Les travailleurs de l’Intersyndicale de l’hôpital Abass Ndao étaient en grève hier pour demander au ministre de la Santé de signer le décret portant nomination du nouveau directeur de l’établissement.
Les travailleurs de l’Intersyndicale de l’hôpital Abass Ndao, soutenus par la Fédération de la santé, ont décrété hier une grève d’avertissement de 24 heures. Ils exigent la signature du décret portant nomination du nouveau directeur parce que celui qui assure l’intérim devait être remplacé depuis le mois d’octobre dernier, a déclaré le coordinateur de l’Intersyndicale, Arona Diop.
Il a indiqué que lors d’une réunion, le Conseil d’administration a donné mandat pour la nomination d’un nouveau directeur de l’hôpital.
Un appel à candidature a été lancé. La personne retenue a 22 ans d’expérience dans des structures sanitaires. « Ce sont ces genres de directeur dont nous avons besoin pour relever le défi », a souligné Arona Diop.
M. Diop, a rappelé que le ministre de la Santé sortant avait accepté la proposition. « Malheureusement, le décret n’est toujours pas signé par l’actuel ministre de la Santé pour des raisons que nous ne connaissons pas. Nous lui demandons de respecter la continuité de l’administration Nous n’accepterons pas que l’on nous impose un autre que celui choisi par unanimité par le Conseil d’administration de manière transparente », a averti le coordinateur de l’Intersyndicale qui a déploré l’absence d’autorité à l’hôpital Abass Ndao.
« Nous sommes la seule structure de santé publique où les travailleurs viennent et rentrent quand ils veulent parce que le directeur n’a aucune autorité sur eux ; puisque son mandat est fini, il doit partir. Les travailleurs ont compris et abandonnent leurs postes pour aller faire du privé ailleurs. Ce n’est pas normal et le ministre de la Santé doit signer le projet de décret portant nomination du nouveau directeur », a indiqué Arona Diop. Un service minimum a été assuré aux malades hospitalisés. « Malgré cela, vous constatez que les différents services sont vides parce qu’il y a trop de laisser-aller ici et les malades ne font plus confiance à l’hôpital parce que n’y trouvant pas satisfaction », a-t-il déploré.
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