Les troupes sénégalaises engagées dans la résolution de la crise au Mali resteront jusqu'à ce que le peuple malien recouvre son entière souveraineté. Le Président Macky Sall a assuré que les soldats sénégalais seront au Mali jusqu’à la sécurisation totale du pays.
Si la France a annoncé le retrait, à partir du mois d’avril, de ses troupes engagées dans l’opération «Serval» au Mali, tel n’est pas le cas pour le Sénégal. Les 500 Diambars envoyés au Nord-Mali sont partis pour y durer. Lors de la conférence de presse conjointe animée, hier, avec son homologue malien, le président de la République, Macky Sall a indiqué qu’ils y resteront jusqu’à la sécurisation totale du pays. «La situation au Mali est très complexe et il faudra traiter le sujet avec beaucoup de précautions. Le Mali a été agressé par des Djihadistes. Le travail que nous avons fait, on l’a fait pour la dignité humaine. Le Sénégal y restera pour le temps qu’il faudra pour sécuriser tout le territoire malien. Le Sénégal et le Mali ont la même devise et les mêmes couleurs nationales. Nous serons ensemble pour la victoire», a laissé entendre le Président Macky Sall au cours d’un face-à-face avec les journalistes au salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. S’offusquant de la destruction des sites de Tombouctou, le chef de l’Etat sénégalais rappelle que les deux pays ont un héritage historique à préserver.
Parlant de l’élection présidentielle post-transition au Mali et à laquelle le président Dioncounda Traoré ne participera, Macky Sall a soutenu que le Sénégal accompagnera ce pays pour que ces joutes électorales se fassent dans de bonnes conditions. A ce propos, Macky Sall a aussi salué l’acte du président Dioncounda Traoré qui «a décidé de ne pas se présenter alors qu’il a failli y laisser sa vie pour les intérêts du Mali». Le président par intérim du Mali, qui a quitté Dakar hier dans l’après-midi est, revenu sur la journée «presse morte» décrétée, hier, dans son pays en protestation à l’arrestation d’un journaliste. Sur cette affaire, le président Dioncounda Traoré, même s’il reconnaît la liberté de presse dans son pays, a soutenu que les propos qui ont conduit à l’arrestation du directeur de publication du journal Le Républicain, Boukary Ndaou, le 6 mars dernier, sapent le moral des militaires engagés dans la guerre.
«Le capitaine qu’il a évoqué dans sa lettre n’existe pas au Mali. Aussi, le Mali est dans une situation de guerre et ces genres de propos ne doivent pas être véhiculés dans ces conditions, ils sont de nature à décourager les troupes qui sont en guerre», dit-il. Et d’affirmer que le journaliste sera entendu et la justice malienne fera son travail. Le président Dioncounda Traoré a aussi réfuté les informations concernant les exactions qu’auraient faites les militaires maliens en représailles contre des personnes soupçonnées d’être de connivence avec les groupes islamistes armés. Le président intérimaire du Mali assure que son armée, à l’image de son peuple, est républicaine et ne peut pas verser dans les représailles.
4 Commentaires
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En Mars, 2013 (16:35 PM)TRANSPORT MAGIQUE MARITIME SK INC.
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Greg
En Février, 2024 (11:16 AM)Tiédo Fall
En Mars, 2013 (17:24 PM)N'importe Quoi !
En Mars, 2013 (18:48 PM)Nous sommes UN pas besoin de l'autorisation de pierre paul jacques pour aller au Mali ou y rester.
Si nous sommes aujourd'hui dans cette obligation, c'est que vous Messieurs les Présidents ne faites pas bien votre travail !
Il est plus que temps de faire les choses à notre manière selon nos propres intérêts.
Sama
En Mars, 2013 (19:01 PM)Participer à la Discussion