La situation des enfants intéresse toutes les sensibilités notamment les députés du peuple. Ces derniers très sensibles à l’exploitation faite à cette frange d’âge sont en ordre de bataille pour dénoncer et condamner tout agissement allant dans le sens de nuire l’avenir de cette couche vulnérable. C’est ainsi qu’ils viennent de mettre sur pied une nouvelle structure pour mieux jouer leur rôle de défenseurs.
Depuis le 25 Mars dernier, les parlementaires ont porté sur les fonts baptismaux un nouveau réseau pour la défense des enfants contre l’exploitation, les abus et les violences menés à l’égard de cette couche défavorisée. Cette nouvelle structure de défense des droits des enfants arrive au bon moment. Chaque jour, des enfants sont maltraités, exploités, abusés par des individus qui par la suite courent après leur action. Ce qui irrite les parents, le voisinage. « C’est pour mettre fin à cette situation que nous nous sommes réunis en réseau pour défendre les intérêts des enfants » a signalé le secrétaire général Thiamba Seck.Et ce dernier de rappeler : ‘ Ce phénomène se pose avec acuité. Nous sommes déterminés à monter au créneau pour dénoncer mais surtout condamner toute action allant dans le sens de nuire à l’avenir de cette couche sociale immature. Nous devons porter la bonne parole, assurer le dossier et attirer l'attention sur ce fléau pernicieux. Quand on sait que l'enfant c'est la pureté, l'enfant c'est la virginité, l'enfant c'est l'avenir et l'espoir, mais aussi la fébrilité et la vulnérabilité, il y a donc urgence à agir pour circonscrire le mal ». Dans un premier temps, les parlementaires vont concocter un plan d’action qui sera déroulé sur l’étendue du territoire national. « Nous allons être intransigeants contre ce phénomène. Nous allons jusqu’au bout pour traquer les malfaiteurs jusqu’à leur dernier retranchement », a-t-il indiqué. Le secrétaire général du réseau, affirme avec force : « Le président, le Dr Oumar Ndoye, fera tout avec ses membres pour que même si l’on ne parvient pas à éradiquer le phénomène, qu'il soit amoindri.
On le fera en sensibilisant et en plaidant pour qu'on accroisse un peu la répression. Car nous pensons que les peines doivent être plus lourdes pour ces gens qui s'adonnent à des actes aussi ignobles et ignominieux ». Dans un autre registre, le député Masseck Guéye par ailleurs le vice-président de la commission culture et communication de l'Assemblée Nationale précise que « la question est vraiment cruciale ». Selon lui, des enfants sont agressés avec la pédophilie et les autres maux qui les frappent. Très remonté, il annonce qu’actuellement plus de 400 enfants ont été violentés et dans des formes assez diverses, pendant l'année écoulée. À l’en croire, il est grand temps que l'Assemblée Nationale prenne en charge à travers le réseau ce problème.
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