Alioune Tine, secrétaire exécutif de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme a été interpellé et entendu par la police pendant au moins trois tours d’horloge avant d’être libéré. Non sans signer un procès verbal d’audition.
L’information est confirmée par Alioune Tine, lui-même, interrogé par la chaîne de radio privée dakaroise Rfm. L’interpellation a eu lieu mercredi dans l’après-midi. Officiellement, le secrétaire excutif de la Raddho a été entendu pour détention d’armes. Il s’agit plutôt d’armes trouvées au siège de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme. Ainsi, c’est d’abord au commissariat du Point E à quelques pas du siège de son organisation que M. Tine a été conduit avant d’atterrir à la police de Dieuppeul. Cependant, l’affaire n’a pas fait trop de bruit. Puisque le patron de la Raddho semble minimiser l’affaire, indiquant simplement que la police a compté les armes avant de les mettre sous scellé. D’ailleurs, à l’en croire, les armes en question ne représentent aucun danger. Puisqu’étant déclassées. Selon lui, c’est l’Etat major général des forces armées qui, sous Pape Khalil Fall, avait donné ces armes à la Raddho. C’était, dit-il, "dans le cadre de la campagne de la construction de la paix". Il fallait alors procéder à une cérémonie d’incinération symbolique. Mais, Alioune Tine avertit qu’il s’agit d’une tentative d’intimidation, les auteurs perdent leur temps.
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