de Wade ressuscite quelques heures après sa mort»

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ADJIA BOUSSO DIEYE, FILLE DU MAITRE CORANIQUE DE WADE : « Un oncle de Wade ressuscite quelques heures après sa mort»
Elle fait partie de cette génération qui conte encore l'histoire du Sénégal. Sans hésiter. Née à Kébémer où elle a grandi jusqu'à un certain âge, Adjia Bousso Dièye, âgée aujourd'hui de 84 ans, connaît Me Abdoulaye Wade et sa famille depuis des décennies. Le président de la République et elle ont grandi dans la même ville. Mieux, leurs parents ont toujours été liés par des rapports de fraternité et d'amitié. Fille du défunt marabout Serigne Malick Dièye de Kébémer qui a été le maître coranique de Wade, et tante à Issa Mbaye Samb, Adjia Bousso Dièye revient sur les relations de sa famille avec celle du président de la République, la jeunesse de Wade, ses sœurs... Autour du damier, elle nous raconte Kébémer et la famille Wade.

Walf Grand-Place : Quels sont vos liens de parenté avec le frère d'Issa Mbaye Samb qui, vous avez dit, a déclaré à Wade qu'aucun fils de Serigne Malick Dièye n'est encore envie ?

Adjia Bousso Dièye : Il faut préciser d'abord que notre père a quatre frères de même père, même mère et c'est lui l'aîné. Ses frères sont respectivement Mbaye Dièye, Abdoulaye Dièye et Maguette Dièye. Maguette Dièye, c'est le père de Ndèye Diaw, la maman d'Issa Mbaye Samb. Sokhna Fatou Dièye était l'épouse de Serigne Bassirou Mbacké. Ensuite, il y a Moustapha Dièye qui est décédé à Dakar. Puis, il y a l'homonyme de Serigne Fallou qui est mort en Indochine avec les militaires. Maïmouna Dièye aussi est décédée, il y a juste deux ans et elle habitait Ouagou Niayes. Habibou Dièye est décédé à Thiès et c'était le commissaire de Thiès Diankhène. Khady Dièye était la cadette et elle est morte l'année dernière, à la période du Magal. Il y a aussi Cheikh Mbacké.

Quels sont les rapports de votre famille avec celle d'Abdoulaye Wade ?

Je dirai qu'entre la famille d'Abdoulaye Wade et la nôtre, c'est une très longue histoire. D'ailleurs, cette histoire m'a été contée par ma mère qui était tout le temps avec notre père. Tous les enfants de Mor Tola, le père de Wade, c'est mon père qui les a baptisés. Khady Wade a été la dernière qu'il a baptisée et la naissance de cette dernière l'avait trouvé malade. Ce jour-là, les gens sont restés jusqu'à midi sans donner un nom au bébé parce que le père de Wade voulait forcément que mon père soit là-bas. En ce temps, Kébémer n'était qu'une petite localité. Et quand il y avait une cérémonie, tout le monde venait. Il a fallu qu'il prenne sa voiture pour venir chercher mon père. Khady Wade, c'est la maman de Ndiouga Sakho et Ndèye Sakho. C'est la sœur cadette dans la famille de Wade. Adama et Awa, ce sont les aînées de la famille Wade. Elles sont jumelles et elles avaient le même âge que l'aîné de ma mère Bassirou Dièye. Dieu a fait qu'Aïda Dabo, la maman de Wade et ma mère avaient souvent eu des enfants de même âge. Et puis, la maman d'Aïda Dabo, Fatou Diallo et Mor Tola Bathily avaient fait de mon père leur frère et l'aidaient beaucoup dans le daara. Car, mon père, c'est Serigne Touba qui l'a installé à Kébémer et qui lui a donné une maison là-bas en le mettant aussi en rapport avec tous les habitants de cette zone.

Pourquoi appelez-vous le père de Wade Mor Tola Bathily ?

Vous savez, Wade est issu d'une famille de « laak kat». Il n'y a que son père qui est Wolof. D'ailleurs, pour ceux qui disent que Wade est issu d'une famille pauvre, c'est totalement faux. Déjà à l'époque, Mor Tola avait une voiture, au moment où on comptait ceux qui pouvaient en avoir. Mor Tola même n'est pas né dans une famille pauvre, encore moins Wade. Mor Tola avait deux grands frères. L’un se nommait Abdoulaye Wade, c'est l'homonyme d'Abdoulaye. Il est décédé à Kaéli et il était marié à Fatimata Tall, un membre de la famille d'Omar Foutiyou. Aussi, il y a Khady Wade, Maguette Wade et Mbossé Wade qui sont de même père et de même mère que Mor Tola Bathily. On l'appelait Mor Tola Bathily parce que c'est sa mère qui s'appelait Tola Bathily. C'est mon père qui est allé demander la main d'Aïda Dabo et c'est encore lui qui a donné en mariage Khady Wade, la sœur de Mor Tola à un émigré. De même que sa tante Mbossé Wade

On dit des Wade qu'ils ont une longue espérance de vie ?

