Trois prévenus du cambriolage du domicile du journaliste Abdou Latif Coulibaly risquent deux ans de prison ferme. La conviction du Parquet est qu’ils sont coupables des délits de vol en réunion et de recel qui leur sont reprochés.
Mamadou Lamine Signaté, Mamadou Aliou Diallo et Abdoul Magib Mbengue, risquent deux ans de prison ferme, si le tribunal suit le réquisitoire du Parquet. Celui-ci a aussi requis la relaxe pure et simple pour les deux autres prévenus de recel en l’occurrence Ibrahima Yacine Diallo et Arona Tall. Dans la nuit du 5 au 6 octobre, des malfaiteurs s’étaient introduits dans le domicile d’Abdou Latif Coulibaly, avant de voler son véhicule 4X4, son ordinateur et ses deux téléphones portables. A la barre, le cerveau de la bande, Mamadou Lamine Signaté a reconnu les faits. Justifiant son acte pour régler un besoin ponctuel, cet étudiant en 2ème année de médecine, élargi de prison en août dernier pour vol de chèque, avait bradé son butin à 105.000 francs Cfa auprès de Magib Mbengue, commerçant établi à la salle de vente.Voulant écarter la circonstance de réunion, M. Signaté a indiqué qu’il n’était pas accompagné à aucun moment par Mamadou Aliou Diallo. Il a également soutenu qu’il a pu accéder au domicile du journaliste, grâce à une clé que le neveu de celui-ci lui avait donnée, il y a quatre mois. Mais à la barre, il s’est rétracté en affirmant qu’il a reproduit la clé par le biais du neveu du journaliste il y a de cela 13 mois. Une déclaration qu’il a faite après que M. Coulibaly a déclaré que son neveu dont il est question, est parti en France depuis 2008.M. Signaté a aussi disculpé Ibrahima Yacine Diallo et Arona Tall. Me Aly Fall, avocat de la partie civile, a demandé au tribunal de maintenir Mamadou Lamine Signaté, Mamadou Aliou Diallo et Magib Mbengue dans les liens de la prévention, 10 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts.
La représentante a requis deux ans ferme contre Mamadou Lamine Signaté, Mamadou Aliou Diallo et Magib Mbengue. Les trois avocats de celui-ci ont soutenu qu’en matière de recel, il faut démontrer la mauvaise foi du receleur. Une raison de solliciter sa relaxe pure et simple. e tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 19 octobre 2010.
0 Commentaires
Participer à la Discussion