COMMUNE DE KAYAR : Deux conseillers parmi les émigrés clandestins

L’émigration clandestine n’épargne aucun secteur de la vie nationale. Après les jeunes, des Conseillers municipaux ont pris la tangente, direction les îles canaries. A Kayar, leur voyage alimente les conversations.

La tension va, à coup sûr, monter demain jeudi à Kayar. Le Conseil municipal est en effet convoqué pour procéder au remplacement du premier adjoint au Maire. Yéri Seck, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été rappelé à Dieu le 11 juillet dernier. Evidemment, vu le contexte politique du moment, l’opération cache des enjeux politiques énormes qui peuvent induire une situation de confusion. Cependant, deux conseillers municipaux manqueront à l’appel. Il s’agit de Mamadou Seck, du Parti socialiste (P) et As Malick Sow du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). Selon nos sources, ils ont emprunté les pirogues de la mort pour rallier les côtes espagnoles. Ce qui montre que la voie du "Barça ou barsax" n’épargne aucune couche de la société sénégalaise et au moment du décompte final, des secrets renversants peuvent éclater au grand jour. Pour en revenir au Conseil municipal de Kayar, c’est déjà le qui-vive dans les deux camps : celui du maire Moussa Ndoye, estampillé pro-Idy et recalé dans toutes les activités du Pds dans la zone, et celui du « camp présidentiel » représenté par Masseck Guèye qui a hérité dernièrement, lors d’une réorganisation apaisée, du poste de secrétaire général de la section communale. Il jouit d’une très grande influence dans toute la zone et est aussi l’homme qui avait sauvé la face lors de la fameuse visite du Premier ministre Macky Sall, pour inaugurer la route Thiès-Sindia. Ce jour-là, l’évènement avait été boycotté par les Thiessois et n’eût été la mobilisation faite par Masseck Guèye, ce serait une catastrophe pour le Pds et son secrétaire général national adjoint.

Quant à Moussa Ndoye, il est un libéral de la première heure, connu pour sa proximité avec Idrissa Seck. La descente aux enfers de l’ex-Premier ministre a eu raison de lui et il a été écarté du fonctionnement du Pds dans une localité où il a toujours régné en maître au point de devenir le premier Maire de la toute nouvelle commune de Kayar. D’ailleurs, tout dernièrement, lorsque le service régional des eaux et forêts a déguerpi des populations qui occupaient illégalement le domaine maritime abritant les filaos érigés pour protéger l’environnement, les populations n’ont pas cherché midi à quatorze heures pour trouver en lui un bouc émissaire. Ce qui veut dire que la lutte sera âpre demain. D’autant plus qu’il s’agit de remplacer le premier adjoint au maire, un poste stratégique dans une collectivité locale dont le premier magistrat est un analphabète. Et chacun des deux camps voudra évidemment se l’approprier pour accroître son influence sur le conseil municipal. De source proche du conseil municipal, c’est bien le maire Moussa Ndoye qui était majoritaire. Mais, les deux conseillers qui ont pris la mer risquent de lui porter préjudice. Une autre source annonce que Lamine Dramé, un fidèle du secrétaire général de section communale, Masseck Guèye, serait en pôle position pour rafler la mise. Ce qui serait un coup dur pour le maire. Tous comptes faits, la matinée de demain sera déterminante dans la vie politique de Kayar et surtout, quand elle dévoilera le verdict de la périlleuse opération de remplacement de feu Yéri Seck.

Ce qui montre que la voie du "Barça ou barsax" n’épargne aucune couche de la société sénégalaise et au moment du décompte final, des secrets renversants peuvent éclater au grand jour. Pour en revenir au Conseil municipal de Kayar, c’est déjà le qui-vive dans les deux camps : celui du maire Moussa Ndoye, estampillé pro-Idy et recalé dans toutes les activités du Pds dans la zone, et celui du « camp présidentiel » représenté par Masseck Guèye qui a hérité dernièrement, lors d’une réorganisation apaisée, du poste de secrétaire général de la section communale. Il jouit d’une très grande influence dans toute la zone et est aussi l’homme qui avait sauvé la face lors de la fameuse visite du Premier ministre Macky Sall, pour inaugurer la route Thiès-Sindia. Ce jour-là, l’évènement avait été boycotté par les Thiessois et n’eût été la mobilisation faite par Masseck Guèye, ce serait une catastrophe pour le Pds et son secrétaire général national adjoint.

Quant à Moussa Ndoye, il est un libéral de la première heure, connu pour sa proximité avec Idrissa Seck. La descente aux enfers de l’ex-Premier ministre a eu raison de lui et il a été écarté du fonctionnement du Pds dans une localité où il a toujours régné en maître au point de devenir le premier Maire de la toute nouvelle commune de Kayar. D’ailleurs, tout dernièrement, lorsque le service régional des eaux et forêts a déguerpi des populations qui occupaient illégalement le domaine maritime abritant les filaos érigés pour protéger l’environnement, les populations n’ont pas cherché midi à quatorze heures pour trouver en lui un bouc émissaire. Ce qui veut dire que la lutte sera âpre demain. D’autant plus qu’il s’agit de remplacer le premier adjoint au maire, un poste stratégique dans une collectivité locale dont le premier magistrat est un analphabète. Et chacun des deux camps voudra évidemment se l’approprier pour accroître son influence sur le conseil municipal. De source proche du conseil municipal, c’est bien le maire Moussa Ndoye qui était majoritaire. Mais, les deux conseillers qui ont pris la mer risquent de lui porter préjudice. Une autre source annonce que Lamine Dramé, un fidèle du secrétaire général de section communale, Masseck Guèye, serait en pôle position pour rafler la mise. Ce qui serait un coup dur pour le maire. Tous comptes faits, la matinée de demain sera déterminante dans la vie politique de Kayar et surtout, quand elle dévoilera le verdict de la périlleuse opération de remplacement de feu Yéri Seck.