Si c'est lui ou quelqu'un d'autre qui le dit, c'est vrai. C'est la vérité.

Pourtant vous dites que tous ses frères et sœurs sont décédés. Comment pouvez-vous expliquer cela ?

Oui, c'est vrai. Ils sont tous décédés, même la sœur cadette Khady Wade. Mais, cette longévité dont on parle concerne plus ses grands parents. Son grand-père paternel était enterré à l'endroit où se trouve aujourd'hui la police de Kébémer. Les cimetières, c'était là-bas. Quand il a fallu construire la police, ils devaient déplacer les tombes. Et, c'est ainsi qu'ils sont tombés sur le corps qui ne s'est point détérioré du grand-père de Wade. Il n'avait subi aucun changement, alors qu'il était enterré depuis plus de 20 ans. Je ne pense pas que Wade connaisse cette histoire. Mais, beaucoup d'anciens de Kébémer le savent. Un de ses oncles maternels, Omar Dabo en l'occurrence, quelques heures après sa mort, est revenu à la vie. Il est de même père et même mère qu'Oida Dabo. C'est dans les cimetières, avant d'être enterré qu'il a toussé et tout le monde s'est enfui. Quand il est revenu, il est allé s'installer chez un certain Issa Mbaye, un grand commerçant de Kébémer. Il n'entrait plus dans une chambre et ne pouvait plus parler. Il avait tout le temps son exemplaire du Saint Coran et de l'encre. Pour se coucher, il prenait sa natte et allait dormir dans les cimetières.

Et il est mort combien de temps après ?

Je ne sais pas exactement. Sûrement, on a failli l'entrer sans qu'il ne soit mort. Mais, c'était extraordinaire. Il ne parlait plus, écrivait le Coran aisément et connaissait tout le monde.

Est-ce que le président Wade connaît ces histoires sur sa famille ?

Je ne sais pas. Mais c'est quelqu’un qui a très tôt quitté le pays. Leur papa a vécu à Guinguinéo au moment où eux étaient étudiants à Dakar. C'est ainsi qu'un jour, une amie qui s'appelle Fatou Sarr m'a expliqué qu'elle pense avoir vu des parents à moi dans le quartier où elle habite. Et qu'ils étaient des étudiants. Quand je lui ai demandé de qui il s'agissait, elle a cité Mousta­pha et Abdoulaye. Ils avaient loué à la Rue Gramont, angle avenue Gambetta avec d'autres étudiants. Fatou m'a montré la maison et je m'y suis rendue. Ce jour-là, je n'y ai trouvé. que Moustapha qui a sursauté de bonheur quand il m'a vue. J'ai pris soin d'eux jusqu'à ce que papa Mor Tola a quitté Guinguinéo pour venir s'installer à Dakar, précisément à Usine Ben Taly. C'est la maison familiale de Wade. À cette période, Adama Wade était dèjà transitaire. Awa wade aussi était venue rejoindre le domicile familial. Fatou Wade vivait chez son époux à Ouagou Niayes avec un certain Massata Ndiaye. Les sœurs étaient des dames extraordinaires, très gentilles. Les jumelles surtout étaient mes sœurs, mes mamans, mes confidentes. Où se trouvaient ces gens qui sont là aujourd'hui à dire tout ce qui leur passe par la tête, jusqu'à nous enterrer vivants ? Si je n'avais pas parlé de tout ça, seules quelques personnes -qui connaissent bien mon père et la famille Wade - sauraient qu'il existe ces liens entre nous. Je n'ai pas besoin et je n'ai jamais eu besoin de réclamer cela. Un président, il est le parent de tous, je vous le répète.

Quels étaient les rapports entre votre père et la famille de Wade ?

Mon père était un marabout. Mais, les liens qu'il avait avec la famille de Wade dépassaient des rapports de marabout à disciples. C'était sa famille. Et, par la volonté divine, je me suis investie après dans la politique auprès de Wade. Car, quand Senghor a eu des problèmes avec l'époux de ma meilleure amie qui s'appelait Ibrahima Sarr et qui était des chemins de fer, ils l'ont emprisonné avec les Valdiodio Ndiaye. Cela m'avait fait tellement mal que j'ai boudé la politique. C’était en 1962. En ce moment Wade n’avait pas encore un parti politique. Le jour où il a crée son parti, ses sœurs Fatou Wade et Khady Wade sont venues me trouver avec d'autres de mes proches à Castors pour m'informer qu'Abdoulaye a créé un parti et compte s'opposer à Senghor. Elles m'ont demandé de le soutenir à Castors au moment où Thioumbé Thiam, la maman d'Abdoulaye Faye se chargeait de Derklé

Vous parlez d'Abdoulaye Faye, l'administrateur du Pds ?

