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Conseil Supérieur de la Magistrature Ces

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Conseil Supérieur de la Magistrature Ces
S’il y a une décision majeure à attendre de l’explosif conseil supérieur de la magistrature, attendu incessamment, c’est bien le départ du président du tribunal régional hors classe de Dakar. Devant laisser sa place à l’actuel procureur de la république Lamine Coulibaly, pour la chaude région de Kaolack, le juge Demba Kandji devrait ainsi payer sa gestion anti-systémique du scandale de la corruption. Le relaxe de Ibrahima Sene dans l’affaire des 480 milliards ne serait pas également étrangère ce concert de ressentiments anti-Kandji.

En France depuis quelques jours, le juge Demba Kandji a écourté ses vacances pour retourner précipitamment au bercail. A-t-il senti ce qui se trame en haut lieu contre lui ? Le suivi d’un important dossier le préoccupe certes, mais il ne s’agit là que de la cendre sous laquelle couve le feu d’une éviction programmée. En fait l’exil au Saloum, déguisé sous la forme du patronat de la Cour d’appel de Kaolack au tout prochain Csm, renseignent nos correspondants de l’autre bout de la corniche. Un jeu de chaises dont l’importance des enjeux est telle que Me Wade ne veut pas en laisser le morceau au vice-président, Cheikh Tidiane Sy également craint pour son peu de standing avec le principe du consensus et son « incapacité » à négocier certains virages sensibles. Mais pour en revenir au cas « Kandji », les effarantes conclusions du fameux rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice sur le dossier de la corruption à magistrat ont formellement mis hors de cause le Demba Kandji. L’igaj a en effet estimé qu’il ne peut être reproché aucune faute de nature pénale ou professionnelle au célèbre juge. Seulement il ne s’agit là que du côté cour de la chose. Car les tenants du systémique, déjà estampillés « faucons » pour leur conservatisme et par analogie à un autre affaire bien connue, et surtout par farouche opposition aux jeunes partisans de la lumière, ont vite fait de se faufiler entre les méandres de certaines lignes du rapport de l’Igaj pour ficeler leurs conclusions. A l’intention du premier magistrat du pays Me Wade qui, à l’instar de l’affaire Idy, serait très sensible à ce dossier. Et ce d’autant que ces gens estampillés faucons judiciaires sont pour la plupart d’éminents membres du Csm. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, il est reproché au président Demba kandji de ne s’être pas conformé à la jurisprudence bien assise de l’étouffement dans la gestion du dossier de la corruption. Cette règle de gestion systémique qui voudrait en effet que les affaires sales et sordides se gèrent à l’interne, loin des regards et oreilles indiscrets, dans le secret des sombres couloirs et bureaux du bloc des madeleines. Cette loi de l’omerta au titre de laquelle des scandales, autrement plus graves, ont jusque-là étés gérés selon les intérêts bien compris de l’ordre établi . Telle cette grosse affaire de détournement des fonds générés par les actes de gestion quotidienne (droits d’enregistrement et de timbre, de délivrance des registres de commerce, casiers judiciaires et autres certificats et pièces administratives importante). Et pour le règlement de laquelle les coupables épinglés défilent chaque mois au bureau d’un éminent hiérarque pour repétition progressive de l’indu et réparation par à coup de cet enrichissement sans cause. On ne voudrait absolument pas lui pardonner au juge Kandji le fait, une fois au parfum du scandale par le juge Malick Lamotte d’avoir informé la chancellerie, via l’Igaj elle-même, avant sa hiérarchie interne. D’autant que c’est avec son onction que le même Lamotte , son subordonné de la première chambre correctionnelle en charge du dossier Momar War Seck a suggéré l’enregistrement sonore de Aminata Mbaye. On en veut toujours au juge Kandji d’avoir commandité à son vice-président Lamotte un « rapport circonstancié » avant d’en référer à son supérieur le premier président de la Cour d’appel Cheikh Tidiane Diakhaté. Autrement, jugent les censeurs tardifs de Demba Kandji l’affaire ne prendrait pas les proportions qu’elle a eues, le scandale n’aurait pas l’onde de choc qu’elle a déployée. Mais quid alors du droit sacré du peuple et des citoyens à l’information ? on n’en a cure manifestement. L’on se demande également se demander si, dans l’éviction programmée de Demba Kandji , il n’y a un courroux politique contre le ratage à « 80 degré » du virage Ibrahima Sene que le pouvoir aimerait bien voir tenir compagnie aux Dias. Comme si le doute ne devait pas profiter aux prévenus



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