Selon le directeur du projet Bassirou Kébé, le renforcement des capacités des membres des Ong au plaidoyer a pour objectif de mieux les outiller pour la bonne réalisation du programme de développement de l’éducation des filles dans les zones défavorisées, mais aussi d’influencer les décisions et politiques en faveur de l’éducation des filles. Ainsi, l’accent a été mis sur ‘la maîtrise du concept de plaidoyer, les stratégies d’une campagne de plaidoyer et la mise à disposition de compétences nécessaires pour agir efficacement sur toute la communauté pour un changement de comportements’.
Bassirou Kébé a souligné que, malgré les efforts consentis par tous les acteurs et partenaires du ministère de l’Education pour améliorer le taux de scolarisation en général, celui des filles en particulier, des actions sont encore à fournir pour favoriser l’accès massif des filles à l’école, mais surtout pour les y maintenir. ‘Si des résultats notoires ont été enregistrés dans l’accès des filles à l’école, par contre beaucoup d’obstacles entravent leur maintien dans le système éducatif’, a fait remarquer Bassirou Kébé. Aux dires de ce dernier, les filles subissent encore des discriminations et sont victimes de la pauvreté, des mariages et grossesses précoces, etc. Et la banlieue dakaroise n’échappe pas à cette règle, surtout dans les quartiers comme Dalifort, Hann, Rufisque, Guédiawaye et Guinaw Rail où les taux de redoublement et de déperdition sont élevés.
Venu présider la rencontre, le ministre de la Famille, Khady Diop, a, de son côté, salué la mise en œuvre de la session de formation. Elle souligne que c’est à travers la sensibilisation et l’éducation que l’accès et le maintien des filles à l’école pourront être possibles.
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