
Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture et de la Communication, a brandi la cravache contre les fournisseurs d’accès à l’internet que sont Orange, Tigo et Expresso. Répondant ce mardi 20 juin 2017, à l’interpellation des députés, lors de la session au cours de laquelle était examiné le projet de loi portant Code de la presse, le ministre a tenu à préciser que la loi n’a pas été faite pour sanctionner les acteurs de la presse. «On n’a pas fait ce document pour sanctionner», a-t-il dit.
Il a cependant tenu à préciser que ce nouveau Code de la presse soumis au vote, renferme des mesures contraignantes qui interpellent et les acteurs de la presse et les fournisseurs d’accès où sont abonnés les sites d’informations. «Les fournisseurs d’accès ont maintenant la responsabilité au même titre que les entreprises de presse dans le cadre des sanctions. On ne va pas sanctionner les journalistes et les sites mais les fournisseurs sont maintenant aussi responsables». Ainsi, précise le ministre de la Communication, si ces fournisseurs d’accès n’interviennent pas pour le filtrage des commentaires afin d’en extraire les insultes et les propos déplacés, ils seront sanctionnés au même titre que les organes. Quand on parle de liberté de la presse, je dis oui mais il nous faut aussi tenir compte de la liberté de l’individu.
MbagnicK Ndiaye dans sa réponse apportée aux députés, s’est aussi prononcé sur l’aide de la presse. D’avis que les autorités étatiques se doivent de revoir les redressements de l’entreprise de presse, il a indiqué que «l’aide de la presse va disparaître complètement. En 2018, il ne va plus y avoir d’aide de la presse. Le Code dans certaines de ses dispositions va entrer immédiatement en application», prévient le ministre de la Communication.
0 Commentaires
Participer à la Discussion