Oui, lui-même. Sa mère et moi, nous ne nous sommes jamais séparées. C'est ainsi que je me suis décidée à soutenir Wade, et j'ai beaucoup voyagé à l'intérieur du Sénégal dans cette période à cause de la politique. Je me rappelle même que quand les réunions se terminaient tard dans la nuit, c'est un certain Talla Ndiaye, cousin de Wade qui me raccompagnait. Toute ma famille était dans le parti de Senghor. Et ça se comprenait parce que nous sommes parents à Abdou Diouf. Moi, mon grand-père maternel, c'est Samba Khary Cisse de Louga. En plus de cela, il y a eu beaucoup de mariages entre la famille de Diouf et la nôtre. Et tout le monde parlait du fait que je sois avec Wade. C'est un de mes grands frères qui leur a mis les points sur les i en leur faisant savoir que Diouf est notre parent, mais que Wade aussi l'est.

Et quels sont vos rapports avec Wade ?

Abdoulaye, je ne le vois qu'à la télé. Moi, c'est Moustapha Wade qui venait tout le temps me rendre visite. On se voyait tout le temps, il n'avait jamais rompu les relations avec notre famille.

Est-ce parce qu'il ne connaît pas cette histoire entre sa famille et la vôtre ?

Il le sait, je pense. En tout cas, mon frère Bara a une grande photo de Wade accrochée au mur de son bureau.

Est-ce qu'il le voit lui ?

Non, je ne crois pas. Tout ce que je peux vous dire, c'est que Bara et Moustapha Wade étaient inséparables. Adama et Awa Wade ont toujours été des mamans et des grandes sœurs pour moi. Des femmes extraordinaires.

Où sont-elles?

Elles sont décédées.

Et Khady Wade et Fatou Wade, ses autres sœurs ?

Elles sont aussi décédées. Des frères et sœurs de Wade, il ne reste que lui. Je peux dire que je suis la seule à chercher à préserver cette relation. Cependant, je n'ai jamais écrit de lettre à Abdoulaye Wade, ni demandé une audience pour le voir, ni parlé à la télé ni à la radio.

Qu'est-ce qui vous a décidé à parler ?

C’est le fait qu'on ait voulu nous enterrer tous. J'ai des frères et sœurs qui sont décédés, je l'admets. Mais, je suis encore en vie et deux de mes frères aussi. Pourquoi on veut nous enterrer vivants auprès de Wade. Ils ont poussé le bouchon trop loin. Ceux qui ont parlé sont de la famille, leur grand-père maternel est le cadet de la famille de mon père. Toutefois, ils n'avaient pas à nous enterrer vivants.

Est-ce que ceux qui ont parlé lors de la visite de Wade à Kébémer savent que vous êtes encore vivante ?

(Rires). Ils le savent

Pourquoi agissent-ils alors de la sorte ?

Ils sont peut-être avides. Je ne dirai pas tous, mais Pape Samba, le frère d'Issa Mbaye Samb qui a parlé, est avide. Je ne peux pas dire tout ce que je sais de lui. II a été Serigne tariakh (charlatants)... Non, laissons tomber. Quoi qu'on puisse dire, on est parents. Donc, je préfère garder ce que je sais de lui. Par ailleurs, je tiens à leur dire que rien dans la vie ne vaut la peine de perdre sa dignité ou de se rabaisser au point de mentir gratuitement. Qu'ils arrêtent, ça c'est trop quand même!

Pouvez-vous nous parler de la jeunesse de Wade ?

Bien sûr. Vous savez, j'ai un manuscrit sur Kébémer que j'ai laissé à Djeddah avec mon fils. Et, dans ce manuscrit que j'ai appelé «Demb» et dont je veux faire un livre, je parle beaucoup de la famille d'Abdoulaye Wade. J'ai parlé des émigrés, de ceux qui se nomment Kébé, des familles, des nombreux homonymes de mon père grâce à Serigne Touba qui avait incité les populations de Kébémer à avoir des rapports avec lui, des familles qui se sont créées entre Saint-Louis et Kébémer. Je vais vous citer deux exemples. Ousmane Masseck Ndiaye, sa grand-mère maternelle Khady Diallo, c'est elle qui me portait sur son dos. C'était une talibé de mon père. Lamine Faye (Ndlr : le garde du corps du président Wade), c'est le fils de Lalla Faye qui est la fille d'Awa Wade, la sœur aînée d'Abdoulaye Wade. Et cette Awa Wade, c'est mon père qui l'a donné en mariage à Boucounta. Je ne peux pas vous dire tout ce que je sais. C'est trop long à expliquer.

