C'est la paix des braves entre Mame Thierno Birahim Mbacké Niang et son grand frère Serigne Modou Kara. Le responsable moral du Mouvement "Senegaal dieum kanaam" nous en a fait la révélation de l'Italie où il réside.Après la pluie le beau temps, disait la célèbre maxime. Entre Mame Thierno Birahim Mbacké Niang et son frère Serigne Modou Kara, c'est l'heure des grandes retrouvailles après les séries de passe d'armes.
En effet, joint par téléphone de l'Italie où il se trouve, le responsable moral du Mouvement Sénégalais de la Diaspora d'Italie (Sénégal dieum kanaam: Sénégal en marche) confie qu'il n'y a plus de malentendu entre lui et son grand frère. "Serigne Modou Kara est mon grand frère. Je lui voue beaucoup de respect et de considération", a-t-il laissé entendre.
Mieux, Mame Thierno Birahim soutient qu'il est prêt à se ranger derrière son grand de Marabout, par ailleurs, responsable moral des "Chikoris". Sur le différend qu'il y a eu entre les deux hommes et dont certains ont vite fait la corrélation avec le saccage du groupe de presse de Sidy Lamine Niasse Walfadjiri, ce dernier parle avec beaucoup de remords.
"Je regrette ce qui s'est passé car Sidy Lamine Niasse ne méritait pas cela. C'est une personne pour qui j'ai beaucoup de respect et de considération pour son engagement dans les batailles républicaines et démocratiques".
D'ailleurs, dit-il, "c'est l'occasion pour moi de le féliciter pour l'inauguration, par le Chef de l'État, de son nouveau bâtiment". Il poursuit : "Mame Thierno est un homme libre qui dit ce qu'il pense sans ambiguïté ; pareil pour mon frère. Peut-être c'est cela qui a fait que nous avons des incompréhensions par le passé, mais grâce à Dieu, tout est rentré dans l'ordre".
Toutefois, il faut considérer que la nouvelle tournure dans les relations entre les deux frères à des dessous biens réels mais surtout influents. Et ce, le responsable moral du Mouvement Sénégalais de la diaspora d'Italie ne le nie pas. Il l'explique plutôt par le fait des interventions de plusieurs responsables religieux comme politiques de ce pays.
C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les remerciements à l'endroit des chefs religieux que sont Serigne Abdoul Aziz Junior Al Ibn, porte-parole de la famille Tidiania, de Serigne Cheikh Aliou Mbacké, responsable de l'association Aïnou à Touba etc.
Les politiques n'ont pas été en reste dans les rapprochements entre les deux hommes. Sur ce, une mention spéciale a été décernée au vice-président de l'Assemblée nationale, le Pr Iba Der Thiam qui, souligne-t-il, "n'a ménagé aucun effort pour arrondir les angles entre mon frère et moi".
Se prononçant sur la célébration du cinquantenaire de notre indépendance, et de l'inauguration du monument de la Renaissance africaine, Mame Thierno déplore ce qu'il qualifie de "tentative de sabotage de la part de l'opposition". Selon lui, même s'il n'est pas avec le pouvoir, il va s'en dire que "le régime de Wade a quand même fait des réalisations qui méritent d'être encouragées".
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