Pourtant cette situation ne semble guère surprendre ces étudiants, rencontrés à la Fsjp. Le doyen de ladite faculté, Ndiaw Diouf, souligne l’un d’eux, l’avait prédit sur les ondes de la Radio futurs médias. ’Ndiaw Diouf avait fait une sortie juste avant les examens pour dire que le pourcentage de réussite de cette année sera forcément réduit, à cause du nombre d’étudiants que la faculté ne peut pas supporter’. ‘Le doyen, ajoutent nos interlocuteurs, avançait des chiffres concernant le pourcentage de réussite de cette année en soutenant que 100 % sont attendus pour la maîtrise, 90 % en licence, 22 % en deuxième année et 7 % en première.’ Le vendredi dernier, 25 juillet, les résultats ont épousé la prédiction dudit doyen. Pleurs et cris de détresse de certains étudiants ont animé la publication des résultats de la première session 2008.
Pour certains étudiants, l’ouverture du système Lmd (Licence, Maîtrise et Doctorat), vise à réduire le nombre d’étudiants. Avec un effectif de huit mille étudiants rien qu’en première année, la faculté des sciences juridiques étouffe. Le groupe A, fort de trois mille étudiants, enregistre 407 étudiants admissibles, soit un pourcentage de moins de 14 %. Le groupe B, qui polarise cinq mille étudiants, se retrouve avec 547 admissibles, soit un taux de 10,94 %. Au niveau des étudiants de la deuxième année, une histoire de ‘fuite d’épreuves’ pollue l’atmosphère et aurait porté préjudice aux étudiants.
Ces résultats de la première session n’ont pas un effet immédiat grave, mais ils pourraient perturber le début de l’année universitaire prochaine, avise-t-on. Pour cet étudiant en année de licence, ’forcément un problème d’effectifs se posera l’année prochaine, car les étudiants ayant épuisé leur cartouche à la faculté des Lettres et Sciences humaines, trouveront refuge à la Fsjp’.
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