Mais parlez-nous un peu de Wade ?

Abdoulaye Wade, on lui a déjà posé la question de savoir s'il a étudié le Coran. Et il a dit oui. Et c'est vrai. Il a très bien étudié le Coran, i1 a fait l'école coranique avec mon père. Il a même précisé que c'est Serigne Malick Dièye qui lui a enseigné le Coran. Vous savez, j'ai fait voyager mon fils qui vit à Djeddah à cause de menaces de mort qu'il recevait tout le temps. Ceci parce qu'il soutenait ardemment Wade. Et je vais vous révéler une chose : à deux reprises, il a fait le Hadj avec Abdoulaye. A chaque fois qu'il a essayé de s'approcher de Wade, Pape Samba Mboup se mettait entre eux, en l'écartant et en lui disant devant tout le monde qu'il n'avait qu'à rester à l'écart. Avant de lui promettre de tout faire pour qu'il le rencontre. Pourtant, la maman de Pape Samba Mboup, Sarata Brown, il ne se passait pas un jour sans qu'on se voie.

Pouvons-nous revenir sur la jeunesse de Wade ?

Je me souviens quand on demandait aux élèves du daara d'aller mendier, parce que ça faisait aussi partie de la formation, Wade, lui, n'y allait jamais. Il se débrouillait toujours pour se rendre chez lui, qu'on lui remette sucre, riz et tout ce qu'il fallait. Ensuite, il revenait. À chaque fois que les autres le dénonçaient et qu'on le battait, il recommençait le lendemain. Il n'a jamais accepté de mendier. De tous les enfants qui étaient là-bas, il était le seul à refuser de mendier. En ce temps, son papa était commerçant et transporteur. Le grand frère de son père aussi était un très riche commerçant qui vivait en Côte d'Ivoire. Ses grands parents, ses tantes et ses oncles paternels, tous avaient leurs propres maisons grâce à Dieu et à celui qui vivait en Côte d'Ivoire. C'est avec la maman de Wade que j'ai vue une femme coudre à l'aide d'une machine pour la première fois quand j'étais jeune.

Donc, il refusait catégoriquement de mendier ?

Il n'a jamais voulu tendre la main. En plus de ça, c'était un enfant turbulent et très éveillé. Il était aussi un enfant très téméraire. Cette témérité émane de son père. Ma mère m'a raconté que son père était très courageux. C'est, d'ailleurs, lui Mor Tola et un certain Ahmet Sarr Djadjy qui étaient les porte-voix de Kébémer du temps de Blaise Diagne. En ce temps, quand Blaise Diagne se rendait à Saint-­Louis, ils l'interceptaient à Kébémer pour lui faire part de toutes les doléances de la population. Kébémer n'avait pas d'école, on avait loué une baraque. Ce sont eux qui ont démarché le financement pour l'école de Kébémer. C'est la grande école qui a existé pour la première fois dans la ville et dont le premier maître s'appelait Mbaye Kaya Ndiaye et son épouse Khady Mbacké. Kébémer n'avait pas de lampe et ce sont les deux qui ont démarché l'éclairage avec des lampes à pétrole que l'on accrochait à des poteaux pour éclairer les rues. Kébémer comptaient ces marabouts : Serigne Malick Dièye, mon père, Cheikh Dethialo Seck, Cheikh Massougou Fall, Cheikh Djibyla, Cheikh Abdoulaye Seck, Cheikh Ahmath Diop, Cheikh Balla Ndio­gou Mbengue, Cheikh Omar Niane. Ce sont tous des mourides que Serigne Touba avait installés à Kébémer.

C'est dans cette école qu'a étudié Wade ?

Oui, c'est là-bas qu'il a commencé avec Mbaye Kaya.

Apparemment Wade est mouride depuis tout petit ?

Oui, Wade a été mouride depuis longtemps. Toute sa famille est mouride.

Et le crâne rasé ?

(Rires) Wade n'a jamais vraiment eu de cheveux. En tout cas, je peux vous dire que présentement et même depuis des années, ce n'est pas lui qui rase ses cheveux. II est ainsi.

Mais les autres membres de sa famille avaient des cheveux ?

Oui, ils en ont tout le temps eu. Il est le seul à être ainsi.


1 Commentaires

  1. Auteur

    Mame Diarra Seck La Petite Fil

    En Avril, 2015 (01:26 AM)
    Mame bousso tout ce que tu as dis es vrai :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :brawoo: 
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